Page 17 - La Gatineau 5 mars 2012
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JEUDI 5 AVRIL 2012 - La Gatineau 17
Près de 12 000 dollars pour les enfants et les familles
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – «Les meilleurs des blues- man du Québec sont ici ce soir.» Jonathan Voyer, Joannie Désormeaux, Gilles Lafrenière, Pierre Riel et Michel Vallières organisaient, samedi 31 mars à l’Auberge du draveur, le 5e souper blues.
La soirée, préparée en collaboration avec la Fondation Jean-Claude Branchaud, avait pour thème «Le blues des femmes». Jean pour tout le monde, chemise ou chan- dail noir pour ces messieurs, blouse
blanche pour ces dames. Cent trente-deux personnes ont pris place autour des tables. Les billets vendus, l’encan et les dons, ont permis aux organisateurs de collecter
12 000 dollars.
Les bénéfices iront à cinq organismes
qui oeuvrent pour les familles et les enfants : la Maison de la famille recevra 5 000 dollars, le reste sera partagé entre Halte femmes, la Maison des femmes de Kitigan Zibi, le Calacs et le Camp Le Terrier. «Tout l’argent récolté est redistribué à des organismes locaux, tiennent à préciser Gilles Lafrenière et Jonathan Voyer. Nous
Le meilleur de la scène blues québécoise était à Maniwaki samedi soir.
ne faisons aucuns profits.»
Le plus gros orchestre
Côté musique, le public a mangé aux sons du groupe «Les bouche-trous». Après l’encan, neuf musiciens sont montés sur scène pour offrir un spectacle 100 % blues, avec notamment de l’harmonica, du piano, du saxophone.
Il y avait Carl Tremblay, Jim Zellers,
Andrée Dupré, Angel Forest, le groupe de Carl Dutremble, Sébastien Grenier, Vincent Lemaire, Stéphane Jetté et Mario Couture.
«C’est le plus gros orchestre jamais reçu pour le Souper blues, assurent Jonathan Voyer et Gilles Lafrenière. Nous sommes vraiment contents de cette belle soirée.»
Les personnes qui ont contribué à l’organisation de ce 5e Souper blues avec, de gauche à droite, Michel Vallières, Pierre Riel, Jonathan Voyer, Stéphane Thibault, Gilles Lafrenière, Dereck Morin, Maurice St-Amour, Eric Bernachez, Joannie Désormeaux.
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – «Un service rassurant qui permet aux aînés de garder leur autono- mie tout en garantissant la tranquillité d’es- prit pour la famille et les amis.» L’ouverture d’une nouvelle agence Pair dans la Vallée- de-la-Gatineau a été annoncée mardi 3 avril, au Centre local d’emploi (CLD).
L’agence est hébergée par la Coopérative de solidarité d’aide domestique de la Vallée- de-la-Gatineau (CSADVG). Ce programme, qui dessert la MRC et Kitigan Zibi Anishinabeg, offre un service gratuit d’ap- pels automatisés qui joint les aînés chez eux pour s’assurer qu’ils vont bien. Les abonnés reçoivent ces appels une à plusieurs fois par jour, à heures fixes, en français, anglais et par la suite peut-être en algonquin.
Après un deuxième appel sans réponse, une alerte est lancée. Les «personnes contacts», c’est-à-dire un membre de la fa- mille, un voisin, un ami, sont contactées ainsi que la Sûreté du Québec ou la police
du Kitigan Zibi. Ils se rendent sur place pour véri- fier si la personne est en détresse.
Ce ser- vice fonc- tionne du lundi au vendredi, aux heures
d’ouverture de la coopérative. L’agence offre aussi le rappel de prise de médicaments, en collaboration avec les pharmacies, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.
Origine du projet
Fondé en avril 2000, le Comité provincial Pair représente 57 agences accréditées. Près de 800 municipalités au Québec bénéficient de ce programme. «Depuis 1990, les nom- breux témoignages des abonnés, l’augmen- tation de la clientèle, les sauvetages effectués, nous indiquent la nécessité d’offrir un tel service, commente Hélène Champagne, pré- sidente du Comité provincial Pair. Durant les cinq dernières années, nous avons lancé 2 584 086 appels et plus de 250 abonnés ont reçu des soins d’urgence.» Le programme effectue plus de 500 000 appels par an. En 2011, il a permis de sauver 70 vies.
«Dans notre région, le programme n’exis- tait plus depuis 2010, explique Mélanie Boulet, agente de développement rural à la MRC et chargée de projet. Sa remise sur pied découle d’une demande de la MRC. Un comité régional de coordination a été créé. La Coopérative de solidarité a décidé d’embarquer pour accueillir le service.»
