Page 31 - La Gatineau 20 Décembre 2012

JEUDI 20 DÉCEMBRE 2012 - La Gatineau 31
Le Club Elan, toujours plus scintillant
ISABELLE A. MARTIN
MANIWAKI – C’était Noël au Centre des loisirs de Maniwaki samedi 15 décembre. Les patineuses du Club Élan ont présenté leurs solos dans leurs robes des plus scintillantes, sur la glace miroitant leurs prouesses et le sourire radieux des spectateurs venus assister aux premiers balbutiants du temps des fêtes.
Elles étaient nombreuses et radieuses à présenter avec détermination des chorégra- phies sur lesquelles elles travaillent depuis le début de la saison. Tour à tour, les jeunes filles ont fait leur entrée le sourire quelque peu stressé. Car, lorsqu’on a été entraîneuse professionnelle, on connaît bien la hantise de toutes les patineuses. On ne veut pas tomber et si cela arrive, on se relève et on poursuit comme si de rien n’était.
C’est à ce moment que l’on peut constater la fibre des championnes, car ce n’est pas une chute ou quelques éléments manqués qui
Le Père Noël, Pierrette Grondin, ga- gnante du 50/50, et la présidente du club Janique Lachapelle.
Des sinistres vite réglés
Le groupe des patineuses, avec, de gauche à droite : Audrey Lafontaine, Angélique Decarufel, Rosalie Coulombe, Steffie Danis, Rose Carle, Arianne Charbonneau, Shaïna Guénette, Éliane Lachapelle, Marie-Maude St-Amour, Jamie-Lee Séguin, Alexia Ledoux, Émie Rondeau, Marise Larochelle, Catherine Morin, Alice Lafond, Amber Brennan, Alexandra Whiteduck, Laurence Morin.
levée de fonds pour la présentation du spec- tacle de fin d’année où seules les finissantes présenteront un solo adapté au thème de l’événement.»
Madame Lachapelle a également tenu à remercier les entraîneuses, soit : Tina Colin, Fanny Gélinas, Martine Houle et Pamela Marga, qui ont préparé les patineuses pour le spectacle.
Il en va de même pour le Père Noël et tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué au succès de ce spectacle d’hiver qui rassemble chaque année de plus en plus d’adeptes. Un preuve que le patinage demeure une disci- pline sportive qui fait sa marque dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Photo journal Le Droit : Isabelle Martin, autrefois entraîneuse professionnelle, avec Tina Collin, aujourd’hui entraî- neuse professionnelle.
feront oublier tous les sauts de carre, les sauts piqués, les combinaisons de sauts, les sé- quences de sauts, les mouvements de sauts, les trois pirouettes de base : la pirouette debout (incluant la cambrée), la pirouette assise, la pirouette allongée ou pirouette arabesque, les pirouettes sautées (toute pirouette de base incluant un saut à l’entrée), les combinaisons de pirouettes, les pirouettes combinées in- cluent au minimum un changement de posi- tion et/ou de pied et/ou de carre, finalement les pas et retournements que aurons réalisés au cours de la présentation.
Les patineuses du Club Élan étaient fières d’avoir relevé le défi de montrer leur savoir- faire à leurs parents, familles, amis et pas- sionnés de patinage artistique. Le résultat de leur entraînement, version solo, qu’elles n’au- ront pas l’occasion de présenter au spectacle de fin d’année puisque les solos seront ceux des finissantes.
On m’a fait promettre de vous rapporter un moment magique de l’événement de sa- medi. En effet, je me suis retrouvée au banc des patineuses avec l’entraîneuse profession- nelle, Tina Collin, dont je fus la première entraîneuse professionnelle et cela a été des plus touchants. Car, à son tour, Tina donnait les derniers conseils à ses protégés tels que je l’avais fait avec elle, il y de cela bien des lunes. Cela nous révèle que ce sport exceptionnel se transmet de génération en génération avec le même objectif d’excellence.
