Page 21 - La Gatineau 19 Juillet 2012
P. 21

JEUDI 19 JUILLET 2012 - La Gatineau 21
Le calme plat à la minière Matamec
TÉMISCAMING – Les chefs des com- munautés de Eagle River et de Wolf Lake ont lancé un ultimatum à Matamec Exploration pour s’assurer que les dévelop- pements miniers proposés par cette com- pagnie ne se produiront pas sans leur consentement, sans consultation et sans accommodement à l’égard de leurs droits ancestraux sur ce territoire.
En plus de communiquer leurs préoccu- pations à Matamec Explorations, les deux nations algonquines ont également avisé le groupe Toyota Tsusho Corp America de la situation. Toyota Tsusho est présente- ment en négociation avec Matamec Explorations pour l’établissement d’un joint-venture en vue de développer le dé- pôt de terres rares connu sous le nom de projet Zeus (Kipawa).
Le projet en question se situe sur un territoire autochtone non cédé et partagé par les communautés algonquines de Wolf Lake et Eagle Village. Il n’existe actuelle- ment aucun processus convenu pour la province de Québec obligeant une société minière à répondre à ses obligations de consultation et d’accommodement afin d’obtenir le consentement des peuples
algonquins sur les impacts potentiels des activités minières relativement à leurs droits et au titre amérindien qu’ils dé- tiennent sur ces terres.
Dans une lettre à Matamec et Toyota, les chefs indiquent : «Si un accord entre Matamec, Explorations inc. et nos gouver- nements des Premières nations alonquines n’est pas finalisé avant le 6 juillet 2012, nous procéderons à la suspension immé- diate de toutes les activités directes ou connexes d’exploration sur le site du projet Zeus. Ces mesures seront appliquées par nos collectivités des Premières nations.»
Les deux groupes algonquins sont pré- occupés par le potentiel d’impacts sociaux, culturels et environnementaux que le pro- jet d’exploitation minière et le traitement des terres rares pourraient entraîner sur la population. Le seul autre projet minier de terres rares en Amérique du Nord dont ils aient connaissance est celui du site de Mountain Pass en Californie, où il y a eu de nombreux problèmes environnementaux.
Les projets miniers de terres rares et les sites de traitement ont également créé des effets négatifs importants dans d’autres
parties du monde. Les deux gouverne- ments des Premières nations algonquines veulent avoir une compréhension précise des impacts sociaux, culturels et environ- nementaux de la construction et de l’ex- ploitation de la mine proposée, y compris le traitement associé à l’extraction de ce minerai et des autres installations, avant même de penser à donner leur consente- ment à un projet de développement d’une mine.
Les négociations sur un protocole d’en- tente d’exploitation avaient commencé entre les deux gouvernements des Premières Nations algonquines et Matamec Explorations, mais depuis leur dernière réunion en avril, Matamec a échoué à convenir d’une version finale du protocole d’entente en vue de sa signature. Pendant ce temps, Matamec s’est rendue sur le site et a procédé à des forages, à l’éla- boration d’une usine pilote pour le traite- ment des minéraux et la négociation d’un accord de coentreprise avec Toyota Tsusho America Corp sans informer les chefs algonquins de leurs activités.
Le chef de Wolf Lake, M. Harry St- Denis, a déclaré : «En tant
que communautés membres de la nation algonquine, nos droits autochtones collec- tifs et issus des traités sont protégés par la Constitution et les articles de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples autochtones s’ap- pliquent à nos Premières Nations algon- quines, y compris le droit de consentement préalable, libre et éclairé à tout développe- ment sur nos territoires traditionnels. Ceci s’applique également aux activités minières.»
La chef de Eagle Village, Mme Madeleine Paul, a ajouté : «Il y a deux semaines, l’Assemblée des chefs du Québec a adopté une résolution d’appui à notre position exigeant de Québec et des sociétés minières qu’ils obtiennent notre consente- ment préalable, libre et éclairé avant toute exploration ou activités d’exploitation minière sur nos terres traditionnelles. Les chefs du Québec ont également appuyé notre appel visant à modifier le projet de la loi 14 sur la Loi sur les mines du Québec afin d’y inclure l’obligation de consulter les Premières Nations dès la phase d’explora- tion minière non seulement au moment où une mine est développée.»
