Page 39 - La Gatineau 8 mars 2012

JEUDI 8 MARS 2012 - La Gatineau 39
Pêche et plein air d’hiver : «Une formule gagnante»
RODRIGUE LAFRENIERE
AUMOND - Quand on analyse les résul- tats du dernier tournoi de pêche hivernale qui s’est déroulé à Aumond, le samedi 3 mars dernier, on peut facilement y décou- vrir une piste intéressante d’organisation d’un tourisme d’hiver en Haute-Gatineau.
En effet, plusieurs participants abondent en ce sens, à la suite de la journée sportive qui a réuni environ 150 amateurs de na- ture sur le lac Murray. Germain Michaud, des Entreprises électriques B.L., fait partie de ces gens qui voient dans le développe- ment d’une telle rencontre sportive d’hiver un possible événement local et régional d’envergure qui se répéterait chaque an- née, en progression, à Aumond.
Dame Nature a eu beau se montrer ca- pricieuse et décourageante, en soufflant en un même jour neige, poudrerie, bruine verglaçante sur une neige qui recouvrait quelques pouces d’eau sur la glace, la jour- née s’est tout de même soldée par un succès dont les organisateurs se disent fiers et prêts à rééditer la rencontre, vers la même date en 2013.
En fait, on a vu sur le lac des pêcheurs de tout âge, grands amateurs ou non de pêche, qui aspiraient à la prise du plus long poisson. Et cette année, Fernand Breton a capturé le plus long brochet (69 centi- mètres, pour un prix de 400 $ ), pendant que Roger Guilbault a sorti de l’eau une perchaude de 32 cm. et demi, lui valant un prix de 250 $. Aucun corrégone ne s’est
laissé prendre, malgré les astuces des pê- cheurs. Du côté du tournoi des jeunes, un brochet de 58 cm fut présenté aux juges qui ont alloué un prix de 150 $
Mais on y a également noté en bon nombre des individus ou des petites fa- milles, tous adeptes d’activités de plein air, non inscrits au tournoi, mais profitant tout simplement de la circonstance, à la re- cherche des bienfaits du grand air d’hiver et de rencontres sociales.
«Un rendez-vous hivernal à ne pas manquer
L’entrepreneur en électricité, ci-haut identifié, se dit adepte de cette rencontre annuelle qu’il vit avec plaisir avec sa fa- mille et des amis depuis une dizaine d’an- nées sur le lac Murray.
Se disant fier d’être commanditaire du club Optimiste d’Aumond, il soutient que le tournoi Optimiste de pêche blanche d’Aumond est pour lui un «must» qu’il ne voudrait pas manquer une seule année avec sa famille.
Son groupe s’adonne alors à la moto- neige, au quad. Il ne lance pas une seule ligne à pêche sous la glace, mais il pique- nique, entretient un feu de cuisson sur une île, rencontre des gens, le tout au profit des jeunes que veulent aider les Optimistes.
D’autres petites familles rencontrées participaient elles aussi à la fête et reve- naient pour plusieurs trempées sous l’effet de la bruine verglaçante, mais heureuses de la journée qui a rapporté plus de 1 000 $, à injecter dans les activités futures des enfants.
Une quarantaine de prix ont été remis
aux participants dont la présence fut plus que satisfaisante au souper qui clôturait la journée au centre communautaire du lieu.
Pour développer l’économie
Germain Michaud, l’entrepreneur en électricité d’Aumond, voit un bon élément touristique dans ce tournoi d’hiver qui fê- tera l’an prochain sa 10e année, toujours au lac Murray. La présidente Claire Lacaille croit qu’il sera alors «possible d’y mettre le paquet», en comptant toujours sur ses équipes de bénévoles, la municipa- lité d’Aumond et si possible d’autres organismes.
Mais l’entrepreneur y voit tout autant «des retombées économiques plus relatives à la construction et aux affaires. Pour lui, un visiteur qui par exemple participe à un tournoi de pêche blanche risque de passer quelques jours en région et d’y dépenser de l’argent dans l’économie locale.
