Page 2 - La Gatineau 21 Juin 2012
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La Gatineau - JEUDI 21 JUIN 2012
La MRC Maria-Chapdelaine s’intéresse à l’AREV
RODRIGUE LAFRENIERE
LA GATINEAU - On constate que des organismes, des consultants, des conseillers en développement touristique d’ici et d’autres régions administratives du Québec s’intéressent régulièrement à l’association de la route de l’Eau-Vive (AREV).
Ils veulent en savoir plus que via Internet, par exemple sur le concept de base qui a donné vie à l’association de dé- veloppement ; sur le fonctionnement au sein du groupe ; sur le cheminement depuis 2006 ; sur le genre de partenariat établi qui unit cinq municipalités de la MRC Vallée-de-la-Gatineau ; sur les réalisations obtenues, les difficultés vécues au fil des ans, le financement des actions, les membres impliqués, le marketing établi, etc.
On se souvient que le rapport Merleau, commandé par la MRC Vallée-de-la- Gatineau, citait clairement que la forme de partenariat exercée par l’AREV devenait une référence dans le cadre d’un effort général de développement de tout le territoire.
Or, tout dernièrement, c’est Martin Lacasse, conseiller en développement tou- ristique de la MRC Maria-Chapdelaine, qui manifestait le goût d’organiser une ren- contre avec l’AREV pour en savoir plus sur des points comme ceux qu’on énumère ci-haut.
Or, une rencontre vidéo-conférence a pu se faire entre ce conseiller en dévelop- pement et un représentant de l’association de la route de l’Eau-Vive, grâce aux nou- velles installations de la SADC de la
Vallée-de-la-Gatineau, offertes à ses bu- reaux mêmes.
La MRC Maria Chapdelaine
Soulignons tout d’abord que la MRC Maria-Chapdelaine, de 38 231 kilomètres de superficie, est située dans la région ad- ministrative du Saguenay-Lac-St-Jean, au nord-ouest de ce même lac. Elle se com- pose de treize municipalités. Dolbeau en est la plus populeuse. Deux territoires non organisés couvrent près de 95% de sa su- perficie totale.
La population chapdelainoise, essentiel- lement de langue française, est urbaine dans sa majorité. L’économie du pays de «Maria» repose sur la fabrication de bois de sciage et de papier journal, ainsi que sur l’agriculture, notamment pour le bleuet, avec Mistassini comme haut lieu de culture et de transformation.
La municipalité rappelle par son nom le très célèbre roman Maria Chapdelaine, que l’écrivain français Louis Hémon dac- tylographia à Montréal au printemps de 1913, après un séjour passé à Péribonka, sur les lieux décrits dans le roman.
Cette municipalité régionale, avec quatre municipalités de moins, ressemble donc à celle de la Vallée-de-la-Gatineau quant aux problèmes semblables et aux efforts visibles pour développer le tourisme sur son territoire.
Une salle de vidéo-conférence à la disposition, à la SADC
Selon Martin Lacasse, la rencontre de deux heures fut fort intéressante et instruc- tive entre développeurs touristiques. Il sou- lignait justement le même type de difficul- tés vécues et à vivre dans les deux milieux et ce besoin de se serrer les coudes, de
Une rencontre vidéo-conférence a pu se faire entre Martin Lacasse, conseiller en développement touristique de la MRC Maria-Chapdelaine, et un représentant de l’association de la route de l’Eau-Vive, grâce aux nouvelles installations de la SADC de la Vallée-de-la-Gatineau, offertes à ses bureaux.
mettre ensemble l’épaule à la roue, pour multiplier les réalisations bénéfiques aux territoires.
Cette rencontre jugée tout aussi intéres- sante par l’association de la route de l’Eau- Vive fut rendue possible grâce à la toute nouvelle salle de vidéo-conférence que la SADC Vallée-de-la-Gatineau
a mise au point dans ses locaux situés au deuxième étage des Galeries de Maniwaki. Depuis février dernier, l’organisme d’aide au développement invite en effet les entreprises et les organismes du territoire à utiliser gratuitement ces nouveaux ser- vices qui deviennent ces années-ci une valeur ajoutée à l’efficacité des
développeurs.
Jusqu’à 8 personnes peuvent prendre place, dans la convivialité et la simplicité, dans la salle de vidéo-conférence toute neuve, devant un téléviseur de bonnes di- mensions sur lequel s’installe une caméra de type webcam capable de relayer aux conférenciers une image de bonne qualité.
Le directeur Pierre Monette souligne qu’il «met ainsi à la disposition de tous et toutes cette salle pourvue d’équipements à la fine pointe de la technologie». Il sou- ligne que «cette technologie permettra au milieu d’économiser temps et argent liés au déplacement afférant à la tenue des réu- nions de développement et des rencontres d’affaires» avec des groupes extérieurs.


































































































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