Page 16 - La Gatineau 7 novembre 2013
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16 7 novembre 2013 La Gatineau
DÉJEUNER DU CAPITAINE
Près de 42 000$ pour l’hôpital
MANIWAKI - Avec 41 934$ de dons, la remise en place du «Déjeuner du capitaine» est un succès. Près de 700 personnes se sont rassemblées au Rabaska, jeudi dernier, afin de supporter le nouveau service d’oncologie qui ouvrira d’ici quelques semaines à l’hôpital de Maniwaki. L’objectif de 20 000$ a largement été dépassé. À noter que la totalité des dons iront à la cause.
C’est le capitaine Richard Tremblay, directeur du poste de la Sûreté du Québec Vallée-de-la-Gatinteau, qui a eu l’idée de relancer ce déjeuner. «J’en ai parlé à l’agente Gaétane Lacroix et j’avais eu vent du projet de création d’une unité d’oncologie à l’hôpital, explique-t-il. J’ai rencontré la directrice du Centre de santé, Sylvie Martin, qui m’a présenté le projet avec dynamisme. Cette cause ne peut pas ne pas nous rejoindre. On connaît tous des gens qui ont besoin, ou ont eu besoin, de chimio. C’est très dur et ça l’est encore plus quand il faut aller jusqu’à Gatineau. Ce service est mis en place pour les gens de la région.»
Tout le monde était invité à participer au déjeuner. Policiers, gens d’affaires, citoyens et
même quelques candidats aux élections municipales étaient présents pour la bonne cause.
Auparavant, des constats de dons avaient été distribués dans la communauté, en particulier pour les personnes ne pouvant pas être présentes au déjeuner.
L’unité locale d’oncologie permettra d’offrir certains traitements de chimiothérapie aux gens de la région, qui n’auront plus à aller jusqu’à Gatineau. Le Dre Audrey Bertrand coordonnera ce service qui devrait entrer en fonction avant Noël.
L’argent du déjeuner contribuera à l’aménagement des locaux et l’achat de matériel spécialisé. «Cela fait partie du volet communautaire attaché au travail des policiers, commente Richard Tremblay. On soutient d’autres causes, via d’autres activités comme le tournoi de golf et des policiers sont impliqués dans plusieurs causes personnellement. Quand j’étais en poste ici autrefois, j’avais déjà constaté que les gens sont très généreux. J’ai beaucoup bougé au Québec et je n’ai jamais vu une région aussi généreuse.»
Sylvie Dejouy
▲ De gauche à droite : l’agente Gaétanne Lacroix, le capitaine Richard Tremblay, Dre Audrey Bertrand, Sonia Cronier propriétaire du Rabaska, la directrice du Centre de santé Sylvie Martin.
51 policiers, 21 civils
Le capitaine Tremblay
MANIWAKI - Richard Tremblay est originaire de la rive sud de Québec, plus précisément de St-Romuald. Il a débuté sa carrière à l’unité d’urgence de Baie-Comeau, en 1988, comme patrouilleur. Le début d’une longue carrière au sein de la Sûreté du Québec.
Transféré dans le nord au poste de Schefferville, toujours comme patrouilleur, les mutations l’ont ensuite mené sur les postes autoroutiers de Québec-Métro comme patrouilleur puis à Maniwaki comme superviseur de relève (actuel grade de sergent).
Richard Tremblay a ensuite enchaîné les expériences : superviseur du district de Rimouski, Bas St-Laurent, Iles de la Madeleine, comme sergent ; directeur de poste à Trois- Pistoles comme lieutenant ; adjoint au commandant au district Mauricie, centre du Québec, comme capitaine ; directeur de poste comme capitaine dans la MRC d’Arthabaska (Victoriaville) ; chef du bureau de la surveillance du territoire Mauricie, Centre du Québec, comme inspecteur ; responsable du bureau du directeur général adjoint à Montréal comme inspecteur chef.
