Page 29 - La Gatineau 25 avril 2013
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JEUDI 25 AVRIL 2013 - La Gatineau 29
Marie-Claude Rousseau fait découvrir son univers
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Coloré, rigolo, qui fait du bien. Bienvenue dans l’univers de Marie-Claude Rousseau. Un univers fait de légendes, de contes et de mondes enchantés. L’artiste présente ses œuvres à la bibliothèque J. R. L’Heureux. Le public est venu à sa rencontre, jeudi 18 avril, à l’occasion du vernissage.
Marie-Claude Rousseau a pris son premier pinceau à l’âge de 7 ans, lorsqu’elle a commencé des cours de peinture à l’huile et d’aquarelle. Mais l’artiste en herbe avait hâte de délaisser le côté académique pour développer son propre style. «C’était très encadré, avec une méthode traditionnelle, ex- plique-t-elle. Ça m’énervait, je savais déjà que je voudrais faire quelque chose de différent. Mais il faut passer par là. C’est un peu comme apprendre à écrire avant de faire de la poésie.»
design graphique.
Nouvelle entreprise
Installée à Maniwaki avec son mari
et son fils depuis un an, Marie-Claude Rousseau n’en est pas à sa première exposition dans la région. Depuis le 10 avril et jusqu’au 10 juin, les visiteurs de la bibliothèque peuvent voir des laminées de ses toiles originales. «C’est moins cher et cela illustre bien mon travail, explique-t-elle. J’ai aussi des aimants pour frigo, cartes de sou- hait, impressions sous verre.»
Marie-Claude Rousseau est une femme positive, rêveuse et ça se ressent à travers ses peintures. Elle définit son style comme étant «coloré, joyeux, surréaliste. La vie m’inspire, la nature, la cosmogonie, les légendes». Il y a quelque chose de cosmique et d’aquatique dans ses toiles.
En janvier dernier, Marie-Claude Rousseau a lancé son entreprise «L’atelier numérique», grâce à la me- sure de Soutien aux travailleurs auto- nomes, du Centre local d’emploi. Elle propose plusieurs services : graphisme, formation à Photoshop et autres,
Marie-Claude Rousseau a fait ses armes dans différents domaines artis- tiques, des expériences enrichissantes qui lui ont permis d’évoluer rapide- ment. «J’ai fait des études en art visuel et suivi des cours de haute-couture, explique-t-elle. Quand je suis allée à l’université, ça a donné des sculptures cousues, les «SculptCoutures». Cette col- lection m’a amenée loin, l’une des œuvres a été achetée par le musée de Québec.»
Marie-Claude Rousseau à côté de l’une de ses toiles. Elle présente ses œuvres à la biblio- thèque jusqu’au 10 juin.
Arrivée à Montréal, l’artiste a emprun- té un autre chemin : celui de l’art numé- rique, qui l’a emmené ensuite vers le gra- phisme. «C’était ce que je faisais avant mais en mieux car je pouvais animer les
personnages que je créais.»
Passionnée, elle a travaillé pour la pu-
blicité, le cinéma, l’animation, etc. Marie- Claude Rousseau a aussi transmis son savoir en donnant des cours, surtout en
peintre-illustrateure, recycréatrice. «Ça marche bien, commente Marie-Claude Rousseau. Si j’ai le temps, je voudrais aussi relancer la créa- tion de vêtements à partir de matériaux recyclables, comme je l’avais fait il y a 25
ans.»
239, ch. Principal Ste-Thérèse-de-la-Gatineau (Québec) JOX 2XO
Tél. : (819) 449-4541 Courriel : n.s.morin@ireseau.com Site web : www.scierie-msg.com
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Le 1er juin, le Relais pour la vie reviendra à Maniwaki. Une activité de levée de fonds au profit de la Société canadienne du cancer. D’ici là, chaque semaine, nous vous dresserons le portrait de personnes qui sont passées par la terrible épreuve du cancer. Une rubrique présentée en collaboration avec Pierre Myre, directeur communication et marketing du Relais pour la vie à Maniwaki, et CHGA-FM.
Dixième témoignage, celui de Réal Larose. Le diagnostic est tombé au prin- temps 2007, après un examen de routine : cancer du système lymphatique. «J’avais des symptômes mais je n’y ai pas prêté attention, explique-t-il. Dans ce type de cancer, il y a trois grades, du moins sé- vère au plus sévère, selon le moment où il est détecté. En ce qui me concerne
j’étais au stade trois c’est-à-dire le plus grave. Je suis donc allé en chimiothérapie.»
Réal Larose a dû suivre un traitement pendant trois ans, aux trois semaines, au centre hospitalier de Hull, pendant huit mois, puis aux deux mois et ensuite aux six mois. Malgré cette épreuve, il a fait de l’optimisme sa principale arme. «Le pire ennemi de quelqu’un qui est affecté par le cancer c’est l’anxiété, selon lui. Cela ne favorise pas une meilleure gué- rison. Il faut un programme qui permet le rétablissement, que ce soit des exer- cices physiques ou une meilleure alimentation.»
Ce qui l’a aidé aussi, c’est que Réjean Larose a eu «plusieurs bonheurs à tra- vers tout ça. D’abord, une voisine qui avait eu le cancer. Après plusieurs rémis- sions, je la voyais toujours sur son trac- teur en train de faire ses travaux à l’exté- rieur, c’était une belle inspiration. J’ai
aussi dans mon entourage des personnes ayant une formation en nutrition qui m’ont guidé, car les traitements altèrent le goût.»
Son dernier traitement remonte au prin- temps 2012. Malheureusement, son can- cer n’est pas guérissable, mais les méde- cins peuvent tout de même le freiner voire l’arrêter pendant une longue pé- riode. «Les traitements sont pointus, pré- cise Réal Larose. D’après les recherches, la période de latence peut aller de six à dix ans, selon les personnes.»
Alors le samedi 1er juin, venez marcher au profit de la Société canadienne du cancer. Les survivants et survivantes du cancer sont aussi invités à participer en grand nombre. Inscription auprès de Diane Larche au 819-449-1683, Louise Joly au 819-449-4135, Lise Pelletier au 819-449-2072, Georges Carle au 819- 449-5196. Il y a aussi le site relaispourla- vie.ca
Histoires de survivants du cancer


































































































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