Page 13 - La Gatineau 24 Mai 2012
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BOUCHETTE – Parlons maintenant des cyanobactéries. Les cyanobactéries sont un indicateur grave de détérioration de la qua- lité de l’eau et c’est documenté comme tel dans le RSVL (Réseau de surveillance vo- lontaire des lacs).
Ce que ne dit pas M. Lesage : les fleurs d’eau de cyanobactéries découvertes de fa- çon limitée en 2011 pouvaient être un signe de détérioration de l’eau mais les fleurs d’eau de cyanobactéries qui étaient répandues à la grandeur du lac l’hiver dernier sont un signe incontestable de détérioration de l’eau.
«Étant nouvellement impliqué dans la protection des lacs, M. Lesage n’était proba- blement pas au courant de la caractérisation des 1 287 lacs fait par le groupe l’ATINO en 2004. L’ATINO a classé le Grand Lac Rond en terme de concentration de phosphore total à un niveau trophique mésotrophe et a
rapporté son état comme étant très à risque», précise M. André Patry.
Le colloque de la Seauvegarde tenu le samedi 12 mai dernier «a raffermi mes convictions quant à la mauvaise qualité de l’eau du Grand Lac Rond. Les images pré- sentées par la présentatrice de Bleu Laurentides montraient le fond d’un lac tou- ché par les phosphates produits par les hu- mains. Ça m’a donné un choc. Je revoyais dans ma tête le fond de notre lac que j’ai exploré de long en large en plongée sous- marine. Mes dernières plongées m’ont affli- gé. Le périphyton est présent partout et a atteint une telle épaisseur qu’à certains en- droits il ressemble à des rochers. Les phyto- planctons qui passent dans le grand chenal à longueur d’années sont vraiment dégueu- lasses et donnent des frissons dans le dos. Jamais de mes 58 étés passés au Grand Lac
Rond, je n’ai vu quelque chose d’aussi laid dans l’eau. Dimanche, il y a quinze jours, je me promenais sur le lac et en passant en face du chalet de M. Lesage (drôle de coïnci- dence), j’ai vu un nuage de phtytoplancton d’environ un mètre de diamètre qui flottait sous la surface à la dérive. C’était un spec- tacle désolant.»
Le fond du lac est couvert à la grandeur des sédiments accumulés au cours des an- nées. Auparavant, on pouvait voir des bou- teilles, des cannettes ou encore des leurres de pêcheurs au fond du lac mais maintenant tout est couvert d’une substance limoneuse et c’est le spectacle navrant qui s’offre aux plongeurs. Quand on lève la tête vers la sur- face, une fois en plongée sous l’eau, les par- ticules en suspension sont tellement pré- sentes qu’on a de la difficulté à croire qu’on nage dans l’eau du Grand Lac Rond.
«Je me souviens de mes plongées il y a 30 ou 50 ans ans passés. L’eau était limpide, transparente, et on pouvait voir tellement de belles choses. Maintenant, c’est terminé. Si je le pouvais je poursuivrais en justice tous ceux et celles qui continuent de me voler mon lac.»
«Je souhaite de tout coeur que l’Associa- tion du Grand Lac rond réévalue sa position et travaille de concert avec nos deux muni- cipalités afin d’inciter les villégiateurs du Grand Lac Rond à changer de façon dras- tique leurs habitudes de riverains, à revégé- taliser leurs rives et à traiter l’eau du lac comme une valeur non renouvelable qu’on emprunte temporairement à nos enfants et qu’il faut protéger à tout prix. L’eau appar- tient à tout le monde et tous les utilisateurs ont l’obligation morale et légale de la sauvegarder.»
LA GATINEAU – Le Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau (CSSS-VG) est heureux de pré- senter à l’ensemble de la population les ré- cipiendaires des prix «Merci» régionaux du réseau de la santé, dévoilés lors du Gala tenu le 6 mai dernier à Gatineau.
Il s’agit de : Madame Claudette Bélec, bénévole à l’hôpital de Maniwaki ; Madame Huguette Mantha, bénévole au
Foyer Père Guinard de Maniwaki ; Madame Claire Rondeau, bénévole au Foyer d’accueil de Gracefield.
Le CSSS-VG re- connait «toute l’im- portance de l’impli- cation de bénévoles,
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La qualité de l’eau se détériore
Merci aux bénévoles du centre de santé
partout sur
son terri-
toire. Leurs
efforts per-
mettent
dans bien
des cas
d’améliorer
la qualité de
vie de la
clientèle qui obtient des services du CSSS. La direction générale se joint au conseil d’administration du CSSS pour féliciter chaleureu- sement les trois bénévoles honorés, demêmequetousceuxquis’im- pliquentauprèsdespersonnesbé- néficiant de leur aide et soutien».
Mme Huguette Mantha est entourée du PDG et du président du conseil d’administration de l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais : MM. Guy Morissette et Pierre Roberge.
Les élèves en cuisine dressent la table
Mme Claudette Bélec est entourée du PDG et du président du conseil d’administration de l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais : MM. Guy Morissette et Pierre Roberge.
Mme Claire Rondeau est entourée du PDG et du présidentduconseild’administrationdel’Agence delasantéetdesservicessociauxdel’Outaouais : MM. Guy Morissette et Pierre Roberge.
MANIWAKI – Un restau- rant en plein cœur de la Cité étudiante. C’est ce que proposent les élèves du cours de cuisine, offert par le Centre de forma- tion professionnelle de la
Vallée-de-la-Gatineau.
Quelques jours par semaine, ils trans-
forment leur salle de classe en restaurant et assument tout, du travail en cuisine au service aux tables.
L’horaire est déterminé une semaine à l’avance et il est communiqué aux em- ployés de la commission scolaire, aux gens d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki, etc.
La salle peut accueillir 40 convives. Les plats du menu sont vendus à un coût abor- dable, le but n’étant pas de faire des profits mais de constituer un moyen
d’apprentissage.
Les personnes souhaitant appuyer les
élèves et goûter à leurs créations peuvent réserver leur place en contactant Mme Jennifer Richard. Composez le 449-7922, poste 19265, ou envoyer un courriel à jen- nifer.richard@cshbo.qc.ca
À VENDRE
PRINCECRAFT 8 495$ PRO 186
2 MOTEURS
62, Route 105, Egan-Sud Maniwaki J9E 3A9


































































































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