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28 12 mai 2016 La Gatineau
«Réjean était un organisateur né»
André Roy a connu Réjean Lafrenière à l’époque où il fréquentait le Cégep de l’Outaouais. Une amitié solide
a réuni les deux hommes de même qu’une confiance mutuelle inébranlable.
André Roy occupait le
poste de directeur général de la municipalité de Lac Sainte-
Marie au milieu des années 1980.
En 1989, Réjean Lafrenière lui vendait le commerce de matériaux de construction H. Lafrenière et Fils qui allait devenir Matériaux Lac Sainte-Marie.
«Mais avant tout ça, j’étais étudiant au Cégep de l’Outaouais alors que le secteur Mont Bleu faisait partie du comté de Gatineau. Réjean m’avait alors demandé de mousser la candidature de Harold Kelly à la députation du comté pour l’Union nationale. Nous nous rendions à la brasserie Les Raftmen, très populaire à l’époque, pour faire de la politique. Réjean était un organisateur né. Il avait un sens inné de la politique. Il parlait à tout le monde.»
André Roy se souvient très bien du début des pourparlers avec un investisseur suisse concernant le Mont Sainte-Marie.
◀ «Mon ami Réjean avait la politique dans le sang», affirme
André Roy.
«C’était son bébé. Il s’est donné beaucoup de mal pour convaincre la famille Bürhle d’investir
dans la construction d’une infrastructure de ski
alpin à Lac Sainte-Marie.»
«Il est allé en Suisse à deux ou trois reprises avec Michel Gratton, le député du temps. Il a persuadé la famille suisse d’investir ici. Ce fut le début d’un développement économique important pour Lac Sainte-Marie. Je perds un grand ami. Mes souvenirs de lui resteront à jamais
gravés dans ma mémoire.»