Page 28 - La Gatineau 29 mars 2012
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28 La Gatineau - JEUDI 29 MARS 2012
Beau mélange culturel au Festival des arts de la scène
SYLVIE DEJOUY
LAC SAINTE-MARIE – Un mélange des cultures, un voyage à travers les pays et l’histoire, des échanges. C’est un peu tout ça le Festival des arts de la scène val-gatinois.
Plusieurs artistes avaient rendez-vous à Lac Sainte-Marie, du jeudi 22 au samedi 24 mars. L’année dernière déjà, les organisa- teurs avaient ajouté une journée supplémen- taire à la deuxième édition. Cette fois, ils
programmation encore une fois de qualité : Nadine Pinton, Denis Labelle, Françoise Lafrenière et Denise Soucy. «C’est un énorme travail, commente Nadine Pinton. Surtout les derniers jours, nous avons tra- vaillé parfois de 8h à minuit. C’est pourquoi nous aimerions recruter plus de personnes dans le comité organisateur.»
Mais les efforts ont payé puisque le groupe est content de cette troisième édition : «Nous avons distribué des formulaires d’évaluation à la fin de chaque spectacle, poursuit Nadine Pinton. C’est unanime, les spectateurs sont contents des prestations et de la qualité des artistes, ils ont le goût que ça continue. Chacun des spectacles a amené les participants dans l’histoire de la Vallée par le biais du théâtre, dans le monde de l’imaginaire, dans la danse, les chants, la musique, l’improvisation et le rire.»
Soirée d’ouverture
Comme l’année dernière, les jeunes du groupe «Les petites tortues» de Kitigan Zibi Anishinabeg, accompagnés de Pauline Decontie, ont fait l’ouverture officielle du festival, jeudi 22 en soirée. Les participants, dont le maire de Lac Ste Marie Gary Lachapelle, ont pu danser avec les jeunes
Elle a su transporter
son public. La soirée s’est termi- née par des échanges entre le public et l’artiste sur la passion de son instrument.»
Participation du public
Tout au long de ces trois journées, les spectateurs ne sont pas restés figés sur leurs chaises. Que ce soit en les
faisant chanter, Comme l’année dernière, les jeunes du groupe «Les petites tor- frapper dans les tues» de Kitigan Zibi Anishinabeg, accompagnés de Pauline mains ou même Decontie, ont fait l’ouverture officielle du festival.
monter sur scène,
les artistes ont tenu
à créer une certaine complicité.
«Les jeunes des écoles qui ont participé au festival ont été enthousiastes et ont pu créer avec les artistes, explique Nadine Pinton. Ils ont eu la chance de vivre l’art de la scène en présentant leur propre SLAM ou jouer des percussions pour le spectacle CREASON avec des matériaux recyclés. Les professeurs ont
également eu la
chance de montrer
leurs talents de musi-
ciens à leurs élèves.»
Vendredi soir, tout le monde dansait dans l’église, aux sons afri- cains du groupe Lamogoya. A souli- gner également, l’ex- traordinaire travail réalisé par le profes- seur de musique, Sébastien McNeil, avec les enfants de la
chorale du Rucher. Vendredi soir, tout le monde dansait dans l’église, aux sons Les douces voix des africains du groupe Lamogoya.
Le président d’honneur, Michel Gauthier, avec l’har- piste Christine Audrey.
ont misé sur trois jours de festivités. Trois jour- nées et soi- rées rem- plies de 19 spectacles, avec un volet sco- laire et un volet grand public qui
e n r e - gistrent à
Les enfants de la chorale du Rucher avec leur professeur, Sébastien McNeil.
autochtones la danse de l’amitié.
Gary Lachapelle a tenu à remercier «l’énorme travail ac- compli par le comité organisateur pour la tenue d’un tel festival».
Le président d’hon- neur, Michel Gauthier, président de la Maison de la culture de la Vallée-
de-la-Gatineau, s’est
eux deux plus de 500 entrées.
Derrière ce festival, il y a l’Association
des loisirs de Lac Sainte-Marie (1994) inc, un organisme à but non lucratif ayant pour mission d’encourager sa communauté, et plus particulièrement les jeunes, à participer à des activités culturelles, sportives ou de loisirs. Le but de cette manifestation : faire venir la culture en région et en faire profiter les gens d’ici, sans qu’ils ne soient obligés d’aller dans les grandes villes.
