Page 4 - La Gatineau 28 mars 2013
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4 La         - JEUDI 28 MARS 2013
Seulement deux des municipalités de la région, Maniwaki et Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau, font appel exclusivement à des bureaux d’avocats locaux.
À l’inverse, 13 des 17 municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau font appel unique- ment à des firmes de l’extérieur, surtout de Montréal. Deux autres, Blue Sea et Gracefield, accordent une partie limitée de leurs mandats à des avocats locaux.
Les firmes de l’extérieur facturent un taux horaire très supérieur, mais comme ce n’est pas avec leur argent que les élus payent, mais avec celui de contribuables, ils ne regardent pas à la dépense.
C’est une forme de dilapidation des fonds publics. S’ils devaient payer avec leur propre argent, jamais ils n’accepteraient de payer le tarif des avocats de Montréal logés dans des bureaux rue Ste-Catherine.
Nos municipalités clament souvent qu’elles manquent de moyens mais quand
vient le temps d’embaucher une firme d’avocats, elles n’hésitent pas à payer 300 $ l’heure.
Cette désinvolture risque aussi d’avoir un effet d’entraînement désastreux. De plus en plus, les causes vont être plaidées à l’extérieur et notre Palais de justice don- nera de moins en moins de services.
On se fait gruger tranquillement. Ce qu’on a gagné péniblement, on va le perdre. Un jour on va se faire dire que notre Palais de justice n’a pas assez de vo- lume et on va se faire dire qu’il faut le fer- mer. Est-ce que c’est ça que nous voulons ?
Il faut arrêter d’envoyer notre argent ailleurs. Au moment où la région traverse une période économique difficile et que la création d’emplois se fait rare, il devient important de s’interroger sur nos pratiques en matière d’achat local.
Ce que les municipalités font présente- ment, c’est de payer le fort prix et de
siphonner notre richesse vers les grands centres.
Nos organismes de développement et nos municipalités ont toujours fait la pro- motion de l’achat local. C’est important pour l’économie de la région ont-ils tou- jours dit aux citoyens.
Alors pourquoi s’empressent-ils ensuite de gaspiller l’argent des citoyens en payant un coût exorbitant à des avocats de Montréal pour des services disponibles dans la région.
L’achat local n’est pas uniquement l’af- faire du citoyen. Au contraire. Chaque année, nos organismes, associations et municipalités dépensent des sommes im- portantes, à l’extérieur, pour des biens ou des services qui sont souvent disponibles localement.
Chaque fois qu’un dollar est dépensé à l’extérieur, ou versé à une entreprise ou un fournisseur qui ne crée pas
d’emploi localement ou n’a qu’une présence symbolique dans la région, chaque fois cette dépense contribue à appauvrir la ré- gion et à créer de la richesse et de l’emploi ailleurs. Avec notre argent.
Aujourd’hui, nos commerçants locaux peuvent concurrencer toutes les grandes chaines de magasins des grands centres urbains et Internet nous permet de compa- rer facilement les prix.
L’achat local ne peut plus être considéré comme un «encouragement» à l’endroit de nos marchands locaux, parce qu’il n’y a plus de frontière économique. L’achat lo- cal, aujourd’hui, c’est un exercice «éclairé» d’investissement dans notre avenir économique.
Et cet exercice, nos municipalités, orga- nismes et associations sont les premiers à avoir le devoir de le faire.
Jean Trépanier. Avocat.
« Enfin le monde commence à savoir où est Maniwaki. Je n’ai jamais vu autant de journalistes à Maniwaki depuis quelques temps, et pour toutes sortes de raisons, bonnes et mois bonnes.
La présente situation avec le dossier du Château Logue est sur la sellette et la ville qui est sous vérification depuis un certain temps.
Comme bien du monde je suis le dossier de près pour me faire une opinion du docu- ment concernant ma belle petite ville.
À entendre parler le monde et lire les mé- dias locaux et régionaux, le Château Logue et la Ville de Maniwaki c’est notre petite commission Charbonneau. Attention, ces gens là devraient suivre les informations que les gens compétents ont à expliquer.
Alors avant de crucifier tout le monde, faites-vous donc un devoir de suivre le dos- sier un peu complexe. À la ville lundi soir dernier sur une population d’environ 3 500 contribuables, seulement 28 personnes étaient présentes.
