Page 12 - La Gatineau 1er Septembre 2016
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12 1er septembre 2016 La Gatineau
UN BEAU PROJET COURONNÉ DE SUCCÈS
L’Association de sauvetage inaugure sa caserne
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Il y avait de l’électricité dans l’air lors du 5 à 7 de l’Association de sauvetage de la Haute-Gatineau (ASHG) qui inaugurait, jeudi dernier, sa nouvelle caserne aménagée dans l’ancien atelier de soudure de la Compagnie Internationale de Papier (CIP) et de Bowater, tout près du
Centre de curling de la Vallée-de-la- Gatineau à Maniwaki.
«C’est un grand jour pour toute notre équipe dont chacun des membres compte 12 à 14 ans d’expertise dans le domaine de la désincarcération et du sauvetage en général. Notre organisme existe depuis 38 ans. Il a été fondé par M. Michel Lemieux et notre doyen est Jocelyn Danis. Nous avons l’appui des municipalités locales du centre et du nord de la MRC à partir du chemin
▲ Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, et le doyen de l’ASHG, Jocelyn Danis, dévoilent le panneau à l’intérieur de la caserne en présence du président Michel Roy et l’ex-président, Serge Lacourcière.
Pointe-Confort. Les pompiers de Kazabazua prennent la relève pour les municipalités du sud. Nous avons égale- ment l’appui de la MRC et de précieux col- laborateurs d’un peu partout sur le territoire que nous desservons entre le chemin Pointe- Confort et le kilomètre 381 dans le secteur du Lac Rapide dans la réserve faunique de La Vérendrye», indique Michel Roy, qui a pris la relève de Serge Lacourcière à la pré- sidence de l’ASHG au cours des 18 derniers mois.
L’ASHG compte sur une quinzaine de sauveteurs bénévoles pour exécuter le travail sur cet immense territoire. Il s’agit de la seule association du genre au Québec qui compte sur des bénévoles pour fonctionner. L’ASHG occupait une partie de la caserne des incendies de la Ville de Maniwaki avant d’aménager dans cet ancien atelier de soudure.
Un vieux bâtiment transformé
Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, se souvient très bien de l’adop- tion d’une résolution du conseil, il y a une dizaine d’années, visant l’acquisition de cet ancien atelier. En terme des coûts reliés à la réalisation de ce projet, il faut noter la par- ticipation financière de la Ville de Maniwaki à la hauteur de 70 000 $ et de l’ASHG pour 40 000 $.
«Quand elle en aura terminé avec ce pro- jet, la ville aura investi quelque 200 000 $ tant dans l’acquisition de l’ancien garage que son agrandissement, le terrassement, le nivèlement du terrain, le draînage et nous venons d’octroyer un contrat à Ma-Mi Construction pour la toiture du bâtiment. Les travaux débuteront bientôt. Il s’agit véri- tablement d’un très bon placement pour la
ville. Et que dire de nos sauveteurs béné- voles qui font un travail vraiment remar- quable. Ils ont travaillé fort pour cette caserne. Plusieurs personnes, quand nous avons décidé d’investir dans l’aménagement du site, nous donnaient très peu de chances d’en arriver à un tel résultat. On nous disait plutôt de détruire le bâtiment, qu’il n’y avait rien à faire avec. Mais les membres de l’ASHG ont pensé autrement et le résultat est excellent.»
Maurice Richard en est un autre grande- ment impliqué dans l’ASHG. «Notre force, c’est le bénévolat et le travail en équipe. Je m’en voudrais de ne pas soulever deux choses importantes qui nous permettent de fonctionner. La collaboration de nos employeurs qui nous laissent aller, qui nous font confiance, et qui ne coupent pas notre salaire quand nous oeuvrons pour l’ASHG et nos épouses qui, quand nous partons, sont inquiètes jusqu’à ce que nous revenions à la maison.»
Et les sauveteurs sont particulièrement fiers du fait que l’ASHG ne profite d’aucune subvention pour réaliser son mandat.
Maurice Richard a également indiqué que l’ASHG disposait d’équipements à la fine pointe de la technologie pour le genre d’interventions dont ils sont les spécialistes. «Nous connaissons bien nos équipements et savons comment s’en servir. Nous évaluons à quelque 200 000 $ la valeur de nos équi- pements dont quelques outils d’intervention ont été créés localement. Je rappelle que nous sommes la seule unité d’intervention qui travaille bénévolement dans tout le Québec. Nous faisons tout ce qui est humai- nement possible de faire pour sauver des vies.»
▲ Mme Danielle Brazeau, représentante de la députée-ministre Stéphanie Vallée, le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, et une partie des quinze membres de l’ASHG.
ÉCOLE REINE-PERREAULT
Plus d’élèves... Plus de professeurs !
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Les enseignants qui font leur rentrée cette semaine à l’École Reine- Perreault à Blue Sea sont connus. Kim Whelan aura la responsabilité du niveau 1,
2 et 3 alors que Marie-Christine Lacourcière héritera du niveau 4, 5 et 6. Isabelle Clément sera l’enseignante à la classe d’aide. Il en va de même pour Alex Clément. France Martineau sera l’ensei- gnante soutien en mathématiques. Gabriel Ifténue sera le spécialiste en éducation phy- sique, Gail Lafond le spécialiste en anglais et Jonathan Denis spécialiste en musique.


































































































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