«Puis, il se peut que ce visiteur attiré par un événement touristique risque de prendre le goût de nos campagnes, de se donner le défi de construire un chalet au- tour d’un lac, d’y venir séjourner au moins quelques mois par année avant d’y résider éventuellement. C’est ainsi que l’économie se construit», selon lui.
Il serait donc rentable, selon cet ex- conseiller d’Aumond, d’inviter de plus en plus de visiteurs en région, l’hiver comme l’été, pour faire connaître notre coin de l’Outaouais afin d’activer l’économie glo- bale. Mais il rappelle que ces organisations comptent toujours sur des bénévoles (de l’huile de bras, dit-il), et que les habituels bénévoles un jour se fatiguent et quittent
les organisations au moment où ils sentent bien seuls.
Trouver des associations mandatées qui appuient les bénévoles lui semble alors une voie d’avenir si on veut que ces organisa- tions poursuivent leur travail d’implication en société.
En résumé, soulignons que les organisa- teurs se sont dits tout à fait satisfaits du succès remporté et qu’ils se préparent déjà au dixième anniversaire de cet événement qui a tout pour devenir une rencontre hi- vernale régionale. Mais pas avant d’avoir organisé pour les jeunes un rodéo cycliste, une sortie au Mont Cascades, des remises de sacs d’école remplis de livres, etc.
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Samedi 31 mars 2012 Auberge du Draveur
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Les fonds seront remis à différents organismes qui oeuvrent pour les enfants et les femmes.
17h30 - Cocktail
18h30 - Souper en musique avec le
groupe «Les Bouche-Trous» 20h30 - Encan
Code vestimentaire
HOMME : Jeans / chemise ou chandail noir FEMME : Jeans / blouse blanche
Présentateur de la soirée :
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21h00
Spectacle Blues avec :
Jim Zeller, Andrée Dupré et Angel Forest
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Commanditaires :
Commanditaire cocktail :
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www.lagatineau.com
Le point sur les intoxications alimentaires
L’intoxication alimentaire survient suite à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés par un micro-organisme nuisible. Au Canada, on estime qu’environ 10 millions de personnes souffrent d’une intoxication alimentaire chaque année.
La plupart des intoxications alimentaires sont causées soit par des bactéries,
des virus ou des parasites. Les symptômes incluent la plupart du temps des
nausées, des vomissements, des crampes abdominales et de la diarrhée
parfois accompagnée de sang. Ces derniers apparaissent généralement dans les heures qui suivent l’ingestion de l’eau ou de l’aliment contaminé, et se poursuivent pendant 1 à 7 jours selon le micro-organisme impliqué et l’état de santé de la personne affectée. Dans de rares cas, les symptômes peuvent apparaître jusqu’à un mois après la contamination (ex. fièvre typhoïde). Lorsqu’une bactérie est en cause, les symptômes peuvent s’accompagner de fièvre ou de maux de tête. Les bactéries les plus souvent pointées du doigt dans les cas d’intoxications alimentaires sont Lysteria, Salmonella, Staphylococcus et Escherichia coli.
Voici quelques trucs qui vous aideront à prévenir une intoxication alimentaire :
• Lavez-vous les mains à l’eau savonneuse avant et après la préparation de la nourriture.
• Lorsque vous faites la cuisine, utilisez des planches de découpage et des couteaux différents
pour la viande et les aliments crus afin de minimiser les risques de contamination.
• Ne réutilisez pas les planches de découpage, les assiettes ou les ustensiles utilisés pour
découper la viande crue une fois qu’elle est cuite.
• Veillez à cuire la viande suffisamment.
• Dégelez les aliments au réfrigérateur et non à l’air libre.
• Réfrigérez le plus tôt possible les restes de repas afin qu’ils ne restent pas trop longtemps à
la température ambiante.
La majorité des gens qui contractent une intoxication alimentaire se rétablissent rapidement par eux-mêmes en moins de 24 heures. Il est cependant important de boire le plus possible afin de prévenir une éventuelle déshydratation. Si toutefois les symptômes duraient plus d’une semaine, consultez un médecin afin d’éviter les complications.
Pour plus d’information, venez nous rencontrer!
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