Pour celui et celle qui fait juste lire et écouter certains commentaires journalis- tiques de la presse écrite et parlée et qui n’ont pas toutes les informations véridiques et, sur- tout qui sont informés juste par tit-bout n’ont pas à émettre des commentaires agressifs envers une entreprise qui s’efforce de sur- vivre aux détriments d’une économie locale très diluée.
Il est vrai que tout le monde doit payer ses taxes, c’est primordial pour la survie d’une ville et la bonne gestion des affaires munici- pales. Cependant, avant de porter jugement faisons-nous un devoir de supporter des gens qui font tout en leur pouvoir pour sauver une entreprise qui procure bon nombre d’emplois dans la région.
                                                                         
N’oublions pas que nous sommes une très petite ville et chacun aurait bien besoin de l’autre, mais malheureusement, si le passé est garant de l’avenir que sera Maniwaki quelques années, peut-être Miniwaki.
J’ai assisté mercredi passé à la conférence de presse de monsieur Michel Lacroix, il nous a expliqué du mieux qu’il a pu à nous relater les difficultés de son entreprise privée, avait-il à le faire? Non mais le tort fait à son entreprise, à sa famille et sa réputation l’ont forcé à s’expliquer devant une meute de gens et de journalistes qui cherchaient à tout sa- voir pour ensuite rapporter les faits un peu à leur manière.
Cependant, pas un mot de ceux qui ont investit dans cette aventure, ceux qui ont cru en notre région, ils y ont investit temps, argent et énergie. Ils se débattent comme diable dans l’eau bénite pour sauver une éco- nomie très fragile pour Maniwaki.
Que ce soit la ville ou les investisseurs
privés, ils ont peut-être trop voulu en faire pour garder les emplois ici, aujourd’hui tout le monde cherche un bouc émissaire pour assouvir une ville qui essaye de maintenir la tête hors de l’eau.
M. Lacroix a eu l’audace de convaincre des investisseurs étrangers et locaux à inves- tir plusieurs millions de dollars dans un ma- récage à Maniwaki, un projet ambitieux qu’il a transformé en centre touristique attrayant pour les visiteurs d’un peu partout au monde.
Pour remercier ces investisseurs, au- jourd’hui M. Lacroix en plus de dépenser de l’argent qui probablement n’en reverra ja- mais la couleur, doit composé à défendre son intégrité, sa réputation en plus de la loyauté de son entreprise...
Quand au conseil de ville, elle doit aussi faire face à une publicité négative dont elle aurait bien pu se passer dans un temps où notre économie a bien besoin de garder ses énergies à autre chose que d’être sous vérifi- cation, cependant si les vérifications s’avèrent nons fondées, le conseil pourra toujours se péter les bretelles d’avoir pris les bonnes déci- sions sinon il en subira les conséquences et devra faire face à la musique.
Donc à tous ceux qui dénigrent les membres de sa communauté qui veut le bien de sa petite ville et des visiteurs, c’est à se demander si ces personnes seraient prêtes à prendre le siège du conducteur.
Posez-vous la question: Est-ce que je suis
prêt à investir temps, argent, énergie et négli- ger la famille pour que mes enfants, petits- enfants et tous les membres de ma famille puissent travailler à Maniwaki? Cela aux risques de se faire détruire par un simple article de journal dont on ne connait pas tous les détails.
Pourquoi faut-il trouver un coupable? Pour lui taper sur la tête? Ou assouvir son instinct, de j’ai entendu dire et des, ça l’air que, y paraîtrais que...
Lundi soir le conseil a adopté la résolution de résilier le bail entre la ville et le Château Logue, concernant la passerelle. Quant à moi, c’est une bonne décision puisque du début, cet attrait touristique que tout le monde se sert (traverse piétonnière, photo mariage, VTT, motoneige, golfeurs, unité d’urgence, etc, etc, etc, aurait dû être entiè- rement défrayée par la ville pour se site enchanteur.
Enfin, j’ai mon opinion et comme payeur de taxes, et homme d’affaires je ne cherche- rai pas à savoir qui a tort ou qui a raison et peu importe ce qu’il adviendra de ce dossier, je ne jugerai, ni dénigrerai personne qui aura oser le bien de ma belle petite ville en chan- geant un marécage en terrain de golf en plus d’un centre de villégiature dont nous pou- vons être fier. »
                                                                  
                                      
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                    : Denise Lacourcière
                       Pierre Vallée Collaboration spéciale de Destinée DeCottret
Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax 130, Adrien-Robert
Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement No. 0535.
Dépôt légal :
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