Depuis novembre, quatre personnes ont travaillé fort pour offrir une
dit «heureux de pou- voir collaborer avec le Sud de la Vallée». Il souhaite à l’avenir «encourager les initia- tives culturelles des municipalités et offrir des partenariats avec la MCVG». Michel Gauthier estime que «la culture contribue au développement économique d’une ré- gion, d’où l’importance de prêter attention aux projets comme le Festival des arts de la
scène Val-Gatinois».
L’harpiste Christine Audrey a ensuite
hypnotisé son public. «Son style jazz impro- visé sur une harpe de concert valait vrai- ment le déplacement, assure Nadine Pinton.
enfants ont charmé et ému les spectateurs.
Quatrième édition
C’est certain, il y en aura une. «La qua- lité des artistes et la réponse du public donnent le goût aux organisateurs de réité- rer ce festival l’année prochaine, conclut Nadine Pinton. Une quatrième édition semble prévue, c’est donc à suivre de très
près.»
Il se pourrait qu’elle ait lieu une fois en-
core sur trois jours. En attendant, les orga- nisateurs tiennent à remercier toutes les personnes et organismes qui les ont aidés : «Sans eux, un festival comme celui que nous venons de vivre n’aurait pas pu avoir lieu».
Atelier dans le cadre de la «Vallée de l’art de vivre»
MANIWAKI - Le mercredi 21 mars, avait lieu au Château Logue un atelier-confé- rence organisé par la SADC, dans le cadre des activités entourant le volet «Vallée de
l’art de vivre».
L’atelier, présenté par Mme Claude De
Rouyn, était destiné principalement à sus- citer une prise de conscience sur le service
à la clientèle.
Ils étaient une quarantaine à profiter
des excellents conseils de Mme De Rouyn, à présenter leurs problèmes concernant le service à la clientèle et à réfléchir à des éléments de solution.
Les adhérents à «La Vallée de l’art de vivre» pouvaient assister gratuitement à cette session, que plusieurs ont jugée de «hautement informative» et qui faisait beaucoup réfléchir à la façon de concevoir le service à la clientèle et de l’améliorer.
Ainsi, on a appris, si on ne le savait pas déjà, que 20% des problèmes avec le ser- vice à la clientèle sont à l’origine de 80%
des plaintes... et qu’il en coûte beaucoup moins cher de conserver ses clients que d’aller en chercher de nouveaux.
D’autres ateliers sont prévus, afin d’ai- der les commerçants qui adhèrent à «La Vallée de l’art de vivre» à améliorer leur service à la clientèle, et ce faisant, à aller chercher une part plus importante du marché.
La saison estivale approchant, les conseils sont d’autant plus précieux, car ils sont environ 6000 résidents temporaires à habiter dans la région l’été, en plus de tous les visiteurs qui parcourent notre région chaque année.
De gauche à droite : Pierre Monette et Julie Bénard de la SADC, Rita Courchesne de la boutique La Ribambelle, Michel Lamoureux de La Shop, Mme Claude De Rouyn de la firme De Rouyn et associés, conférencière, et Mathieu Gauthier de la Boucherie de Gracefield.
LA GATINEAU – Afin de financer ses activités de fin d’année, l’Académie Sacré- Coeur de Maniwaki tient un souper-spha- ghetti bénéfice au Resto-Pub Le Rabaska de Maniwaki le mardi 3 avril prochain de 16h30 à 20h.
Les parents des élèves de l’école sont
cordialement invités de même que leurs amis et voisins. Le souper comprend le spaghetti, dessert, thé et café. Un don minimumde5$parenfantet8$par adulte serait apprécié par les enseignantes qui organisent le souper auquel elles vous attendent en grand nombre.
Levée de fonds de l’Académie Sacré-Coeur


































































































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