Page 4 - La Gatineau 17 Mai 2012
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4 LaGatineau - JEUDI 17 MAI 2012
DOSSIER: CENTRE DE TRANSFERT DES MATIÈRES RÉSIDUELLES ET ÉCOCENTRE
Certains résidus domestiques sont dangereux
JEAN LACAILLE
LA GATINEAU – La variété de résidus domestiques dangereux (RDD) acheminée à l’écocentre de Maniwaki se décline en deux grandes catégories : ceux qui sont assortis à un programme de récupération sans frais et ceux qui ne le sont pas.
La réception des RDD est sans frais pour les utilisateurs du Centre à l’exception du matériel électronique qui est tarifié à l’unité. Toutefois, la récupération dans ces deux grandes catégories se fait toujours sous entente avec un fournisseur de ser- vices de levée et de récupération/recy- clage/valorisation selon le cas. Le service de récupération a été fortement apprécié de la part des utilisateurs, ceci a été validé par les commentaires de ces derniers et par les fortes quantités de RDD reçues au Centre.
L’équipe d’opérateurs et de gestion- naires directement impliqués dans les opé- rations du Centre ont suivi une formation sur les bonnes pratiques d’entreprosage et de manipulation des RDD en date du 1er juin 2011.
RDD sous entente, sans frais
La MRC-VG a conclu des ententes avec Laurentide re-source pour la récupération sans frais des peintures usées, des huiles et des filtres d’huiles usées ainsi que les lampes fluorescentes. Ces matières font l’objet du Réglement sur la récupération et la valorisation de produits par les entre- prises qui établit que la responsabilité de gérer ces produits en fin de vie revient aux
producteurs ou importateurs visés. Les frais de ces programmes sont assurés par une portion du prix de vente des produits, les services de récupération sont ainsi sans frais directs. De surcroit, la firme Laurentide re-source fournit les bacs de récupération conformes au normes rela- tives d’entreposage temporaire des RDD et assume le transport des bacs sur demande. Il est intéressant de mentionner que le Règlement s’étendra, dans les prochaines années, au matériel électronique et à l’antigel.
Le seul accrochage mineur qui s’est pro- duit avec les services sous entente sans frais sont le résultat d’erreurs de tri à la source. Au cours des premiers mois d’ouverture de l’écocentre, les bacs de Laurentide re- source étaient accessibles à tous les utilisa- teurs de l’écocentre pendant les heures d’ouverture. Les utilisateurs devaient d’abord se renseigner auprès des opéra- teurs avant de déposer leurs matières. Ce libre accès a toutefois engendré plusieurs erreurs volontaires et involontaires de tri de la part des utilisateurs. Ces erreurs de tri ont seulement été dévoilées lors de la prise d’inventaire du contenu des bacs chez Laurentide re-source. Ces erreurs ont bien sûr engendré des frais de traitement chez Laurentide re-source. Cette situation a été rectifiée en créant une table de réception où les utilisateurs déposent tous leurs RDD et ce sont les opérateurs exclusivement qui effectuent le tri des matières pour les dépo- ser aux endroits appropriés.
La MRC-VG a conclu des ententes moyennant des frais avec Laurentide
re-source pour la récupération des piles usées avec le CFER Gatineau pour le dé- mantèlement sécuritaire et le recyclage de l’ensemble des composantes du matériel informatique reçues au site et finalement avec l’entreprise Clean Harbors pour la balance des RDD acceptés à l’écocentre. Cette dernière catétorie de RDD est enre- posée dans une armoire RDD à double fond, résistante au feu et aux explosions, sise sur la dalle de béton.
Pneus d’autos et de camions
Les pneus d’auto et de camions de dia- mètre inférieur à 123.19 cm (48.5 pouces) sont assujettis au programme de récupéra- tion de Recyc-Québec, sans frais. Hormis la réception de pneus hors d’usage chez les garages et détaillants de pneus, une très grande quantité de pneus a été reçue à l’écocentre. Puisque cette matière n’est pas tarifiée, les arrivages des pneus n’ont pas été enregistrés. Toutefois, le décompte est possible puisque l’entreprise Urgel Charrette Transport, chargée du transport des pneus récupérés par le programme dans la région, fournit un bon de décompte à chaque levée. En somme, ce sont 5 143 pneus qui ont été récupérés. S’ajoute à cette somme la dizaine de pneus qui ont été réemployés par les utilisateurs au Centre au bout de recherches pour une paire de pneus assortis et toujours en bon état.
