Page 26 - La Gatineau 26 Avril 2012
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26 La Gatineau - JEUDI 26 AVRIL 2012
Quand on aime les mots, on ne compte pas les livres
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – A celles et ceux qui ne peuvent pas sortir d’une librairie sans un livre. Qui ont souvent regretté d’avoir veillé tard parce qu’ils voulaient lire «juste un der- nier chapitre». Pour qui la vie sans un bou- quin à portée de main n’est même pas imagi- nable. La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur leur est dédiée. Lundi 23 avril, deux activités étaient organisées, au Centre d’éducation culturelle de Kitigan Zibi et à la bibliothèque de Maniwaki, pour souligner cette journée en réunissant les accros à la lecture.
Roman, poésie, essais, biographie. Aventure, amour, intrigues, voyage. Illustré
ou non. Des mots pour rire, pour pleurer. Envie de se détendre, de s’évader du quoti- dien, de rêver. La richesse des livres est inépuisable.
Au Centre d’éducation culturelle de Kitigan Zibi, la manifestation était organisée par les Editions de la femme. Isabelle Martin, maitre de cérémonie, a d’abord introduit le groupe des Petites tortues, jeunes tambouri- neurs algonquins et danseuses algonquines qui ont offert une représentation de toute beauté.
Place ensuite aux auteurs. Qu’ils soient débutants ou confirmés, ils étaient cinq à être invités à parler sur un thème : Karine Munger «Lire et écrire pour le plaisir», Geneviève Calvé «Le métier de correcteur et de réviseur», Lorraine M. M. Jeansonne «En
Lise Careau , invitée à la bibliothèque J. R. L’Heureux, en compagnie de la coor- donnatrice Colette Archambault.
avant de déménager en Outaouais, elle a publié en particulier des textes de poésie et enregistré des livres CD. Sa première œuvre, le conte «Le cheval d’albâtre», avait rem- porté le premier prix d’écriture au Salon du livre.
Lise Careau a commencé à écrire et à dévorer des livres très jeune : «Ecrire me permettait de me sentir bien. Je sortais de la bibliothèque avec des piles de livres.» Membre de l’Association des auteurs de l’Ou- taouais, depuis 2003 elle anime des ateliers d’écriture créatrice : «C’est comme une autre façon d’écrire pour moi.»
En résumé, deux belles manifestations. Quel dommage qu’il n’y ait pas plus de per- sonnes à être venues en profiter,
Parmi les auteurs invités au Centre d’éducation cultu- relle de Kitigan Zibi, Karine Munger, également conseillère pédagogique à la commission scolaire.
lisant je vois... Lorsque l’illus- tration porte les mots», Sylvie Cécire Goulet «L’histoire de... », Albert Dumont auteur du conte «Les feuilles d’érable de Kichi Makwa». L’occasion de découvrir l’envers du décor et d’entrevoir une partie de ce qui se passe dans la tête des auteurs lorsqu’ils prennent la plume.
A la bibliothèque J. R. L’Heureux, l’auteure Lise Careau était invitée à parler de son parcours. Originaire d’Abitibi-Témiscamingue
Richard Séguin, chanteur plus que jamais engagé
MANIWAKI – «De colères et d’espoir». Le nom de son spectacle donne le ton. Richard Séguin était à l’auditorium de la Cité étu- diante, mercredi 11 avril, dans le cadre de la
programmation de la Maison de la culture. Richard Séguin a répondu à l’appel de la scène et repris la route pour une nouvelle tournée. «On ne remplace pas la scène et son
mystère, on ne remplace pas la rencontre des gens et des artistes, ces moments uniques que seule la scène peut permettre», comme il aime le dire.
L’auteur-compositeur-interprète québé- cois a présenté les nouvelles chansons de son album Appalaches. Il a aussi ravi le public en reprenant plusieurs de ses classiques. En toile de fond, un formidable jeu de lumières.
Dans le public, une fan, Gertrude Millaire : «Dès son arrivée sur scène, il a su bien cadrer notre histoire et nous donner de l’espoir en nous présentant son attachement au poète Gaston Miron, à Pauline Julien avec «Quand la mémoire scintille». Il nous parle de son grand-père dans «À quoi bon courir ?», de sa fille dans «Lettre au PM», de la violence dans «La maison brûle», et le choix de rester ou partir dans «La route ouverte». Avec la chanson «Qu’est-ce qu’on leur laisse ?» il fait aussi notre bilan.»
Entre passé et actualité, colère et espoir, Richard Séguin rappelle l’importance de rêver.
Prochain spectacle samedi 28 avril, à 13h, «La diva malbouffa». Un spectacle pour enfant, de Natalie Choquette, mêlant opéra et saine alimentation.


































































































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