Page 29 - La Gatineau 29 octobre 2015
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La Gatineau 29 octobre 2015 29 Plus de 80 personnes au souper bénéfice
PLACE PADRE PIO
MESSINES - Un méchoui bénéfice était organisé samedi, à la salle communautaire de Messines, par Chantal Charbonneau et Jean-Pierre Morin, au profit de la résidence Place Padre Pio. Il a réuni 84 personnes. Côté profits, qui serviront à financer la mai- son, les comptes ne sont pas terminés donc les organisateurs ne connaissent pas encore le montant collecté. Par ailleurs, durant la soirée, les participants ont fait des dons qui totalisent 400$ et qui serviront à aider des
personnes en difficulté.
La Place Padre Pio, située au 5 de la rue Adélard à Messines, est gérée par la Fondation de l’abbé Guy Pomerleau. Il s’agit d’un organisme à but non lucratif composé de bénévoles. Seulement deux personnes sont employées : une cuisinière et une femme de ménage.
La résidence accueille des personnes malades et/ou âgées, autonomes et semi-au- tonomes, et propose du répit pour les
familles qui ont besoin de s’absenter. Elle compte neuf places, dont une réservée à l’hôpital pour les personnes en fin de vie qui viennent finir leurs jours dans une chambre accréditée par le gouvernement, avec le soutien de bénévoles d’Albatros. Quatre places sont actuellement encore disponibles.
Les chambres sont meublées. Leur loca- tion inclut les repas, le ménage et le lavage des vêtements. Les résidents peuvent se
réunir dans les aires communes et se prome- ner à l’extérieur dans un endroit paisible.
À noter que le conseil d’administration est composé de Jean-Yves Patry, président ; Jean-Marie Labelle, vice-président ; Jacynthe Labelle, secrétaire-trésorière ; Rhéo Galipeau et Réginald Boileau, admi- nistrateurs ; Raymond Gingras, adminis- trateur et résident.
Renseignements : Chantal Charbonneau ou Jean-Pierre Morin, 819-449-2616.
GRÂCE AU TOURNOI DE PÊCHE
Deux mille dorés de plus ensemencés
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - Pour la deuxième fois, 2 000 dorés ont été ensemencés dans le lac Cayamant vendredi 23 octobre. Un ensemencement rendu possible grâce au tournoi de pêche annuel organisé par Steve Brousseau et Chantal Lamarche, qui participe bénévolement depuis les débuts du tournoi plutôt qu’à titre de mairesse.
En octobre 2014, 2 000 dorés avaient aussi été mis à l’eau, suite à une permission du ministère des Ressources naturelles. Quand la municipalité avait présenté sa demande, la biologiste du ministère affirmait qu’à la base il n’y avait pas de dorés dans le lac Cayamant, donc qu’on ne pouvait pas l’introduire dans le plan d’eau. Finalement, la municipalité a prouvé qu’il y a bien déjà eu du doré dans les eaux de son lac, grâce à un document datant de 1935 qu’il a fallu traduire et grâce à l’aide de pêcheurs de longue date qui résident à Cayamant.
Cette année encore, les dorés ont été achetés à la Station piscicole Trois-Lacs, de
▲ La mise à l’eau par Marco Blanchet qui a fait le déplacement avec les 2 000 poissons depuis la Station piscicole Trois-Lacs, de Wotton (en Estrie).
Wotton (en Estrie), la seule place accréditée par le ministère pour pouvoir ensemencer des dorés dans le lac Cayamant. Marco Blanchet a fait le déplacement avec les 2 000 poissons, soit 7 heures de routes.
Le coût des dorés : 3 000$. À cela s’ajoute le coût du transport : 300$ plus taxes. Tout a donc été payé grâce aux profits du tournoi de pêche accumulés chaque année et dont la quatrième édition a permis d’amasser 3 278$.
▲ La mairesse Chantal Lamarche entourée de résidents heureux de voir le doré faire sa réapparition dans le lac Cayamant.
ÉQUITATION
Un réseau amical, par amour des chevaux
Cela prendra 2 à 3 ans pour que les dorés soient matures. En février prochain, la municipalité va déposer une demande de subvention pour améliorer les frayères.
Le but de cet ensemencement est d’attirer d’ici quelques années plus de touristes en
offrant une belle variété de pêche avec des truites, dorés, achigans et brochets.
Chantal Lamarche tient à remercier tous les participants au tournoi, les commanditaires, les bénévoles : «C’est grâce à eux s’il y a de nouveau du doré.»
DANY OUELLET
douellet@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - Les chevaux, quelles bêtes majestueuses. Amis et serviteurs des humains depuis des millénaires, ils sont encore aujourd’hui admirés et aimés par beaucoup de gens. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, un réseau amical s’organise dans le but de faire de l’équitation en groupe, les fins de semaine, à différents endroits dans la région. Son histoire m’a été racontée par Pierre Croteau et Natacha Gosselin. Tous deux passionnés par les chevaux, ils en ont 5, quarterhorses et canadiens.
Dernièrement, une fin de semaine équestre était organisée sur leur propriété baptisée la Halte de Pierre. Elle a réuni 34 personnes, dont 28 cavaliers qui ont pris part à la dernière randonnée de la saison et à des compétitions amicales. Il s’agit, comme l’explique Natacha Gosselin, de compétitions visant à faire ressortir le lien étroit entre le cavalier ou la cavalière et sa monture, avec des épreuves d’obéissance et d’habileté qui mettent en avant la symbiose entre l’homme etl’animal.Carils’agitessentiellementdeça,
comme le précise Pierre Croteau : il n’y a pas d’animaux maltraités ou abusés dans ce réseau, ça ne serait pas toléré.
En tout, il y a eu une dizaine de randonnées en 2015, de Messines à Ferme-Neuve, débutant en mai pour finir en octobre. Au début, il y a 5 ans, lorsqu’ils ont commencé ces randonnées de groupe, ils étaient 5 à participer. Aujourd’hui ils sont plus d’une trentaine et le réseau pourrait s’agrandir. Il est ouvert à tous et compte des gens de 7 à 78 ans. Il n’y a rien de lucratif dans leurs activités, ni d’officiel d’ailleurs, c’est un réseau amical qui existe afin de combiner l’amitié entre humains et l’amour des chevaux, ce qui au fond est loin d’être bête.
C’est donc uniquement sur une base récréative que ces gens se rencontrent régulièrement afin de permettre à leurs chevaux de faire un peu d’exercice et de profiter de la nature simultanément. Est-ce que les membres de ce réseau équestre seraient intéressés à être plus organisés, plus officiels ? De prime abord non, les choses sont plus simples ainsi, chacun s’occupe de sa sécurité, de ses assurances, des éléments qui relèvent de sa responsabilité. Pierre Croteau pense à aménager un camping afin
▲ Natacha Gosselin et Pierre Croteau, deux passionnés des chevaux qui souhaitent développer et faciliter la pratique de l’équitation dans la région.
d’accommoder les gens de l’extérieur qui voudraient emmener leurs chevaux pour faire de l’équitation, mais il n’est pas rendu là, peut être dans un horizon de cinq ans. D’ici là, les sentiers dans la forêt contigüe aux MRC Vallée-de-la-Gatineau et Antoine-Labelle ontbesoindesignalisationpouréviterqueles
gens ne se perdent dans l’immensité des terres publiques environnantes. Pierre Croteau en fait un peu chaque année, bénévolement, animé par son amour pour le chevaux ainsi que la volonté de développer et faciliter la pratique de l’équitation dans la région.


































































































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