Page 26 - La Gatineau 11 Octobre 2012

26 La Gatineau - JEUDI 11 OCTOBRE 2012
Étienne Drapeau : «Pour se dire qu’on s’aime»
ISABELLE A. MARTIN
MANIWAKI – Au rendez-vous culturel du 4 octobre de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau, le spectacle de l’au- teur-compositeur-interprète, Étienne Drapeau, a tissé avec élégance les liens qui unissent tous les gens qui le découvrent et le retrouvent.
«Paroles et musique» livrent entre autres des titres de son 3e album, à la fois introspec- tifs et universels, dont les inoubliables «Les femmes que j’ai aimées», «T’es ma femme et t’es la plus belle». D’une voix indéniablement juste, ce multi-instrumentiste, jouant du pia- no, de la guitare et de l’harmonica, trans- cende la scène par amour du public. Du pla- teau à l’assistance, il chante, il bouge, il sautille, il danse, il se raconte le regard pétil- lant et le sourire prometteur.
«Vous savez, au fond de moi, il y a des pa- roles, au bout de mes doigts, il y a de la mu- sique.» Etienne Drapeau est accompagné de ses extraordinaires musiciens, Mathieu Joncas (basse), Christian Morisette (batterie), Éric Picard (guitare) et Sylvain Demers à la sono- risation. Cela dit, l’artiste enchaîne «Est-ce que la femme de ma vie est ici ce soir?» au rythme des claquements de mains de l’audito- rium, les chansons de son cœur, de son âme et de ses émotions flèchent de toute part.
Il y a plus six ans, la chanson de son pre- mier album solo «Je l’ai jamais dit à personne» lui a permis de se faire découvrir comme au- teur-compositeur-interprète et ce fut le début de «cette merveilleuse histoire d’amour et d’amitié entre vous et moi», marquant une étape importante dans sa carrière. Chanson qu’il a reprise, faisant triper un auditoire de
Séance de dédicaces après le spectacle. Plusieurs personnes l’attendaient pa- tiemment pour faire dédicacer leurs ob- jets fétiches de l’artiste.
tous les âges. L’auteur-compositeur-interprète nous
amène jusqu’à la source de son inspiration : «Vous savez lorsque je repense à mon en- fance... ces souvenirs-là un jour, c’est tout ce qui va me rester de mes parents... à la maison familiale à Québec... y’aura plus que le si- lence pour me répondre. C’est important de dire à nos parents à quel point on les aime», entamant cette très belle chanson «À mon père et ma mère» desquels il confiera avoir reçu un amour incommensurable.
«Lorsque j’étais petit garçon, à partir de l’âge de 5 ans environ, et ce, pour une bonne dizaine d’années... j’ai suivi des cours de pia- no dans le sous-sol de l’Église Notre-Dame- de-Grâce avec sœur Marie-Berthe Gagnon, Dieu veille sur son âme et je faisais toute sorte de choses pas tellement palpitantes comme du solfège, des dictées musicales, de la théorie, je pratiquais des gammes... Alors, vous com- prendrez maintenant pourquoi à partir de l’âge de 15 ans... j’ai décidé de jouer des
Étienne Drapeau accueillant les applaudissements et les ovations.
chansons qui me plaisaient vraiment, donc je suis allé m’acheter des partitions et d’aussi loin que je puisse me souvenir, la première chan- son que j’ai apprise c’est celle-ci» : «The Piano Man», ce succès des années 70, à laquelle s’ajouteront «Une chance qu’on s’a» de Jean- Pierre Ferland en chœur avec le public, l’ac- compagnant tout au long de la chanson comme dans «Tu m’aimes-tu» de Richard Desjardins. Avec une pointe d’humour amusé, l’artiste rajoute «Pour arrêter le monde de tourner», étonnant les uns et faisant rire aux éclats les autres par le caractère grivois de
cette composition.
«Vous savez dans la vie on est tous à la re-
cherche de quelque chose, mais les choses que l’on perd et qu’on ne retrouve jamais» intro- duit «Je cherche quoi?», «Femme libérée» et son interprétation de la pièce «Les femmes» tirée du spectacle Don Juan, «Ma promesse» qui exprime le fait que lorsque l’on perd un proche, rien ne pourra nous empêcher de continuer à l’aimer.
L’amour est la trame de fond de «Paroles et musique» pour dire «J’voudrais juste savoir si tu m’aimes» et tous de conclure «Je t’aime!».
CLUB RICHELIEU DE MANIWAKI
Souper d’huîtres pour
hommes seulement
Le Club Richelieu de Maniwaki en collaboration avec l’Auberge du Draveur, Nettoyeur Unique et Club Voyage Austral et la Pourvoirie Poirier organisent une soirée d’huîtres pour hommes seulement, le 2 novembre prochain à l’Auberge du Draveur de Maniwaki.
- Au menu de notre chef François Poirier
- Soupe aux huîtres
- Fèves au lard
- Saumon, buffet froid et bien entendu... des huîtres à volonté.
Commandite de Pièces Piché, génératrice qui sera tirée en soirée (valeur de 500$) Forfait fin de semaine de pêche au Dorval Lodge (valeur de 600$) Plusieurs activités, jeux d’adresse également prévus en soirée.
- Billet au coût de 45 $ -
Le Club Richelieu remettra la totalité des profits à l’organisme Suicide chez les jeunes.
Président d’honneur pour cette soirée : Monsieur Robert Gendron
Prix de présence et tirage en soirée !