Page 8 - La Gatineau 5 janvier 2017
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8 5 janvier 2017 La Gatineau CHRONIQUE
PLUS DE 50 000 CERFS DE VIRGINIE RÉCOLTÉS
Une saison de chasse fructueuse
santé
LA GATINEAU - Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a rendu publics les résultats 2016 de la chasse au cerf de Virginie qui s’est avérée une saison où les chasseurs ont eu davantage de succès qu’en 2015.
La récolte de cerfs de Virginie totalise 52 019 bêtes, soit une augmentation de 9 % comparativement à l’année dernière. Le succès de chasse global au Québec (à l’exception de l’île d’Anticosti) se situe à 33 % pour la saison 2016 et est comparable à la moyenne des 20 dernières années. Cela signifie qu’un chasseur sur trois a récolté un cerf cette année. Un peu plus de 143 000 chasseurs de cerfs de Virginie se sont déplacés sur le territoire québécois cet automne à la recherche de ce gibier tant convoité.
Même si les chiffres définitifs ne seront connus qu’à la fin du mois de janvier 2017, puisque, entre autres, la chasse à l’île d’Anticosti ne se terminera que le 24 décembre, les modalités d’exploitation en vigueur dans le cadre du Plan de gestion du cerf de Virginie au Québec 2010-2017 ont permis aux chasseurs une récolte appréciable en 2016.
Il est toujours important de rappeler que le cerf de Virginie au Québec est à la limite nordique de son aire de répartition et qu’il est normal que l’espèce connaisse des variations de populations inf luencées par le climat. Toutefois, les populations de cerfs sont résilientes et possèdent un fort potentiel d’accroissement lorsque les conditions leur sont favorables. Dans ce même ordre d’idées, puisque l’hiver 2016 a été clément dans plusieurs régions du Québec, une hausse significative de la récolte des mâles adultes dépassant même 20 % a été constatée dans les zones de chasse 2 Est, 2 Ouest, 3 Est, 3 Ouest, 4, 6
La santé après
le temps des fêtes
Le temps des fêtes représente pour plusieurs un temps d’arrêt dans l’année pour se retrouver en famille et partager de bons moments. Par contre, il n’est pas rare que ces bons moments soient ternis par le partage de microbes indésirables qui profitent de notre fatigue passagère pour élire domicile dans notre organisme. Ainsi, le début de l’année est souvent associé à un grand nombre d’infections telles que le rhume, la grippe et la gastroentérite. Si vous faites partie des malchanceux qui sont malades au retour des fêtes, voici quelques conseils pour vous aider à vous remettre sur pied.
Rhume et grippe
Se transmettant notamment par contact direct avec une personne infectée, le rhume et la grippe sont des infections très communes par temps de réjouissances. Alors que le rhume est relativement bénin (mal de gorge, écoulement nasal, toux), la grippe peut vous contraindre à demeurer au lit pendant plusieurs jours en raison de la gravité de ses symptômes (fièvre, malaise généralisé, fatigue intense). L’Organisation mondiale de la santé estime que 10 % à 25 % d’entre nous seront affectés par la grippe cette année. Si vous faites partie des statistiques, sachez que le repos et une bonne hydratation sont les remèdes de choix pour guérir rapidement.
Gastroentérite
Occasionnant des nausées, des vomissements et des diarrhées, la gastroentérite est une infection bénigne, mais redoutée par plusieurs. On l’attrape suite à un contact direct avec une personne ou un objet contaminés. Si vous en êtes atteints, assurez-vous de demeurer à la maison et de limiter vos contacts avec les autres afin de freiner la propagation du virus. En effet, vous serez contagieux à partir du moment où les symptômes apparaissent, et ce jusqu’à 48 heures après leur disparition. Assurez-vous également de bien vous hydrater et de vous reposer.
Mais que vous ayez ou non le rhume, la grippe ou la gastroentérite, le mois de janvier devrait être synonyme de retour à la normale afin que votre système immunitaire puisse se défendre efficacement contre les microbes.
Et quels sont vos alliés pour y arriver? Des nuits complètes de sommeil, une alimentation équilibrée
et la pratique régulière d’activité physique. Et n’oubliez pas de vous laver les mains régulièrement!
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
Nord, 6 Sud, 7 Nord et 7 Sud situées dans le Bas-Saint-Laurent, en Chaudière- Appalaches, en Estrie, dans le Centre-du- Québec et en Mauricie.
Pour obtenir tous les détails et la ventilation des résultats par zone de chasse, veuillez consulter le site Web du Ministère : mffp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/ chasse-piegeage
Plusieurs indicateurs permettent au Ministère d’assurer un suivi des populations du cerf de Virginie dans les zones de chasse du Québec. Ainsi, si les conditions météorologiques le permettent, des inventaires aériens de dénombrement de population ou de caractérisation des ravages de cerf de Virginie se dérouleront à l’hiver 2017 dans les régions de l’Estrie, de la Chaudière-Appalaches, du Centre- du-Québec, des Laurentides et de la Gaspésie.
