Page 18 - La Gatineau 20 avril 2017
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18 20 avril 2017 La Gatineau
UNE MARCHE PAS COMME LES AUTRES
Ottawa-Kitigan Zibi en trois jours
▲ Theland Kicknosway, avec la pancarte de Maisy Odjick dans les mains, approchait de Kitigan Zibi Anishnabeg vendredi après-midi. Il n’était pas seul comme on peut le constater.
Encore    de nouvelles !
LA GATINEAU - La bibliothèque J.R. L’Heureux offrira l’activité «À livres ouverts» mercredi 3 mai, de 10h à 12h, dans ses locaux.
À l’occasion de la Semaine de la santé mentale, qui s’étalera du 1er au 7 mai, et afin de sensibiliser les citoyens à cette problématique, quelques personnes vivant ou ayant vécu avec un problème de santé mentale ont accepté de devenir des «livres vivants» et de partager leur histoire. Les participant(e)s auront donc
l’occasion «d’emprunter» des livres vivants et de discuter en tête à tête avec eux, une personne à la fois, pendant quelques minutes, bénéficiant de leur expérience et leur espoir.
Cet évènement est rendu possible grâce au soutien du Réseau BIBLIO de l’Outaouais, de l’Apogée, de l’Association québécoise pour la réadaptation psychosociale et du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais.
LA GATINEAU - La ressource numérique Mes Aïeux est maintenant disponible dans toutes les bibliothèques membres au Réseau BIBLIO de l’Outaouais. Les abonnés de ces bibliothèques peuvent y accéder sur place ou à distance (domicile, école, lieu de travail, etc.).
Mes Aïeux est une ressource numérique québécoise entièrement dédiée à la recherche en généalogie. Cette ressource : permet de retrouver les ancêtres des familles du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, de l’Alberta, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle- Écosse et de construire, partager, consulter et imprimer un arbre généalogique ; est recommandée par la prestigieuse New England Historic Genealogical Society, la plus ancienne société de généalogie sur le continent, fondée en 1845 ; offre des fiches de famille faciles à consulter et reliées entre
elles afin de parcourir plusieurs générations rapidement.
Les sources et données fournies aux usagers sont vérifiées et validées selon trois étapes par des experts du domaine. Ce qui distingue Mes Aïeux des autres ressources en généalogie sur le marché, c’est son moteur de recherche et de conception d’arbres généalogiques clé en main et simple à utiliser : l’utilisateur n’a pas besoin de connaître les rudiments de ce type de recherches spécialisées. La ressource s’adresse donc aussi bien aux généalogistes qu’à un public plus large de non-initiés.
Sur le site Web du Réseau BIBLIO de l’Outaouais, vous trouverez une section entièrement dédiée à la généalogie où l’on retrouve déjà des ressources numériques comme Généalogie Québec : http://www.reseaubibliooutaouais. qc.ca/genealogie
Activité cabane à sucre grâce aux de Wezi-Wezo
LA GATINEAU – La traditionnelle sortie annuelle à la cabane à sucre des élèves du Centre Ste-Eugène, de quelques élèves de la Cité étudiante ainsi que des clients du Centre Jean Bosco, a eu lieu mercredi 4 avril à La Coulée. L’occasion pour la clientèle de se réunir, discuter et socialiser.
Chaque année, le club des Wezi-Wezo
contribue généreuseme
c’est un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux personnes vivant un handicap dans la Vallée-de-la-Gatineau. Nous en profitons pour inviter la population en grand nombre à leur campagne de financement annuelle qui se déroulera le 29 avril, à la salle municipale de Messines, avec un souper et une soirée dansante».
t cette activité très appréciée. Réjean Potvin, directeur de
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à à
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la formation générale des adultes, souligne «leur grande fidélité depuis plus de vingt ans. Wezi-Wezo est très important pour notre clientèle puisque
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Theland Kicknosway est un jeune Cri au grand cœur. Il est arrivé à Kitigan Zibi Anishinabeg (KZA) vendredi après-midi, en provenance d’Ottawa, après avoir marché trois jours, à raison de cinq heures par jour, sur une distance de 134 km afin d’attirer l’attention de la population sur la disparition et l’assassinat des jeunes femmes autochtones au fil des ans.
Il a été accueilli par Kane Odjick- Dumont, un jeune travailleur communautaire de KZA, à la salle communautaire de la rue Fafard à Maniwaki vendredi après-midi. «Il marche et court depuis mercredi. Il s’agit de sa troisième année. Son engagement est remarquable. Il tient à ce que les jeunes femmes disparues des diverses communautés des Premières Nations ne soient pas oubliées. C’est vraiment un évènement exceptionnel qui nous fait réf léchir.»
Le jeune garçon est parti mercredi dernier, au Parc de la Gatineau, sur le site où Kelly Morrisseau, qui était alors enceinte, a perdu la vie.
Dès son jeune âge, Theland Kicknosway a été préoccupé par le sort des jeunes filles et femmes autochtones disparues ou assassinées. Il démontre clairement sa solidarité envers elles et les membres de leurs familles qui ne comprennent toujours pas et qui espèrent toujours les retrouver saines et sauves.
Quelques membres de communautés autochtones ont tenu à l’encourager en l’accompagnant dans son périple en brandissant des pancartes représentant les Kelly Morrisseau, Glenda Morrisseau, Lynne Jackson, Maisy Odjick, Charmaine Desa et Shannon Alexander.
Theland Kicknosway est un jeune tambourineur, chanteur et danseur amérindien fortement impliqué dans les communautés des Premières Nations. Il tient régulièrement des vigiles pour honorer et se remémorer ses sœurs assassinées ou qui ont disparu. Il ne faut pas les oublier, lance-t-il comme message partout où il va. Il était attendu à Kitigan Zibi Anishinabeg où chaque année il s’arrête pour réfléchir avec les gens de son peuple à toutes ces femmes et jeunes filles qui ne sont plus ou qui ont disparu. Il conserve toujours l’espoir qu’on les retrouve. Un jour... peut-être !
MAISON DE LA FAMILLE
Une Table de pédiatrie sociale
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Nouveauté dans la région : une table de pédiatrie sociale de la Vallée- de-la-Gatineau. Un projet d’un an piloté par la Maison de la famille.
Parmi les personnes qui ont été invitées à siéger à cette table, il y a notamment
Chantal Lamarche, mairesse de Cayamant. «La table va réunir des gestionnaires, médecins, élus, intervenants, explique-t- elle. Joëlle Martel, directrice de la Maison de la famille, m’a approchée pour que j’en fasse partie. On va se pencher sur une réflexion touchant au développement de l’enfant, qu’est-ce qui peut causer du stress, les critères de vulnérabilité. Tout ce qui est relié au développement de l’enfant.»
«À livres ouverts» : un événement rassembleur en santé mentale
Une ressource numérique dédiée à la recherche en généalogie


































































































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