Page 2 - La Gatineau 5 Juillet 2012

2 La Gatineau - JEUDI 5 JUILLET 2012
Un projet de recherche est ratifié à l’Auberge Majopial
BOUCHETTE – L’Université du Québec en Outaouais (UQO) et la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) ont ratifié un projet de recherche sur l’excellence en récréotourisme pour le Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais (PERO) le 26 juin dernier à l’Auberge Majopial de Bouchette.
Cette auberge est située tout près du ma- jestueux lac 31-Milles. Le PERO loue des locaux à l’auberge pour diverses formations en récréotourisme. Le directeur général de la CSHBO, M. Harold Sylvain, a été l’un des signataires de l’entente en compagnie de M. Jean Vaillancourt, recteur de l’UQO, son doyen de la recherche, M. André Manseau. Mme Marlène Thonnard, coordonnatrice du PERO, assistait également à l’événement, tout comme M. Normand Bourgeault, cher- cheur principal du projet et Stéphane Grondin, étudiant à la maîtrise de gestion de projet à l’UQO.
Le PERO ?
Rappelons que le PERO a été mis sur pied dans le cadre de la mesure Laboratoires ru- rauxdécoulantdelaPolitiquenationaledela
ruralité 2007-2014 du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire du Québec (MAMROT). Le PERO regroupe divers organismes régio- naux liés à la formation et à la recherche, dont l’UQO. Il se définit comme la plaque tournante de la formation et de la recherche en récréotourisme dans la région.
Le projet de recherche a comme objectif général de dresser un portrait de la situation de la mise en marché des services récréotou- ristiques au Québec, de recenser et documen- ter des pratiques commerciales favorisant l’excellence en documentant les facteurs de succès, d’échecs et d’excellence.
L’UQO
Le recteur de l’UQO, M. Jean Vallancourt, s’est dit particulièrement heu- reux d’engager l’UQO dans un tel projet de recherche. «Le PERO, c’est une vision d’ave- nir et, par ce projet de recherche, notre uni- versité concrétise son engagement envers l’ensemble du territoire qu’elle dessert d’être un vecteur de développement de toutes les communautés régionales. C’est toujours un grandmomentqueceluioùl’onvoitsemettre
en place les diverses pièces d’un projet au potentiel aussi structurant». Le recteur Vaillancourt estime que le volet international est un atout supplémentaire.
La CSHBO
Pour sa part, M. Harold Sylvain, a souligné que le projet de recherche «vient pallier l’absence de re- cherche en récréotourisme portant spécifiquement sur l’excellence. L’identification des causes de succès et d’échecs faciliteront le déve- loppement de l’industrie ré- créotouristique dans la Vallée-de-la-Gatineau et dans l’Outaouais en général.»
Au premier plan, dans l’ordre habituel, MM. Harold Sylvain et Jean Vaillancourt signent l’entente, respecti- vement au nom de la CSHBO et de l’UQO. Derrière, André Manseau, doyen à la recherche, Pierre Riel, de l’Auberge Majopial, Marlène Thonnard, coordonnatrice du PERO, Normand Bourgault, chercheur et professeur de marketing et Stéphane Grondin, étudiant de maîtrise en gestion de projet.
pôle d’excellence : une référence en matière d’excellence en récréotourisme qui va in- fluencer la qualité du développement des entreprises qui existent ou qui sont en émer- gence, tout en étant aussi une référence au niveau du contenu des formations répondant aux besoins des entreprises en récréotou- risme qui visent l’excellence dans les services qu’elles offrent ou sont appelées à offrir.»
L’Auberge Majopial
Quant à M. Pierre Riel, bien connu dans la région, représentant de l’Auberge Majopial, le locateur des espaces mis à la disposition du PERO, il a expliqué le rôle synergique joué par son entreprise en tant que partenaire du projet. Le PERO a à sa disposition un terrain de 250 acres, en bor- dure du lac 31-Milles, permettant la tenue de diverses formations dans un cadre naturel.
«La diversité de la faune, de la flore, la présence d’un lac et d’une forêt d’enseigne- ment et d’une auberge se transformant en auberge-école au besoin serviront d’environ- nement de formation pour le PERO. La marina et le restaurant actuellement en construction s’ajouteront aux équipements dont pourra disposer le PERO lorsque re- quis.» Originaire de la Vallée-de-la- Gatineau, M. Riel a souligné que son impli- cation auprès du PERO représente un investissement mais aussi un engagement tangible envers le développement de son mi- lieu d’origine.
C’est au professeur Normand Bourgault qu’a été confié la délicate mission de dénicher l’excellence en récréotourisme au Québec. La collaboration du professeur Jean-Pierre Levy-Mangin, de l’UQO, et de Cristina Calvo-Portal, de l’Université La Coruna en Espagne, permettra de valider certains as- pects internationaux du projet.
Mme Marlène Thonnard, coordonnatrice pour le
PERO, s’est elle aussi réjouie
de ce projet de recherche. «Il s’inscrit à l’inté- rieur de ce que doit devenir un
de l’avènement
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