Puisque l’hiver s’installe déjà au Québec
Le Ministère rappelle aux citoyens de ne pas nourrir les cerfs, particulièrement en hiver, car cette pratique peut avoir de
multiples impacts négatifs, notamment sur la santé et la survie des cerfs (perte du comportement de migration saisonnière, transmission de maladies et parasites, hausse potentielle du braconnage). Dans les régions où les hivers peuvent être rigoureux, les cerfs de Virginie se regroupent dans des ravages où ils trouvent abri et nourriture. Le Ministère veille à l’aménagement et à la protection de ces territoires situés en terres publiques afin d’assurer un habitat de qualité essentiel à la survie de l’animal.
Le cerf de Virginie est un animal sauvage qui fait partie du patrimoine naturel du Québec. Il en va de la responsabilité de tous les citoyens de contribuer à conserver un cheptel en santé, en évitant de nourrir les cerfs et de les attirer ainsi hors de leur milieu naturel.
Pour obtenir des renseignements sur le Ministère et en savoir plus sur ses activités et ses réalisations, consultez le mffp.gouv. qc.ca et les réseaux sociaux : https://www. facebook.com/ForetsFauneParcs ; https:// twitter.com/MFFP_Quebec
RELATIONS ENTRE LES AUTOCHTONES ET CERTAINS SERVICES PUBLICS
Création d’une commission d’enquête
LA GATINEAU - Le Gouvernement du Québec a officiellement constitué la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec. Le Premier ministre, Philippe Couillard, en a fait l’annonce en compagnie de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, et du ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley.
Le mandat de la Commission sera «d’enquêter, de constater les faits et de procéder à des analyses afin de faire des recommandations quant aux actions correctives concrètes, efficaces et durables à mettre en place par le Gouvernement du Québec et par les autorités autochtones en vue de prévenir ou d’éliminer, qu’elles qu’en soient l’origine et la cause, toute forme de violence, de pratiques discriminatoires, de traitements différents dans la prestation des services publics aux Autochtones du Québec : les services de santé et de services sociaux, la protection de la jeunesse, les services correctionnels, policiers et de justice».
Les travaux de la Commission porteront sur les quinze dernières années. Ses audiences auront lieu à Val-d’Or ainsi que dans les communautés autochtones touchées et d’autres régions du Québec, si la Commission le juge nécessaire. Elle sera présidée par Jacques Viens, juge retraité de la Cour supérieure du Québec, qui a notamment assumé la responsabilité du district judiciaire d’Abitibi pendant plus de 25 ans.
«La Commission pourra mener ses travaux au moyen de processus informels en vue de permettre aux femmes autochtones, aux membres des communautés autochtones, aux policiers et aux autres intervenants de s’exprimer sur leurs expériences et leurs préoccupations dans un cadre moins strict, et de proposer des solutions afin d’améliorer les services publics offerts aux Autochtones, a fait savoir la ministre Vallée. Les audiences de la Commission seront tout de même publiques, mais elles pourront se tenir à huis clos, au besoin, afin de protéger l’identité de témoins et les renseignements personnels. De plus, les travaux ne devront pas nuire à des enquêtes en cours ou à venir. Le mandat de la Commission n’est pas de trouver des coupables; nous recherchons la réconciliation et non le blâme.»
Depuis le dévoilement d’événements impliquant des femmes autochtones et les corps policiers à Val-d’Or, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures de soutien et différentes actions ont été menées pour améliorer la prestation des services policiers. Le ministère de la Justice assure désormais un accompagnement tant sur le plan juridique que sur le plan psychologique. L’accès à une ligne sans frais permet aux femmes de dénoncer un acte de violence ou de déposer une plainte en toute sécurité, de façon confidentielle. Les centres d’aide aux victimes d’actes criminels sur le terrain sont mobilisés et continuent à offrir des services de première ligne, gratuits et confidentiels, adaptés aux besoins et aux réalités des femmes autochtones touchées.
Le Gouvernement du Québec souhaite aussi mettre en place, en collaboration avec les communautés autochtones, une table de travail qui permettra de déterminer et de trouver rapidement des solutions pour faire face aux difficultés rencontrées. Ce processus pourra être fait rapidement avant l’issue de la commission d’enquête, sans toutefois porter entrave aux travaux de la Commission. Le gouvernement s’engage également à mettre en place un mécanisme d’évaluation et de suivi des recommandations formulées par la Commission.


































































































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