Page 11 - La Gatineau 31 juillet 2014
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La Gatineau 31 juillet 2014 11 Zøg, l’histoire qui vient d’un rêve
DEUXIÈME ROMAN DE PASCAL CHAUSSÉ
LA GATINEAU - «C’était le rêve le plus précis de ma vie», c’est ce qu’a mentionné Pascal Chaussé, car en effet, l’histoire de Zøg, son nouveau roman, vient directe- ment d’un rêve qu’il a fait il y a de ça envi- ron 5 ans. L’auteur de Petites trahisons (2010), a rêvé à l’histoire de Zøg alors qu’il était en attente de nouvelles d’une maison d’édition pour son premier roman. Un rêve dont il ne pouvait se débarrasser tel- lement l’histoire était claire.
Question de style
Ceux qui ont lu son premier roman seront étonnés de lire sur la première de couverture de Zøg qu’il s’agit d’un roman de science-fiction. L’auteur tient cepen- dant à apporter une nuance, puisque l’his- toire de Zøg ne contient ni dragon, ni alien, ni guerre. C’est plutôt un environ- nement très grand où toutes les possibilités sont ouvertes, contrairement au premier, Petites trahisons, qui se déroulait dans une petite ville, donc un endroit très serré et petit pour l’écriture.
4 ans plus tard, Pascal Chaussé insiste sur le plaisir d’écrire : «J’ai vu mon travail sur mon premier roman comme étant une occasion de m’accomplir et j’en suis très fier. Zøg, même si je travaille de façon assez structurée, c’est que du «fun» et je crois que ça paraît quand on le lit». La science-fiction est là, certes, puisque l’his- toire se déroule dans le futur. Les plus perspicaces (!) devineront probablement les analogies avec la réalité d’aujourd’hui, ce qui rend cette histoire très accessible pour ceux qui ne sont pas nécessairement amateurs de la science-fiction comme telle. En revanche, les amateurs de ce type de littérature seront sans doute comblés également. «Mon livre n’est pas au service de la science-fiction, mais la science-fic- tion dans mon livre est au service de l’hu- mour avec lequel j’écris».
La création VS le succès
Le succès de Zøg a une importance relativement moindre pour Pascal, puisque pour lui, le fait de passer par
▲ Ce n’est pas une simple botte de radis à côté d’un livre. Pour en savoir plus, il faut lire Zøg.
Ancré dans la région
Pascal Chaussé est un auteur de la Haute-Gatineau et tient à le mentionner, même si son livre, selon lui et en toute humilité, a une plus grande portée que Petites trahisons. «Zøg est exportable et il ira où il doit aller», a-t-il mentionné. «Mais pour moi, la base reste ici, où je vis et où je l’ai écrit». C’est d’ailleurs par son passé de journaliste et de père de famille qui a dû faire apprécier la lecture à ses enfants pour l’école, que le goût de l’écri- ture d’histoires est né. Pour lui, la promo- tion dans la Vallée-de-la-Gatineau, les rencontres d’auteurs et le tour des biblio- thèques n’est pas une option. C’est une
occasion de partager ses créations, et au-delà de ça, sa passion.
Pour se procurer Zøg, il est possible de contacter Pascal directement au 441-7249 ou sur la page Facebook du roman (www. facebook.com/LeZog). L’auteur se fera un plaisir d’aller vous le livrer personnelle- ment et d’y inscrire une dédicace. Quelque part au début du mois d’août, il sera pos- sible de se le procurer en librairies égale- ment, juste avant le lancement qui devrait avoir lieu à Maniwaki au début du mois de septembre. Entrez dans l’univers de Pascal Chaussé, «faites partie du club Zøg... !».
Émélie Cadieux
toutes les étapes de l’édition est déjà un grand succès. Son éditeur, Marcel Broquet, reçoit environ un manuscrit par jour et de ça, à chaque année, entre 15 et 20 sont publiés. «Quand tu te fais dire «non» chez un éditeur, c’est un peu humiliant. Un livre, ce n’est pas ce que tu fais, c’est ce que tu es».
C’est probablement pour- quoi Pascal Chaussé est si fier quand les gens lui témoignent leur appréciation, suite à leur lecture. Selon lui, tout l’effort mis dans la rédaction d’un roman est jus- tifié non seulement par ceux qui se procurent le livre, mais par les bons mots qui suivent.
▲ Pascal, à l’ouverture des boîtes de Zøg. Ne trouvez-vous pas qu’ils ont fière allure ensemble?
HOMMAGE
Une salle municipale au nom de Gérald Gauthier
BLUE SEA - La municipalité de Blue Sea a rendu hommage à l’un de ses bâtisseurs, M. Gérald Gauthier. Pour l’occasion, la salle municipale de Blue Sea s’appellera dorénavant «Salle Gérald-Gauthier».
C’est en présence de plusieurs membres de la famille Gauthier, ainsi que des conseillers municipaux, que le maire de Blue Sea, M. Laurent Fortin, a apposé la plaque nominative officielle. Pour des rai- sons de santé, M. Gauthier n’a pu être pré-
sent à la cérémonie.
«C’est un honneur pour moi de dévoiler cette inscription au nom d’un homme qui a marqué près d’un demi-siècle de notre histoire, a déclaré le maire. Fidèle, humble, discret, objectif, engagé et efficace, voilà quelques-unes des nombreuses qualités de M. Gauthier.»
Père de dix enfants et marié à Suzanne Ledoux, M. Gérald Gauthier a œuvré au
sein de la municipalité pendant près de 45 ans, d’abord comme responsable de la comptabilité, dès l’âge de 18 ans.
Il a par la suite assumé les fonctions de secrétaire-trésorier, jusqu’à sa retraite en 1994. Outre son travail à la municipalité, M. Gauthier a toujours trouvé le temps de s’impliquer dans sa communauté et dans sa région à plusieurs titres : président de la Fabrique de la paroisse St-Félix, membre fondateur du foyer pour personnes âgées de
Gracefield, commissaire scolaire et membre actif des Chevaliers de Colomb, pour n’en citer que quelques-uns.
En terminant, le maire Fortin a souligné que la contribution de M. Gauthier est une source d’inspiration pour toute la commu- nauté : «Blue Sea a été reconnue en mai comme municipalité amie des familles et des aînés. Aujourd’hui, toute notre amitié va à M. Gauthier et à sa famille.»
▲ La salle municipale de Blue Sea s’appellera dorénavant «Salle Gérald-Gauthier», en l’honneur de celui qui a consacré près de 45 ans de sa vie aux affaires municipales. Le maire Laurent Fortin et le conseiller Christian Gauthier (fils de Gérald) tiennent la plaque officielle, en compagnie de la famille et des membres du conseil. M. Gauthier n’a pu participer à la cérémonie pour des raisons de santé (photo Marc Grégoire).


































































































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