Page 43 - La Gatineau 9 février 2012
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JEUDI 9 FÉVRIER 2012 - La Gatineau 43
Le Bantam A joue un match quasi parfait
JEAN LACAILLE
MANIWAKI - Louis Jolivette, un ex- Brave de Maniwaki de l’édition 1977-1978 gagnante du Championnat junior B du Québec à Rimouski, et Philippe Charron, ex-officiel de hockey, se faisaient face der- rière le banc de leurs équipes respectives. Les Mustangs, en jouant un jeu métho- dique, ont eu raison des Citoyens de Hull par la marque de 3 à 1 samedi au Centre des loisirs de Maniwaki.
Piqué par le virus de la vitesse, les Mustangs ont ouvert la machine en tout début de match en patinant comme des déchaînés. Bure Odjick n’a pas mis trop de temps à donner les devants aux siens en marquant, sans aide, à 1,03. Puis Élisabeth Dionne, qui joue de l’excellent hockey, a doublé l’avance des Mustangs avec l’aide de Carl-Étienne Martin à 4,25. Maniwaki dominait le jeu avec de la rapidité et de la robustesse. Puis les Mustangs ont écopé de deux punitions mineures pavant la voie aux Citoyens qui n’ont pu lancer au but pen- dant toute la durée de l’avantage numé- rique. Les Mustangs ont même failli enfiler un troisième but en désavantage numérique.
Vers le milieu de la deuxième période,
deux attaquants obtiennent une situation à deux contre un et filent droit vers le but. Le porteur du disque, plutôt que de le passer à son coéquipier tout à fait seul à sa gauche, a choisi de tirer vers le gardien sur une dis- tance d’environ 20 pieds. Il n’en fallait pas plus pour que l’entraîneur-chef, Louis Jolivette, n’aille retrouver son joueur à sa retraite au banc, pour lui faire savoir son mécontement et qu’il aurait fallu qu’il passe la rondelle à son coéquipier qui avait une meilleure chance de marquer. «Le hockey est un sport d’équipe. Tu dois refiler la ron- delle à celui qui est le plus près du but. Dans ce cas-ci mon jeune joueur a opté pour la solution facile avec les résultats que l’on connaît. Je ne crois pas qu’il refasse la même chose dans le futur.»
Les entraîneurs ont profité de la pause entre la première et la deuxième période pour remémorer leur stratégie aux joueurs. Il appert que cette mise au point dans le match a été bénéfique aux Citoyens puisque Alexandre Pépin a marqué, sans aide, à 7,11, pour rétrécir l’écart à 2 à 1. Mais comme l’indiquait Louis Jolivette au terme du match, les Citoyens ont manqué de ferveur ratant d’excellentes chances de marquer en ne faisant pas le second effort.
Puis à 1,02 durant l’engagement final, le marchand de vitesse Raphaël Beaudoin a
Photo de Raphaël Beaudoin les deux bras dans les airs.
marqué le but d’assurance pour les siens avec l’aide d’Alexis Charron et Francis Séguin. C’était 3 à 1 en faveur des Mustangs.
Avec cette avance de deux buts des Mustangs, Louis Jolivette a rappelé son gardien au banc afin de profiter d’un si- xième attaquant mais les Mustangs ont
tenu le coup consolidant leur avance de même que la victoire.
«On ne peut gagner si on ne bénéficie pas de nos chances. Nous n’avons pas été en mesure de capitaliser dans les situations propices. C’est très souvent la différence entre une victoire et une défaite», conclut Louis Jolivette.
Louis Jolivette se souvient de Rimouski
JEAN LACAILLE
MANIWAKI - Les baby-boomers, ama- teurs de hockey dans les années ’70, se sou- viennent sûrement de Louis Jolivette qui faisait partie de l’édition 1977-1978 des Braves de Maniwaki qui, menés par le re- gretté Robert «Colombo» Émond, avaient remporté le Championnat provincial Junior B du Québec aux dépens des Patriotes de St-Eustache à Rimouski.
Plusieurs amateurs des Braves avaient alors fait le trajet Maniwaki-Rimouski pour voir leurs protégés à l’oeuvre. Dans le match ultime, la marque était égale 5 à 5 avec quelques secondes à jouer. Marc Secours avait tranché le débat en faveur des Braves alors qu’il ne restait que six se- condes au cadran.
Dans les filets des Patriotes, on retrou- vait nul autre que Steve Penny, qui allait garder les buts du Canadien de Montréal deux ans plus tard. Et derrière le banc, Pierre Cremer, qui allait diriger les
Louis Jolivette, un ex-Brave de Maniwaki de l’édition championne de 1978 à Rimouski, est à la barre des Citoyens de Hull Bantam A qui visitaient les Mustangs samedi au Centre des loisirs de Maniwaki.
Pingouins de Pittsburgh de la Ligue Nationale de Hockey.
«Ce sont de très bons souvenirs. Nous avions une superbe équipe. C’était du ju- nior B mais je peux affirmer aujourd’hui que nous étions une équipe plus puissante que la catégorie dans laquelle nous évo- luions à l’époque. Nous avons eu droit à toute une fête à notre retour à l’aréna de Maniwaki.»
Louis Jolivette est l’entraîneur-chef des Citoyens de Hull Bantam A dans la Ligue régionale de hockey de l’Outaouais. Il di- rige son fils cadet tout comme il l’a fait avec son fils aîné qui, à 20 ans, ne joue plus au hockey organisé. «Cela ne nous rajeunit pas. J’ai toujours aimé le hockey et je m’ef- force à redonner aux jeunes d’aujourd’hui ce que j’ai reçu dans le temps. Je me suis toujours impliqué dans le hockey depuis que je ne joue plus dans une ligue organi- sée. Nous demeurons à Maniwaki ce soir (samedi) et retournerons à la maison de- main (dimanche).»
Il faisait bon retrouver un ancien Brave de Maniwaki. Plusieurs dirigeants de cette
superbe équipe sont décédés aujourd’hui. Soudainement, ils me reviennent tous à la mémoire. Ils ont compté pour beaucoup dans la conquête du championnat
provincial par les Braves de Maniwaki. C’était une équipe de rêve. Qui a dit que c’est dans les plus gros pots qu’on retrouve le meilleur onguent ?
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REMORQUE
À MOTONEIGE 2009
4 500$
62, Route 105, Egan-Sud Maniwaki J9E 3A9


































































































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