Page 15 - La Gatineau 21 Juin 2012

JEUDI 21 JUIN 2012 - La Gatineau 15
«Le train passe et il faut embarquer dedans» - Robert Coulombe
JEAN LACAILLE
GRACEFIELD - Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, a fait appel à l’esprit ré- gional et à la solidarité des acteurs du milieu et il est même arrivé à convaincre son homo- logue de Gracefield, Réal Rochon, de ne pas inscrire sa dissidence à l’adoption du Document de consultation, une brique de 150 pages sur la forêt de proximité lors de la séance ordinaire du conseil régional des
maires à Gracefield mardi soir.
Prétextant qu’il n’avait pas eu le temps de
lire le document, le maire Rochon ne voulait pas se prononcer sur sa teneur tout comme son collègue de Lac Sainte-Marie, Gary Lachapelle. Finalement, à la suite de l’insis- tance du maire Robert Coulombe et du pré- fet de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau (MRC-VG), Pierre Rondeau, les deux maires ont voté en faveur de l’adoption du Projet de candidature pour l’agrandissement de la forêt de proximitié de la
Vallée-de-la-Gatineau qui a été préparé par l’ingénieur forestier Denis Côté et présenté aux maires de la région par le Comité consultatif de la forêt de proximité de la Vallée-de-la-Gatineau.
«Ça prend un consensus régional. Si on n’est pas solidaires, on l’aura pas notre forêt de proximité. C’est une occasion rêvée d’oc- cuper notre territoire et de le faire fructifier pour nous-mêmes», ajoute le maire Coulombe.
«Le gouvernement du Québec n’a pas encore déposé sa politique en cette matière. Et nous ne sommes pas les seuls en lice. Pas moins de 70 projets sont actuellement en gestion au Québec. La compétition est vive. Il n’y aura qu’une quizaine de candidatures au Québec. Il faut donc agir en fonction de s’assurer que nous ne raterons pas notre coup. Nous avons la chance d’occuper notre territoire. Une belle opportunité s’offre à nous. Mais nous devons travailler ensemble et faire front commun», précise le préfet Rondeau.
La réaction du maire de Maniwaki et du préfet fait suite à la décision des élus de Cayamant de se porter délégataire de leur propre projet de forêt de proximité. «Bien sûr que tous sont en droit de poser leurs can- didatures mais il est certain que si les projets sont dispersés, nous aurons peu de chance
Chartrand, qui avait imposé son droit de véto à la décision de ses collègues du conseil municipal de Cayamant, n’est pas intervenu à la table des maires quand le sujet a été débattu en toute fin de séance mardi soir à Gracefield.
Rappelons que les MRC du Québec, les municipalités locales et les Premières Nations du Québec peuvent se porter délé- gataires d’un projet de forêt de proximité. Le maire de Bois-Franc, Armand Hubert, qui préside l’Agence des forêts privées de l’Outaouais, abonde dans le même sens que le maire Robert Coulombe et le préfet Pierre Rondeau. «Si nous ne travaillons pas en- semble dans une même but, si nous n’en arrivons pas à un consensus, nous ne l’ob- tiendrons pas. Et ce serait dommage pour la région.»
La forêt de proximité englobera toutes les terres publiques intramunicipales (TPI) du territoire de la MRC-VG. «Nous avons l’oc- casion d’exploiter notre multiressources pour divers usages de la forêt. Il ne faut pas laisser passer le train une autre fois. Il ne faut pas commettre les mêmes erreurs», af- firme le maire Coulombe.
L’adoption du document a finalement été proposée par le maire de Messines, Ronald Cross, avec l’appui du maire de Bouchette, Réjean Major. Au moment d’aller sous presse, nous n’avons pu obtenir les commen- taires des élus de Cayamant à la suite de la discussion des maires de la région sur l’adop- tion du projet régional.
de nous faufiler et d’obtenir un projet viable pas rater cette occasion», indique le Québec pour l’obtention d’un projet de fo- pour notre région», rajoute le maire
«Letempsestàlasolidarité.Ilnefaut «Lacompétitionseraférocedanstoutle
maire de Maniwaki, Robert Coulombe. rêt de proximité» précise le préfet, Pierre Coulombe.
Rondeau. Le maire de Cayamant, Pierre
Des citoyens de la rue Beaulieu en colère
Félicitations Sophie Lacourcière
Bachelière en éducation secondaire, concentration histoire et géographie
Sincères félicitations à Sophie Lacourcière, enfin tes efforts, ta persévérance, ton ardeur au travail sont récompensés. Lorsque tu étais enfant, tu mentionnais souvent que tu souhaitais devenir enseignante en histoire et géographie, te voilà aujourd’hui, grâce à ton courage et à ta détermination en pleine possession de ton rêve. Tu as su concilier tes études universitaires et le travail tout en continuant de nous démontrer sans cesse ton amour pour l’éducation. Nous sommes fiers de l’obtention de ton baccalauréat et de tes performances scolaires.
Papa, Maman, Sylvie, ta sœur Maude et ton petit frère Vincent pour qui tu es un exemple de ténacité.
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Des citoyens habitant dans la rue Beaulieu ne sont pas contents et ils l’ont fait savoir, lundi 18 juin, au conseil municipal.
En cause : les excès de vitesse de cer- tains automobilistes et les nuisances sonores qui vont parfois avec. Le maire Robert Coulombe a promis de penser aux solutions pouvant régler le pro- blème. En attendant, il va aviser la Sûreté du Québec afin qu’il y ait plus de contrôles dans cette partie de la ville. Un dos d’âne temporaire pourrait être envisagé.
Un deuxième groupe de contri- buables a pris la parole, toujours concernant la rue Beaulieu, afin de remettre une pétition aux membres du conseil. Ils réclament la levée de l’inter- diction de stationner sur le côté sud de
la rue.
«Depuis qu’il est interdit de station-
ner le long de la coop, j’ai constaté une augmentation de la vitesse», assure un citoyen. Des excès de vitesse qui mettent en danger la vie des piétons, cyclistes et riverains.
Le maire a souligné que le dossier qui lui a été remis était très bien docu- menté. Il a promis de prendre ce pro- blème en considération.
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