Page 34 - La Gatineau 19 septembre 2013
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34 19 septembre 2013 La Gatineau Sports
NICOLAS BEAUMONT
Une bactérie le plaque à l’hôpital
THÉÂTRE DU BLISSE Humoristes recherchés
LA GATINEAU - Triste nouvelle pour le jeune Nicolas Beaumont. Alors qu’un avenir prometteur s’ouvrait devant ce joueur de football talentueux, une bactérie au cœur l’a obligé à se faire opérer la semaine dernière.
La bactérie en question était en train de lui manger une valve du cœur. Les médecins ont dû lui installer une valve mécanique. Heureusement, son état de santé a fini par se stabiliser.
Restera à savoir quelles seront les conséquences sur la carrière sportive de cet étudiant-athlète âgé de 20 ans. Interviewé par La Presse, son père Mario Beaumont a déclaré notamment qu’il «ne pourra plus pratiquer des sports de contact».
Nicolas Beaumont, quart-arrière originaire de Maniwaki, a été un joueur vedette chez les Griffons du Cégep de l’Outaouais pendant trois saisons avant d’être recruté par le Vert et Or de Sherbrooke. Lorsqu’il était élève à la Cité étudiante, il avait permis à son école
▲ Suite à une opération du cœur, le jeune Nicolas Beaumont devra probablement faire le deuil de sa passion : le football.
d’accéder pour la première fois de son histoire à une finale de la ligue scolaire régionale de football en 2009.
BLUE SEA - Le Théâtre du Blisse (TDB) se lance dans le recrutement d’hu- moristes et d’auteurs intéressés à faire par- tie d’une revue humoristique qui sera pré- sentée en février et mars 2014, au Centre multiculturel de Messines sous le thème «Le Blisse qui rit».
Les candidates et candidats n’ont qu’à monter un numéro d’une durée de 5 minutes ou de 10 minutes tout au plus, sous la forme individuelle ou en duo, trio ou quatuor. Les candidates et candidats ont jusqu’au jeudi 31 octobre, à 16h, pour signifier leur intérêt à ce projet.
Si les artistes de la Vallée-de-la- Gatineau témoignent un intérêt certain pour cette belle aventure dans le monde du rire, le TDB tiendra des auditions en novembre prochain afin de bien rôder le spectacle qui sera présenté une fois la semaine. Les intéressés peuvent s’inscrire dès maintenant, par courriel seulement, à jlacaille@sympatico.ca
Le théâtre
Les répétitions se poursuivent pour la pièce «Quand on part d’ici, on s’en va tous à la même place» de l’auteure Anne-Marie Doyon, de Bouchette. Les représentations débuteront à la fin d’octobre au Centre multiculturel de Messines.
La pièce regroupe des comédiennes et
comédiens de chez nous : Nathalie Séguin de Gracefield, Martine Lepage de Maniwaki, Jacqueline Crêtes de Cayamant, Céline Tremblay de Blue Sea, Kathia Trottier de Maniwaki, Carole Lafontaine de Messines, Nathalie Lapointe de Messines, Mathieu Servant de Montcerf-Lytton, Michel Cyr de Maniwaki, Stéphane Granat de Montcerf- Lytton et Bobby Whelan de Maniwaki. La mise en scène est signée Anne-Marie Doyon et Jean Lacaille, adjoint.
Avril et mai
Les comédiennes Suzanne Veillette, de Montcerf-Lytton, et Louise Bujold, de Maniwaki, camperont respectivement les rôles de Thérèse et Ginette, dans la dra- matique de Jean Lacaille «Les deux font la paire», qui prendra l’affiche du TDB en avril et mai 2014.
Été 2014
La comédie légère «Les funérailles de Léon» sera présentée en juillet et août 2014 au Centre multiculturel de Messines. Les comédiennes et comédiens de la Vallée-de- la-Gatineau qui seraient intéressés à jouer dans cette pièce n’ont qu’à le faire savoir au directeur artistique du TDB, Frédéric Mercier (819-463-4360) ou au directeur de la troupe Jean Lacaille (819-463-0633).
Les rites funéraires
L’importante mise en scene des adieux
Depuis toujours, l’humain est confronté à Ia mort, à cet événement qui fascine et effraie, à cette etape à laquelle il ne peut échapper. De tout temps, les hommes se sont rassemblés devant l’inéluctable mort des leurs et se sont dotés de rituels pour marquer leur appartenance à Ia communauté, pour braver ensemble l’inexplicable.
Devant cette multitude de questions toujours engendrées par Ia mort, il est probable, et souhaitable, que les humains continueront de se regrouper et de respecter certains gestes, certains codes pour regarder Ia mort en face, se soutenir et ainsi entrer dans leur deuil.
