Page 20 - La Gatineau 26 février 2015
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20 26 février 2015 LaGatineau
USINE DE RÉSOLU À MANIWAKI
Reprise temporaire du 2e quart
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - La semaine dernière, les employés de la deuxième faction à l’usine de Produits forestiers Résolu (PFR) à Maniwaki ont été rappelés au travail de façon temporaire, a confirmé Karl Blackburn, directeur principal, affaires publiques et relations gouvernementales pour le Canada chez PFR.
«On est reparti sur un deuxième quart de travail la semaine passée pour les trois prochaines semaines et après ça on va retomber sur une faction pour les semaines suivantes, alors c’est vraiment en fonction des inventaires que l’on réussit à avoir, a précisé M. Blackburn. La température peut avoir une influence sur la suite, l’accès à la fibre aussi...»
Le porte-parole de PFR a reconnu que cette reprise s’effectuait notamment avec du bois provenant de l’entente conclue récemment avec l’Office des producteurs
de bois du Pontiac mais que les volumes en provenance du Pontiac sont faibles. Il a par ailleurs aussi justifié la reprise fragile à l’usine de Maniwaki par l’absence d’entente avec l’Office des producteurs de bois de la Gatineau et les difficultés d’approvisionnement dans le secteur du Lac Barrière en raison de «la problématique avec les discussions qui doivent avoir lieu entre le gouvernement et la communauté autochtone dans ce secteur-là».
Karl Blackburn a spécifié qu’il n’y avait eu aucune autre rencontre de négociations avec l’Office des producteurs de bois de la Gatineau depuis la fin de la conciliation. «Tout est une question de prix, a fait valoir le porte-parole de PFR, à partir du moment où l’on veut s’entendre avec eux autres comme on l’a fait avec les gens du Pontiac, du Saguenay, et une partie des gens de l’Abitibi, on est capable de s’entendre à un prix qui est économiquement viable pour tout le monde. L’enjeu principal, c’est le coût.»
Interrogé à savoir pourquoi les prix
offerts par PFR en 2014 lors des enchères du Bureau de mise en marché du bois (BMMB) étaient beaucoup plus élevés dans pratiquement toutes les régions qu’en Outaouais, Karl Blackburn a invité à ne pas y voir une tactique de la compagnie. «Ce n’est pas une tactique pour mettre de la pression sur les producteurs de lots privés, ça serait de nous accuser de mauvaise volonté ou de mauvaise foi, ce qui n’est pas le cas du tout.»
De même, il croit qu’il ne faut pas accorder trop d’importance à l’écart entre le prix offert par PFR en Outouais 6,24$ du mètre cube et la Scierie Landrienne près d’Amos en Abitibi 12,39$ lors des enchères du BMMB pour des lots de l’Outaouais en 2014 et ce malgré les coûts de transports plus grands que pour se rendre à l’usine de Maniwaki. «Il y en a effectivement qui payent plus cher, par exemple au Saguenay Lac-Saint-Jean, la Coopérative de Girardville a payé des lots de bois beaucoup plus chers que ce que le marché valait et la coopérative est
maintenant en faillite. Alors vous avez raison, il y a certaines circonstances où des entreprises vont payer plus cher que ce que ça vaut. Mais est-ce que c’est parce qu’ils ont juste une scierie à opérer et que d’abord qu’ils peuvent maintenir leurs opérations indépendamment du coût, ça leur permet de virer?... Nous en fonction de l’évaluation que l’on a, de l’ensemble des opérations et surtout de nos compétiteurs, un moment donné le coût de la fibre a une limite. Le nouveau régime forestier a un impact à la hausse de 20 à 30% sur le coût de la fibre et ça l’a été confirmé par le gouvernement, a soutenu M. Blackburn. Dans un contexte où c’est ici au Québec où la fibre est la plus chère rendue à l’usine, il est clair que l’on se doit de minimiser et contrôler ces dépenses-là reliées au coût de la fibre... On ne peut pas payer une fibre plus chère que ce que l’on va être capable de la vendre. Malheureusement, peut-être qu’il y en a qui sont capables de le faire en fonction des opérations qui leurs sont propres, mais je ne pense pas que l’on puisse comparer une scierie versus un complexe industriel.»
BAIL DE LA PIZZÉRIA D’AUMOND
Le restaurateur souhaite récupérer une portion
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
AUMOND - Le restaurateur Pascal Giguère étudie présentement les avenues légales pour tenter de récupérer une partie de l’argent payé à la municipalité d’Aumond suite au récent jugement rendu en son absence, a-t-il expliqué au téléphone.