La présidente, Janique Lachapelle, était fière d’indiquer qu’il s’agissait de la deuxième année de ce spectacle présenté en cette pé- riode de l’année : «C’est un spectacle où chaque patineuse a la chance de présenter son solo, les autres fois ce sera si elles vont en compétition. C’est plus une chance pour les gens de venir voir le solo des filles, dont l’âge varie entre 5 et 17 ans. C’est une activité de
Le syndrome Gilles de la Tourette
Saviez-vous que le syndrome Gilles de la Tourette a été nommé en 1883 par un neurologue français du même nom qui avait décrit le syndrome chez la Marquise de Dampierre? Il s’agit en fait d’un trouble neurologique caractérisé par la présence répétitive de tics moteurs ou sonores.
On établit un diagnostic généralement pendant l’enfance, le plus
souvent entre 3 et 8 ans, âge où les tics font leur apparition. Ces derniers peuvent différer d’une personne à l’autre. Certains peuvent cligner des yeux, faire des grimaces, faire des bruits avec la bouche ou le nez et, plus rarement, prononcer des mots jugés inacceptables en société. L’intensité des tics peut varier dans le temps. Habituellement, ils augmentent en intensité en fonction du niveau de stress, de l’anxiété, de l’ennui et du niveau de fatigue. Au contraire, on a remarqué que leur intensité diminuait lorsque la personne dort, fait de la fièvre ou se concentre. Certains troubles comme les problèmes de sommeil, les troubles d’apprentissage, l’impulsivité, le trouble obsessionnel-compulsif ou le trouble du déficit de l’attention peuvent être associés au syndrome Gilles de la Tourette.
On ne connait pas encore avec certitude ce qui provoque l’apparition du syndrome Gilles de la Tourette. Les chercheurs pensent qu’il s’agirait d’un dérèglement au niveau de certains neurotransmetteurs du cerveau. Le syndrome serait toutefois héréditaire.
Il n’existe pas de traitement qui puisse guérir ce syndrome. Certains médicaments peuvent être utilisés pour contrôler les symptômes, mais ils sont généralement administrés lorsque la personne a de la difficulté à fonctionner normalement. On a par contre remarqué que les symptômes, qui s’intensifient généralement au moment de l’adolescence, tendent à diminuer à l’âge adulte. Entre 8 % et 30 % des personnes atteintes verraient même leurs symptômes disparaître complètement.
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La meilleure façon de faciliter le règlement d’un sinistre est d’y être préparé. Comment? En étant en mesure de fournir rapidement à votre assureur la liste de vos biens et les pièces justificatives (factures, photos, garanties, guides d’utilisation). Pour ce faire, vous devez tenir un inventaire à jour.
Si vous êtes victime d’un feu, d’un vol ou d’un autre sinistre, la première chose à faire, après avoir communiqué avec les autorités compétentes, est de protéger les biens qui vous restent. Communiquez ensuite avec votre assureur, puis commencez à préparer votre demande de règlement.
On vous a volé votre équipement de hockey dans votre voiture? Généralement, votre assurance habitation vous couvre, mais jusqu’à une limite : 10 % du montant total de votre protection de biens meubles. Autrement dit, si vos biens sont assurés pour 50 000 $, vous ne pourrez jamais réclamer plus de 5 000 $ pour des biens volés hors de votre maison.
Pour bénéficier de la garantie valeur à neuf, en supposant bien sûr qu’elle soit comprise dans votre contrat, vous devez remplacer les biens endommagés ou volés. Sinon, ils vous seront remboursés en tenant compte de la dépréciation.
L’obligation de votre assureur est de remettre vos biens dans le même état qu’avant le sinistre. Il a le droit de privilégier la réparation ou le nettoyage avant le remplacement. Par exemple, si un vent violent endommage votre toiture, il réparera la partie endommagée, sans remplacer la toiture en entier.
En général, vous êtes libre de choisir le réparateur ou le marchand avec qui vous souhaitez faire affaire pour remplacer vos biens. Toutefois, avant d’aller de l’avant, il vaut mieux en parler avec votre assureur, car les politiques varient de l’un à l’autre. Plusieurs compagnies peuvent vous référer à des fournisseurs spécifiques avec lesquels ils ont pris certaines ententes.
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Source : Bureau d’assurance du Canada (BAC)