En août 2011, des partenaires de la région se sont réunis. Des démarches ont été entre- prises auprès du Comité provincial Pair pour l’obtention d’une agence, avec l’appui de plusieurs partenaires : la Coopérative de solidarité d’aide domestique de la Vallée-de- la-Gatineau (CSADVG), la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, la Sûreté du Québec de la Vallée-de-la-Gatineau, les services de police et de santé de Kitigan Zibi, les membres du comité de coordination régio- nal. «Cet appui a été fort bénéfique puisqu’il a permis d’obtenir l’aide financière et tech- nique nécessaires à la mise sur pied du pro- gramme, en plus de permettre d’en assurer
le fonctionnement pour les trois pro- chaines années», ex- plique Andrée Lachapelle, directrice générale de la CSADVG.
«La MRC veut multiplier les disposi- tifs comme celui-ci pour aider les per- sonnes âgées à vieillir chez elles», commente le directeur général du CLD, Marc Dupuis.
De gauche à droite : le chef de la police de Kitigan Zibi, Gordon McGregor ; Isabelle Lebeau, lieutenante et directrice de la Sûreté du Québec Vallée-de- la-Gatineau ; le directeur général du CLD, Marc Dupuis ; Hélène Champagne, présidente du Comité provincial Pair ; Mélanie Boulet, agente de dévelop- pement rural à la MRC et chargée de projet ; Annie Richard, organisatrice communautaire au Centre de santé et de ser- vices sociaux Vallée-de-la-Gatineau ; Andrée Lachapelle, di- rectrice générale de la CSADVG.
La sécurité pour les aînés au bout du fil
Philippe Charron, directeur du service aux membres et gestion des avoirs à la Caisse populaire de la Haute- Gatineau, remet un chèque à Andrée Lachapelle, direc- trice générale de la CSADVG.
«Dans notre culture, nous avons un grand respect pour les aînés, ajoute le chef de la police de Kitigan Zibi, Gordon McGregor. L’une de nos priorités est d’assurer leur sécurité.»
Aides financières
La mise en place de cette agence est pos- sible grâce à l’aide financière accordée au Comité provincial Pair par la ministre res- ponsable des Aînés, Marguerite Blais, dans le cadre du programme Soutien aux initia- tives visant le respect des aînés. Cette sub- vention de 1,4 million de dollars, répartie sur quatre ans, a permis la création d’un bureau de développement et de coordination ayant pour mandat d’ouvrir une quaran- taine de nouvelles agences Pair, en plus de soutenir les agences existantes.
«L’une de nos prio-
rités est de sécuriser et réconforter les gens, explique Isabelle Lebeau, lieutenante et directrice de la Sûreté
du Québec Vallée-de- la-Gatineau. La SQ
est très fière d’y contribuer.»
Philippe Charron, directeur du service aux membres et gestion des avoirs à la Caisse populaire de la Haute-Gatineau, a profité de la présentation de mardi pour annoncer une aide de 3 000 dollars par an au cours de chacune des trois prochaines années, au nom des Caisses populaires Desjardins de la Vallée-de-la-Gatineau.
L’agence de la Vallée-de-la-Gatineau a aussi bénéficié d’un coup de pouce financier de la MRC via le Pacte rural, de la Conférence régionale des élus de l’Ou- taouais, du Centre local de développement, du Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau, de la pharmacie Nathalie Houle de Gracefield.
Pour bénéficier du programme, commu- niquer avec l’agence Pair au 131 rue King à Maniwaki, 819-441-0227, csadvg@video- tron.ca
Trudeau l’emporte par knock-out technique
JEAN LACAILLE
OTTAWA – Le sénateur conservateur Patrick Brazeau, originaire de Maniwaki, a amorcé le combat en lion mais n’a pu le terminer. L’arbitre y a mis un terme avant
la fin du troisième et dernier round sa- crant du même coup le député libéral de Papineau, Justin Trudeau, gagnant du duel.
Le combat de boxe a eu lieu samedi soir dernier au centre de congrès de l’hôtel Hampton Inn. L’affrontement visait à
récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Plus de 200 000 $ ont été amassés au profit de la Société canadienne du cancer.
Le sénateur Brazeau a accepté la dé- faite tout en réclamant un combat re- vanche. Les organisateurs devraient
s’entendre pour une reprise des hostilités à la même période l’an prochain.
Justin Trudeau avait indiqué qu’il avait confiance en ses moyens lui qui a été initié à la boxe olympique par son père, Pierre- Elliot, ex-premier ministre du Canada.


































































































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