Le restaurateur reconnait qu’il aurait dû faire un suivi plus attentif de son courrier et surtout se présenter en cours pour plaider sa cause dans le dossier qui l’opposait à la municipalité. «Quand j’ai eu ma note de cours, vu que Monsieur le maire n’avait pas répondu à mes demandes pour le rencontrer, j’ai jeté la lettre comme les autres précédentes sans même la
regarder... Je suis retourné tenter de le rencontrer et la dernière fois je me suis fait dire qu’il était parti dans le sud. Et après je me suis fait dire que je devais aller vider le local et que le jugement avait été rendu. Vu que je ne me suis pas présenté, ils ont gagné automatiquement... C’est moi qui ai eu un manque, quand j’ai reçu mes lettres, je les ai jetées directement à la poubelle parce que j’étais frustré qu’il ne veuille même pas me rencontrer avant de m’envoyer une lettre d’avocat.»
«On a payé le montant demandé et vidé le local, a poursuivi M. Giguère, mais ce n’est pas fini, je vais m’informer pour voir si je peux contester une partie de la facture d’Hydro-Québec et une partie des frais imposés.»
On se rappellera que l’honorable juge Yvan Nolet de la Cour du Québec en
tenant compte notamment des pièces produites au dossier par la municipalité et du défaut de comparaître de la partie défenderesse a condamné Pascal Giguère et 9231-8153 Québec inc. (f.a.s.n. de La Pizza d’Or) à vider le local dans les cinq jours ouvrables suivant la réception du jugement et à payer à la municipalité 11 010,43$ soit la somme correspondant au montant total des loyers impayés pour la période du 1er juin au 17 décembre 2014. Le bail a été résilié et le jugement est exécutoire, nonobstant appel.
Maître Fabienne Gariépy du cabinet d’avocats embauché par la municipalité d’Aumond dans ce dossier a précisé les autres frais auxquels faisait référence M. Giguère. «Le jugement comporte la mention «le tout avec entiers dépens contre les défendeurs» ce qui comprend ce qui est
taxable selon un tarif d’honoraire judiciaire et selon la classe d’action. Il y a des honoraires que l’on peut aller récupérer, ce qui n’inclut pas tous les honoraires d’avocats mais ça comprend les honoraires et déboursés judiciaires et le total des honoraires judiciaires pour la mise en demeure et les honoraires d’action, c’est selon une classification gouvernementale, on arrive à un total de 325$ et pour les déboursés judiciaires tels la signification de la requête, le mémoire, le timbre judiciaire... ce qui monte à 439,43$ donc les deux ensemble un montant de 764,43$. Le jugement indique aussi que «le tout portant intérêts au taux légal majorés de l’indemnité additionnelle prévue à l’article 1649 du Code civil du Québec à compter de l’assignation», autrement dit des intérêts de 77,83$.
CADETS
Médaille de bronze
JOURNÉE DE LA FEMME
Activité avec le Comité-femme
MANIWAKI - Le Corps de Cadets 2855 de Maniwaki participe chaque année à une compétition sportive avec près de 18 unités
▲ L’officier accompagnateur, sous-lieutenant Bernard Gosselin ; caporal-chef James Mourier ; caporal-chef Maxime Dion, caporal-chef Julie- Maude Gauthier, caporal-chef Brandon Guénette-Ozon, cadette Audrey Lacroix, sergent Antoine Gauthier.
de cadets d’Ottawa et de l’Outaouais. À cette occasion, l’équipe de Quinball des cadets de Maniwaki a remporté la médaille de bronze.
▲ Pendant la même compétition, l’équipe d’improvisation des cadets de Maniwaki a remporté la 4e place.
MANIWAKI - Afin de souligner la Journée internationale de la femme, les membres du Comité-femme Vallée-de- la-Gatineau souhaitent inviter toutes les femmes de la Vallée-de-la-Gatineau à leur activité annuelle. Un brunch festif sera organisé dimanche 8 mars au restaurant Maniwaki Pizza. Le thème cette année : «Femmes en marche pour l’égalité. Solidaires contre l’austérité !»
L’accueil s’y fera dès 10h30 et le repas sera gratuit pour les participantes. De plus, il y aura remise de plusieurs prix de présence, commandités par des entreprises de la région. Les grands prix seront, cette année, des forfaits escapade pour 2 personnes dans des pourvoiries de la région. De plus, toutes les femmes présentes recevront un cadeau d’Esthétique Karine Bonicalzi, soit une consultation gratuite en médico- esthétique d’une valeur de 100$.
Le Comité-femme Vallée-de-la- Gatineau organise aussi un tirage pour remporter une toile faite par une artiste de la région. Des billets sont en vente au coût de 1$ chacun et tous les profits seront remis à une femme de la région dans le besoin.
Pour de plus amples informations ou pour vous procurer des billets pour le tirage, communiquez avec Danielle Beaudry au 819-449-6779. Les membres du Comité-femme Vallée-de-la- Gatineau espèrent vous y retrouver nombreuses!


































































































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