Les pneus sur jantes sont également ac- ceptés sans frais au Centre mais ne sont pas admissibles au programme de récupé- ration. Après une recherche de la part de l’équipe, des gens intéressés ont été
dénichés afin de retirer les
jantes en atelier. Le service est effectué en échange de jantes que les intéressés vendent à la ferraille.
Pneus surdimensionnés
La dernière catéorie de matières reçues à l’écocentre est celle des pneus surdimen- sionnés. Une quantité modeste a été récu- pérée soit 25 pneus pour une masse totale de 4.07 tonnes. Il est à noter que le tarif appliqué à cette catégorie était basé sur le coût de transport et de traitement de l’usine Granutech qui a fait faillite en mars 2011. L’usine a finalement été relancée par la firme FAIDA au mois d’août 2011 mais avec des coûts de traitement plus élevés que ceux anciennement affichés par Granutech. L’absence de concurrence dans le traitement des pneus surdimensionnés hors d’usage a obligé l’ajustement à la hausse du tarif chargé au Centre.
À suivre : les ajustements et les possibilités
Source : Kimberley Mason
La Vallée-de-la-Gatineau n’est pas sortie du bois
JEAN LACAILLE
MANIWAKI – Au rythme où vont les choses, les travailleurs de la forestière Produits Forestiers Résolu (PFR) de Maniwaki, ne sont pas près de retrouver leurs machines à la scierie de Maniwaki. Les opérations forestières vont reprendre sous peu mais aucun intervenant de la scène fo- restière ne peut confirmer qu’une reprise est imminente à court, moyen ou long terme.
L a Gatineau
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Le porte-parole de Produits Forestiers Résolu, Pierre Choquette, confiait à la presse nationale la semaine dernière que la scierie de Maniwaki est toujours aux prises avec un surplus de copeaux dans son inven- taire qu’elle ne peut épuiser dans le moment. Il estime que des centaines de travailleurs viendront s’ajouter aux 100 autres déjà en arrêt de travail depuis la fermeture de la scierie.
Les intervenants politiques et écono- miques de la région craignent le pire. Et si la scierie de Maniwaki ne devait pas reprendre ses activités normales d’ici peu, ce sont entre 200 et 300 bûcherons et travailleurs fores- tiers qui devront, puisqu’ils n’auront pas le choix, songer à un plan B pour demeurer sur le marché du travail.
Gatineau
Comme tout est au beau fixe dans la mo- ment, Produits Forestiers Résolu (PFR) est en train de revoir son engagement sur la
pertinence de rouvrir son usine de Gatineau. Le problème résiderait dans la difficulté pour Produits Forestiers Résolu d’obtenir l’approvisionnement en bois suffisant.
Il semble bien que les négociations n’aient rien donné avec Québec afin d’assurer une garantie d’approvisionnement pour repartir l’usine de Gatineau. PFR estime que le pro- blème réside dans le nouveau régime fores- tier que Québec doit adopter pour 2013. La réduction de la superficie des territoires de coupes et la mise aux enchères d’une quan- tité non négligeable de bois, qui avec les contrats d’approvisionnement et d’aménage- ment forestier actuels garantissent les appro- visionnements suffisants aux forestières, font en sorte que la compagnie estime qu’elle n’aura pas assez de bois pour maintenir le rythme de production dans ses usines. Le nouveau régime forestier, selon les experts de PFR, lui fera perdre environ 25 % de ses garanties d’approvisionnement.
PFR a procédé à de nouvelles évaluations de ses approvisionnements garantis en bois pour la région de l’Outaouais. Elle en vient à la conclusion qu’avec l’introduction d’un nouveau régime forestier, elle perdrait l’équi- valent de 37,7 % de ses acquis forestiers sous le régime actuel. Les pertes porteraient de 702 000 mètres cubes à 437 346 métres cubes ses garanties en approvisionnement dès 2013. Le tiers de ces approvisionnements sont situés dans le secteur du lac Barrière où la compagnie est souvent confrontée à des négociations constantes avec les Premières Nations.
Situation peu reluisante
Les soubresauts de l’industrie forestière font mal à la région de l’Outoauais et, par conséquent, à la Vallée-de-la-Gatineau au niveau de l’emploi. Au cours des dix der- nières années, 2 000 emplois ont été perdus en Outaouais, une baisse de 39,2 % entre 2001 et 2010.
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