Page 27 - La Gatineau 24 Mai 2012

au-dessus de la crise forestière
d’une entreprise familiale
JEUDI 24 MAI 2012 - LaGatineau 27
verge et nos prix sont vraiment abordables pour tous. Nous ne regrettons pas de nous être lancés dans la production forestière en diversifiant notre production pour assurer la plus-value de nos produits. Nous ven- dons directement aux clients et nous assu- rons la livraison dans le grand Gatineau comme partout sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau. Et nous ne ris- quons pas de manquer de matière pre- mière. Nous traitons directement avec les producteurs privés et cette association est bénéfique pour eux, autant que pour nous.»
Un entretien méticuleux
La performance de la scierie est intime- ment liée à un entretien régulier de l’équi- pement. «Et nous menons la barque. Michel et Simon se font un devoir d’arriver à l’usine avant les employés. Chaque ma- tin, ils sont à leurs postes. Nos employés sont efficaces. On travaille en famille. Leur fidélité à l’entreprise et leur expertise sont le gage d’un produit de qualité. Nos clients sont gagnants à coup sûr. Nous of- frons un produit de qualité. La fidélité de nos travailleurs fait en sorte que nous avons développé une expertise dans notre do- maine. Et les retombées économiques de
C’est pas le bois qui manque dans la cour.
Tous les jours, les camions livrent les billots à l’usine. La Scierie MSG transige beaucoup avec les producteurs forestiers privés de l’Office des producteurs de bois de la Gatineau.
notre entreprise sont indéniables. Notre famille et quinze autres familles de la ré- gion travaillent ensemble. C’est une force indéniable», précise Lucile Morin.
Un produit reconnu
La Scierie MSG a développé une exper- tise unique dans la région en matière de production de matériaux de base en cèdre blanc de l’Est de haute qualité. Ses équipe- ments de pointe permettent un rythme de production de 30 000 pmp par semaine
Les jardiniers de l’Outaouais et de la Vallée-de-la-Gatineau raffolent du paillis coloré de la Scierie MSG.
tout en maintenant des inventaires de 300 000 à 500 000 pmp.
Sans traitement chimique, le cèdre blanc produit par la Scierie MSG est trans- formé en clôtures, patios, pergolas, re- mises, quais, revêtement extérieur de style Boston, la finition intérieure et extérieure. La production est variée : le bois de di- verses dimension, la planche bouvetée en V, planée ou non, le revêtement extérieur de style Boston, les moulures, le treillis et le paillis de cèdre en trois couleurs.
La Scierie MSG est située au 239, che- min Principal à Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau. Et il y a beaucoup de bois dans la cour. Pour de plus amples informations, il suffit de composer le 819-449-4541. «Nous sommes fiers de notre entreprise que nous avons construite de nos propres mains. Nous offrons notre produit à la population de la Vallée-de-la-Gatineau. La majorité de notre production est épui- sée dans l’Outaouais urbain», conclut Lucile Morin.
«J’ai appris à rire de mon handicap»
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Même si elle est mal- voyante, Réjeanne Marenger s’estime «chan- ceuse». Cette femme de 71 ans, qui s’efforce de prendre la vie du bon côté, témoignera lors du souper dans le noir, jeudi 7 juin à la salle muni- cipale de Messines, à l’occasion de la Semaine québécoise des personnes handicapées.
La salle sera plongée dans le noir. Après avoir écouté Réjeanne, les participants soupe- ront les yeux bandés. Toute une expérience pour les sensibiliser aux difficultés vécues au quotidien par les aveugles.
Réjeanne va donc raconter son histoire. «Je
suis née avec une myopie profonde, explique- t-elle. Un jour, enfant, j’ai pris ma grand-mère pour une vache. J’ai alors eu mes premières lunettes, que j’ai gardé pendant une semaine même pour dormir car j’avais peur de me ré- veiller aveugle.»
En 2001, son médecin lui a diagnostiqué une dégénérescence maculaire. Une maladie avec laquelle elle a dû apprendre à vivre au jour le jour car elle peut s’aggraver, diminuer ou stagner. «Je me déplace avec des cannes et une marchette, explique Réjeanne. Je n’ai plus de vision centrale. Je vois les contours, cela fait comme une grosse tâche noire, je mélange les couleurs. Par contre j’ai une bonne vision latérale.»
Ce diagnostic l’a obligé à prendre sa retraite d’enseignante plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité. Un vrai crève-cœur pour cette femme pas- sionnée par son métier. Difficile aussi d’arrêter de conduire, surtout pour quelqu’un de très indépendante.
Malgré tout, Réjeanne s’efforce de dédramatiser : «J’ai été myope toute ma vie donc je me suis habi- tuée à mon handicap. Cela doit être plus difficile pour des personnes qui deviennent aveugles ou mal- voyantes du jour au lendemain.» Un jour, elle pourrait perdre la vue, mais cette femme courageuse prend cette épée de Damoclès avec fatalité, même si cela la priverait de son plai- sir de lire. Encore là, c’est son opti- misme qui prend le dessus : «J’ai déjà vu l’automne alors que les aveugles de naissance ne peuvent
pas se faire une idée de ce que c’est.»
Lors de sa conférence, Réjeanne souhaite faire passer un message : «Face au handicap, il faut beaucoup d’humour. Un jour, au théâtre, je me suis assise sur les genoux d’un monsieur que je n’avais pas vu. J’ai toujours dit que j’étais myope comme une taupe. Il faut rire de soi, c’est le meilleur moyen de mettre les
gens à l’aise et de dédramatiser.»
Le souper commencera à 18h. Billets en
vente pour 20 dollars. Il est possible de se les procurer auprès de Joanne Labelle, au Centre Jean Bosco.
Special des frères Dault !
Spécial:
7 895$
Les Sports
FRÈRES
Crestliner Sportsman 14, garantie à vie, moteur 25hp Yamaha, garantie 3 ans, trailler
Gratuit,
2 avirons, kit de sécurité et 2 attaches bateaux !
Réjeanne Marenger vit à la résidence Ange- Gardien à Déléage. Ici sur la photo, elle est accom- pagnée de Karine Riel, travailleuse sociale au CLSC soutien à domicile et membre du comité organisateur du souper.
383, boul. Desjardins, Maniwaki
819-449-1001 www.sportsdault.com