Page 13 - La Gatineau 5 mai 2016
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L’inhalothérapeute : celui qui prend soin de nos poumons
Inhalothérapeute
L’inhalothérapeute s’occupe des soins du système cardiorespiratoire. Il intervient dans toute situation d’urgence (arrêt cardiaque ou respiratoire, urgence traumatologique) et dans le traitement de certaines maladies respiratoires (asthme, emphysème et fibrose kystique, par exemple) pour maintenir, rétablir ou assister la fonction des voies respiratoires par l’utilisation d’un respirateur artificiel ou de tout autre appareil d’oxygénation ou par l’administration de médicaments par les voies respiratoires.
Qualités et aptitudes
Pour devenir inhalothérapeute, ça prend certaines qualités et habilités comme : aimer travailler en contact avec le public ; aimer travailler en équipe avec des collègues ou d’autres professionnels ; aimer travailler
physiquement ou manipuler des instruments ; avoir une facilité à communiquer et une capacité d’écoute ; être responsable et organisé ; faire preuve d’initiative et être autonome ; posséder un esprit de synthèse ; savoir observer et analyser les situations et les personnes.
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, dans la région de l’Outaouais dans cette profession elles sont favorables.
Où exercer ?
Vous pourrez être appelé à travailler dans des hôpitaux, des cliniques médicales, des CLSC et des CHSLD, des résidences pour personnes âgées, des services ambulanciers, des Centres de recherche en santé et pour des entreprises
de soins à domicile.
Études
Vousus devrez suivre une formation collégiale (DEC) de 3 ans en Techniques d’inhalothérapie. Vous serez formé pour travailler avec les médecins en apportant des soins à tout ce qui touche la fonction cardiorespiratoire et l’anesthésie-réanimation. Vous aurez des cours théoriques, des travaux pratiques en laboratoire ainsi que des stages cliniques. Vous apprendrez l’anatomie et la physiologie humaine, les fonctions cardiorespiratoires et nerveuses, la microbiologie, l’immunologie, la chimie, la psychologie, l’inhalothérapie, la physiopathologie et l’anesthésie. Vous pourrez suivre cette formation entre autres au Cégep de Rosemont ainsi qu’au Cégep de Sherbrooke.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la participation
du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis 22 ans, Stéphane Asselin est inhalothérapeute à l’hôpital de Maniwaki. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Originaire de Lac Saint-Jean, Stéphane Asselin a suivi des études en inhalothérapie au CEGEP durant trois ans. Une fois membre de l’ordre, il a pu pratiquer en milieu hospitalier. Tout de suite après ses études, il a déménagé dans la Vallée-de-la- Gatineau pour le travail. S’il a choisi ce métier, c’est pour «le contact avec les gens. Tu les aides énormément».
Expert dans les soins du système car- diorespiratoire, l’inhalothérapeute a pour fonction, comme l’explique Stéphane Asselin, de «prendre soin des poumons.
C’est nous qui traitons les maladies pulmo- naires, comme l’asthme, la fibrose pulmo- naire, des cancers, etc. On fait du diagnos- tique, de la fonction pulmonaire, des traitements, on est avec l’anesthésiste à la salle d’opération, au maintien à domicile avec le CLSC. On fait aussi de l’urgence, des soins intensifs, des transferts inter-hospita- liers. Nous on en a pas ici mais les inhalo- thérapeutes peuvent aussi faire de la clinique pour détecter de l’apnée du sommeil».
L’hôpital de Maniwaki compte 5 inhalo- thérapeutes actifs. Leur quotidien se partage entre les patients de l’hôpital, les opérations, le maintien à domicile et les urgences. «On est juste deux à aller à domicile, explique Stéphane Asselin. La rotation c’est deux semaines au maintien à domicile, une semaine à l’hôpital et une semaine à la salle d’opération. Les autres font une semaine à la salle d’opération et le reste du temps sur le plancher. À l’hôpital le matin on fait le tour
nouvelle tournée, dépendam-
ment de la fréquence à laquelle
ils doivent avoir leur traitement.
Au niveau de la salle d’opéra-
tion, on arrive le matin, on pré-
pare les salles pour les chirur-
gies de la journée. Au niveau du
maintien à domicile, on prévoit
la veille quels patients on va aller
voir le lendemain, on regarde
avec eux les médicaments qu’ils
prennent, s’ils les prennent
comme il faut, on leur donne
des trucs de respiration, des
conseils pour détecter si une infection s’ins- talle dans les poumons pour qu’ils consultent tout de suite.» L’inhalothérapeute doit aussi faire des gardes de soir et de nuit, pour les urgences.
Selon Stéphane Asselin, les aptitudes nécessaires pour faire ce métier sont «d’avoir de l’empathie, un bon sens de l’observation,
▲ Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de- la-Gatineau, en compagnie de trois inhalothérapeutes : Vanessa Lafontaine, Stéphane Asselin et Claire Prud’homme.
Aux jeunes qui envisageraient de choisir cette profession, Stéphane Asselin leur conseille de passer «une ou deux journées avec un inhalothérapeute, ça va te donner un bon indice si tu vas aimer ça ou non».
une bonne connaissance de son domaine, de pour voir si on a de no Gatineau
uve
ès-m
Laux patients à aller
voir. Durant l’avant-midi on administre les la débrouillardise pour réagir en cas d’im-
traitements et l’apr
idi on fait une prévus, de gérer le stress».
VENTE DE GARAGE ANNUELLE LE 13 MAI
La trentaine pour les Femmes d’action de Gracefield
É
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Les Femmes d’action de Gracefield vont souligner leur 30e anniversaire de fondation à l’occasion d’un souper qui aura lieu à l’Auberge du Draveur à Maniwaki le mercredi 18 mai prochain.
Le souper sera précédé d’un cocktail à 17h. Ce regroupement de femmes a été fondé en 1986 afin de revaloriser le rôle de la femme
dans son milieu, de venir en aide aux femmes dans le besoin par un appui financier ou moral.
«Nous comptons actuellement 28 membres. Il fut un temps où nous n’en comptions que neuf. Mais notre organisation a survécu grâce à l’implication des femmes de notre communauté. En trente ans, par nos activités de financement, nous avons réussi à récolter la somme de 41 265 $ que nous avons investie dans notre milieu pour le mieux-être des femmes. Nous en serons, le 13 mai prochain, à notre 12e édition de notre vente de garage.
Nous invitons la population à nous encourager comme ce fut le cas au cours des dernières années», souligne Mme Pierrette Toutant, présidente de l’organisme.
Les Femmes d’action de Gracefield sont impliquées dans les activités qui marqueront l’été 2016 à Gracefield. Mme Toutant figurait parmi les invitées de la Ville de Gracefield lors de la conférence de presse sur le dévoilement de la programmation estivale jeudi dernier au Centre récréatif et communautaire de Gracefield.
▲ Dans l’ordre habituel : Madeleine Caron, Jovette Fortin, Jocelyne Thérien, la présidente Pierrette Toutant, Danielle Thérien et Lucille Alie.
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