Page 22 - La Gatineau 29 janvier 2015
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22 29 janvier 2015 LaGatineau
Quels sont vos
plus beaux souvenirs de la Pakwaun ?
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▲ Robert Coulombe, maire de Maniwaki
▲ Michel Merleau, préfet de la MRC
▲ Gaétan Bussières, animateur à CHGA
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Coup d’envoie de la Pakwaun ce jeudi. Pendant quatre jours, la communauté est invitée à se rassembler pour s’amuser grâce à une foule d’activités et célébrer ce festival ancré dans nos traditions depuis 43 ans.
Retrouvez tout le programme dans notre édition de cette semaine. On a par ailleurs demandé à plusieurs membres de leur communauté de se plonger dans le passé et de nous raconter quels sont leurs plus beaux souvenirs de la Pakwaun.
«Ma première Pakwaun, celle que le Club Richeulieu la Québécoise a monté il y a cinq ans, quand le club a repris en main la Pakwaun. J’étais présidente. On a travaillé fort. C’est une satisfaction un peu personnelle. Il y a aussi quand j’ai fait le bonhomme siffleux. On n’en avait pas. Je voyais les enfants, j’ai décidé de prendre le costume, c’est un beau souvenir.»
«Lorsqu’il y avait le magushan, un repas indien. Il y avait foule, entre 400 et 600 personnes. Ce repas était préparé par des Autochtones. Il y avait du caribou, du castor, de l’ours, de la perdrix, du chevreuil, de l’orignal. C’était délicieux. C’était colossal comme préparation. Ça a disparu il y a au moins 15 ans.»
«Mes plus beaux souvenirs, c’est quand j’ai animé la soirée du Choix des Fleurs durant cinq ans. J’ai aussi connu le transfère du théâtre Azur au Centre sportif Gino Odjick. C’était mes plus beaux moments, de voir le talent des jeunes filles. Bien sûr il y a aussi les autres activités. L’hiver ne serait pas le même sans la Pakwaun. C’est une période importante qui permet aux gens de festoyer.»
«Les dimanches après-midi à l’aréna, quand il y avait des compétitions d’hommes forts, de bouillotte de thé, etc. Il y avait du monde, des milliers de personnes. Et le magushan aussi, organisé par la famille Côté. Ce repas était tout à fait fantastique. J’ai bon espoir qu’on pourra revenir à une formule semblable l’an prochain. On doit miser sur la dimension culturelle et patrimoniale de la région.»
«Au début c’était surtout le côté rassembleur. Quand on retrouvait des amis du secondaire. Aujourd’hui j’aime encore voir le monde qui vient juste pour la Pakwaun, c’est comme des retrouvailles. Mais je le vis aussi différemment avec mes enfants.»
«Ce qui me manque à la Pakwaun, c’est les rassemblements de gens, des gens de l’extérieurquiviennentàManiwaki,desgens aussi anciennement d’ici. La Pakwaun, c’est souvent le théâtre de grandes retrouvailles pour beaucoup de monde. La Pakwaun, c’est une pause importante dans cette période hivernale. À la base, c’est de voir beaucoup beaucoup d’enfants profiter de toutes les activités. Chapeau et bravo aux bénévoles.»
«Il y a la Mascarade. C’est cute avec les enfants déguisés. Certains ont des super beaux costumes. Ils ne reçoivent pas des gros cadeaux mais des prix symboliques de participation. Une année, toutes les mascottes étaient là. Il y a aussi le souper de saucisses Chez Martineau qui est un incontournable. La Pakwaun amène du monde et on rêve de les voir rester ici.»
▲ Madeleine Saumure, président du Club Richelieu la Québécoise
▲ Mélanie Marchand et son fils Audric
▲ Michel Riel, journaliste à CHGA
▲ Emmanuelle Michaud et Agathe St-Amour
Construction du palais de glace : deux jours de plus
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
MANIWAKI - Le dessinateur du palais de glace de la Pakwaun 2015 et directeur du chantier, Bernard Danis, a confirmé que lui et ses hommes y travailleraient 12 au lieu de 10 jours cette année.
Les dimensions seront peut-être légèrement supérieures à l’an dernier alors que la structure avait environ 40 pieds de largueur. «On essaye de rester entre 9 et 11 palettes de glace qui comprennent chacune 260 blocs, a spécifié Bernard Danis. Les blocs sont livrés de Montréal. Nous avons enterré la glace sous la neige pour que la température ne l’abime pas. On sort les blocs au fur et à mesure de nos besoins.»
En main d’œuvre, la construction occupera l’équivalent de 5 hommes à 8h par jour durant 12 jours, beau temps, mauvais temps.
Durant le reste de l’année,
le chef de chantier et
dessinateur Bernard Danis
est opérateur en hygiène du
milieu à la ville de Maniwaki.
Il a commencé son aventure
avec les blocs de glace à la
Pakwaun à titre bénévole il y
a environ 30 ans au début des
années 80. «On faisait cela
une gagne d’amis ensemble et
on se faisait prêter la
machinerie. On allait faire
notre glace sur le lac Blue Sea
et on l’apportait avec de gros
camions fermés. Et on
construisait le tout les soirs
bénévolement. On faisait de
belles structures. Un moment
donné, le bénévolat s’est
essouff lé il y a une vingtaine
d’années et quelques années
plus tard on m’a demandé de
reprendre du service pour la ville de Maniwaki.
▲ Le dessinateur du palais et chef de chantier, Bernard Danis (troisième en partant de la droite) en compagnie de son équipe devant la structure en construction.
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