Avant l’urbanisation
Au Québec, à l’époque où les villes ne resonnaient pas encore sous le bruit des moteurs, des marteaux-piqueurs et des sirènes, le deuil était davantage entendu par Ia communauté. Les cloches du tocsin emplissaient l’air ; les chevaux faisaient résonner leurs sabots sur Ia route menant au cimetière. Les manifestations de Ia mort et du deuil étaient audibles de tous.
Les endeuillés arboraient le noir et les veuves portaient le deuil. Sur les portes des maisons où Ia mort avail frappé, chacun pouvait voir un morceau d’étoffe noir, tendu. La mort était partagée avec Ia communauté, on Ia voyait, on l’entendait, on était conscient de sa présence parmi les siens.
À l’intérieur des maisons, de façon plus intime, d’autres rituels entourant Ia mort étaient effectués. Ainsi, lorsqu’un malade sentait sa fin approcher, on appelait le prêtre qui venait lui offrir l’extrêmeonction ainsi que le viatique, cette dernière communion du mourant avec le corps du Christ.
Après le décès, avant Ia mise en terre, le rituel voulait que Ia famille respecte trois jours de veille à Ia maison. Les adultes comme les enfants avaient alors Ia possibilité de voir, de toucher, de se recueillir près du corps du défunt. La mort, faisant partie de Ia vie, n’était pas tabou mais partagée.
À I’ère de Ia mondialisation
Depuis les années 1960, Ia religion est vécue davantage individuellement que collectivement. On a conservé certains rites, mais nous nous y attardons peu. La mort est toujours mystérieuse, importante, mais elle est devenue une étape que I’on vit dans l’intimité, de façon personnelle. Le choix de Ia crémation comme option de fin de vie contribue à une diminution des rituels entourant Ia mort. Le corps est peu ou pas du tout exposé, Ia cérémonie religieuse est brève et les endeuillés doivent bien vite retoumer à Ia réalité de leur vie, souvent sans avoir eu le temps de réellement plonger dans leur deuil.
Aujourd’hui, Ia science et Ia médecine sont avancées au point de guérir des maladies, mortelles il y a quelques années, et même de cloner des êtres humains. La mort est souvent perçue comme un échec plutôt que comme Ia fin naturelle de tout être humain. Mais qu’on Ia ritualise ou pas, Ia mort est toujours dans nos vies et restera le plus grand des mystères de l’existence.
CHRONIQUE
COURSE DESTINATION FORÊT C’est le temps de voter
LA GATINEAU - Mission accomplie pour les cinq finalistes de la Course destination forêt 2013 ! Muni d’un budget de production et soutenu par un cinéaste professionnel-accompagnateur, chacun d’eux a relevé le défi de réaliser cet été un court-métrage documentaire sur le thème «LA FORÊT : TA matière première».
Du 16 septembre au 18 novembre prochain, la population de l’Outaouais est invitée à visiter le site internet du concours afin de visionner les cinq films et de voter pour son film préféré.
Le candidat de la Vallée-de-la- Gatineau, François Quirion, 16 ans et étudiant à l’école polyvalente Le Carrefour, a fait la connaissance d’un artisan algonquin. Son film «Écoute, regarde et apprend» nous invite à entrer en douceur dans l’univers d’un fabricant de tambour traditionnel améridien.
La Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire public del’OutaouaisetleRéseaudesentreprises du secteur du bois de l’Outaouais sont les
organisateurs de cette troisième édition de la Course destination forêt. Ce concours, en plus de favoriser la création d’outils originaux de promotion de la culture forestière en Outaouais, permet à des jeunes du 2e cycle du secondaire de travailler sur un projet cinéma hors de l’ordinaire et leur offrir une expérience valorisante qui les amène à découvrir le secteur forestier de la région.
En plus de vivre une expérience inoubliable, les cinq cinéastes en herbe courent la chance de gagner le Grand prix du jury, d’une valeur de 2 000 $ ainsi que plusieurs autres prix, dont le Prix du public, d’une valeur de 500 $.
Une soirée de gala aura lieu le 26 novembre prochain à la Maison de la Culture de Gatineau au cours de laquelle on rendra hommage à ces jeunes et on décernera tous les prix.
C’est le temps de voter pour votre film préféré en vous rendant à l’adresse suivante : http://www.crrnto.ca/ course2013/


































































































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