Page 8 - Cahier 20e anniversaire Louisianna-Pacific
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Claude Coggins, opérateur presse, séchoir, énergie
Claude Coggins est originaire de la Vallée-de-la-Gatineau. Il travaille à l’usine de Louisiana-Pacific depuis 1997. Il y a 20 ans, il a suivi une formation qui lui a permis d’intégrer l’entreprise, qu’il n’a jamais quittée depuis.
«J’ai appris qu’un cours était donné à la polyvalente de Maniwaki, explique- t-il. J’ai appliqué et j’ai passé une entrevue. J’ai suivi la formation de janvier à mai 1997. Ensuite j’ai été engagé.»
À l’époque déjà, Forex, qui deviendra Louisiana-Pacific, faisait partie des grosses entreprises de la région que les travailleurs visaient pour y faire carrière. «On savait pas exactement quels produits ils faisaient, explique Claude Coggins. Mais on savait qu’une usine comme ça pourrait rester dans la région pendant une vingtaine d’années minimum.»
Claude Coggins n’a jamais quitté l’usine depuis 20 ans et il a toujours occupé le même poste. En tant qu’opérateur presse, séchoir, énergie,
son travail consiste à «sécher le bois, opérer les fournaises qui servent à chauffer les séchoirs, la presse. Il faut sécher le bois d’un certain pourcentage d’humidité dans le centre du panneau et la surface du panneau. Donc c’est moi qui contrôle toutes les machines par rapport au séchage de bois.»
Claude Coggins n’a jamais songé à changer de travail ou à postuler dans une autre entreprise. «Ici, l’horaire de travail est intéressant, explique-t-il. On peut profiter de la vie durant nos congés. Il y a aussi les salaires qui sont bons. Louisiana-Pacific est une très grosse compagnie qui est solide sur le marché international. On a aussi de bons avantages sociaux. C’est tout ça mis ensemble qui a fait en sorte que je suis resté depuis autant d’années. J’aime aussi le travail d’équipe ici.»
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connu différents changements au sein de l’usine. «Surtout dans la période de 2007, quand le marché a dégringolé, explique-t-il. De 2007 à 2012, il y a eu beaucoup de rotation d’employés. On était pratiquement à la semaine ou au mois pour la production. Moi j’ai été chanceux, j’étais dans les plus anciens, j’ai jamais eu à aller sur le chômage. On est juste 8 ou 10 dans l’usine à jamais avoir connu le chômage. Pour les autres employés ça a été dur. Mais
pour ce qui est des changements majeurs dans l’usine, on vient juste de connaître nos plus gros changements. Avant, il n’y a pas eu vraiment de gros changements à l’intérieur de l’usine.»
Comme Claude Coggins, la plupart des employés travaillent depuis de nombreuses années chez LP. «50 à 60% des employés ont au moins 15 à 20 ans d’ancienneté, précise-t-il. Les conditions de travail sont bonnes. J’ai 43 ans et je me vois bien finir ma carrière ici. Je pense qu’on a encore un bel avenir ici.»
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