Depuis juin, il est directeur de poste à Maniwaki, afin d’y terminer sa carrière. Après 25 ans de service, il lui reste 5 ans d’activité. «J’ai demandé à être transféré ici, explique-t-il. Il y avait toute une réorganisation au niveau du quartier général. J’ai demandé Maniwaki pour la qualité de vie et afin de revenir sur le terrain. L’Etat major a donc accepté ma demande. De plus, ma conjointe est d’ici et j’avais acheté un terrain dans la région en 2009 afin d’y vivre ma retraite.»
Après plusieurs changements de direction au poste de Maniwaki, Richard Tremblay devrait
apporter de la stabilité. Il se dit très agréablement surpris depuis qu’il a pris ses fonctions : «On a du bon personnel, des gens engagés. Les priorités ont déjà été mises en place donc il faut les poursuivre.»
Ce que Richard Tremblay attend de ses policiers : intégrité, service, professionnalisme, respect, qui sont les valeurs de la Sûreté du Québec. Parmi les priorités, il y a la lutte contre les trafics de drogue, les crimes contre la propriété, comme les vols, l’économie souterraine, l’insécurité routière.
«Il faut aussi assurer une présence policière, selon Richard Tremblay. Développer des liens avec les partenaires et la communauté par le biais d’activités. Nous ne sommes pas là uniquement pour les infractions. Il faut appliquer le modèle de police de proximité, comme par exemple le parrainage d’un agent référent avec une municipalité. Nous voulons nous rapprocher des citoyens et élus afin de connaître les préoccupations.»
D’ailleurs, pour la SQ la collaboration des citoyens est très importante et permet souvent de déboucher sur une enquête.
Sylvie Dejouy
MANIWAKI - Le poste de Maniwaki compte 51 policiers et 6 civils. Après le directeur du poste, il y a son adjoint, le lieutenant Sylvain Desjardins qui s’occupe des opérations.
Le sergent Robert Chalifoux est responsable des relations avec la communauté ; le sergent Pascal Mongeon responsable des enquêtes ; Gaétane Lacroix, agente de relation communautaire, joue surtout un rôle de sensibilisation.
Il y a cinq superviseurs de relève avec leurs équipes de travail (sept personnes par équipe).
L’agent de liaison judiciaire fait le lien avec le palais de justice. Il s’agit de Denis Nault, actuellement remplacé par Aline Chalifoux.
Le sergent Alain Hébert, agent de liaison autochtone, fait le lien avec Kitigan Zibi et Lac Barrière. Par ailleurs, ces derniers mois, 11 policiers ont été ajoutés pour assurer la desserte policière de Lac Barrière.
Il y a aussi un préposé à l’intervention en milieu scolaire, rattaché au bureau des enquêtes.
Une équipe multi de trois personnes (un sergent et deux agents) s’occupe du récréotourisme (VTT, motoneiges, bateaux). Ils ont aussi pour mandat de travailler au rapprochement avec la communauté et sont souvent affectés pour assurer la sécurité routière là où il y a des demandes des citoyens.
Côté civil, il y a une technicienne en administration et cinq employés de soutien en administration.
Les policiers interviennent sur l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau soit 17 municipalités et 5 territoires non organisés, 225 km de routes. Il y a trois relèves, jour et nuit. Ils répondent quotidiennement aux appels des citoyens, contrôlent la sécurité routière et mènent des enquêtes. Ils sont aussi supportés par le bureau d’enquête régional district Outaouais à Gatineau.
Sylvie Dejouy
Changements au poste
MANIWAKI - Des travaux ont été effectués dernièrement au poste de la SQ. Le stationnement a été agrandi pour le personnel et les véhicules de police : 5 de plus pour les véhicules policiers, 7 pour les employés et un enclos pour mettre bateaux, motoneiges et VTT en sécurité.
Pour faire face à l’augmentation des
effectifs, il a fallu réorganiser les vestiaires. Le mobilier et les espaces de travail ont été réaménagés.
Une phase 2 est prévue. Il s’agira notamment d’ajouter des casiers pour les pièces à conviction et de réaménager les cellules.
Sylvie Dejouy


































































































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