Les drapeaux-autos Québec circulent partout
Votre assurance et les dommages par l’eau
Les dommages par l’eau sont la première cause de réclamation en assurance habitation et il peut parfois être difficile de démêler les circonstances dans lesquelles vous êtes protégé par votre contrat d’assurance.
Les assureurs couvrent un bon nombre de dommages causés par l’eau, tels que le refoulement des égouts, l’infiltration d’eau et le débordement des installations sanitaires. Vous devez toutefois vous prémunir contre ces dommages en ajoutant à votre contrat des garanties qui leur sont spécifiques. Ces garanties, aussi appelées « avenants », sont facultatives et se divisent chez la plupart des assureurs en deux catégories :
• L’eau du sol et les égouts
Ce type de dommage concerne la pénétration ou l’infiltration soudaine et accidentelle des eaux souterraines ou de surface à travers les murs, les fondations ou les ouvertures des caves. On y retrouve aussi la fuite, le refoulement ou le débordement de branchements d’égouts, de fossés, de puisards, de fosses septiques ou de drains français.
• L’eau au-dessus du sol
Les dommages causés aux biens par la pénétration ou l’infiltration soudaine et accidentelle de la pluie ou de la neige à travers le toit, les murs ou les ouvertures sont des dommages d’eau « au-dessus » du sol.
Les couvertures varient selon les assureurs et les contrats d’assurance et plusieurs exclusions peuvent s’appliquer. Chez AssurExperts Marc Kelly, vous pourrez compter sur les conseils de professionnels de l’assurance qui sauront vous guider vers les meilleures protections. En tant que courtier, AssurExperts Marc Kelly fait affaire avec des assureurs comme Assurance Economical pour vous permettre de profiter de garanties conçues sur mesure pour vos besoins.
QU’EN EST-IL DES INONDATIONS?
Les contrats d’assurance habitation sont unanimes : les inondations y sont exclues. En effet, les dommages qui résultent de la crue des eaux ne sont pas assurables, car il s’agit d’un phénomène récurrent et prévisible. Par contre, les résidents qui subissent une évacuation pourraient avoir droit à un remboursement de leurs frais supplémentaires de subsistance. Nous vous invitons à vérifier auprès de votre courtier si vous bénéficiez d’une telle clause.
EN CAS DE DOMMAGE
Pour conclure, nous souhaitons vous indiquer les étapes essentielles à suivre si vous subissez un dommage par l’eau. En premier lieu, dès vous constatez le dommage, fermez la conduite d’eau principale. Coupez ensuite l’électricité dans les pièces touchées, puis évacuez et épongez l’eau le plus possible, tout en enlevant vos biens à proximité du dégât. Enfin, communiquez avec votre courtier d’assurance, qui vous guidera dans les étapes à suivre pour procéder à la réclamation. L’important est d’agir rapidement afin de limiter le plus possible les dommages.
Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain pour un tour d’horizon des principaux conseils de prévention afin de vous protéger des dommages par l’eau.
Source : B.A.C. www.infoassurance.ca.
LA GATINEAU – La distribution de drapeaux-autos du Québec a encore une fois remporté un vif succès au grand bon- heur de la Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes- Rivières (SNQ-HR).
Plus d’un millier de drapeaux-autos ont été offerts à la population durant la période de la fête nationale dans diffé- rents secteurs de la SNQ-HR.
À sa seconde édition, cette activité d’envergure initiée par la SNQ-HR a pour objectif d’engendrer un mouvement de fierté sur les routes de la région, en y faisant circuler une quantité considérable de fleurdelisés. Du 14 au 16 juin derniers, des points de distribution étaient établis à Sainte-Agathe-des-Monts, Mont- Tremblant, Rivière-Rouge, Mont- Laurier, Ferme-Neuve et Maniwaki.
Alors que ces fleurdelisés étaient of- ferts gratuitement sous forme de contri- bution volontaire, la totalité des profits engendrés serviront à l’achat de dra- peaux-autos en vue d’autres distributions dans les années futures.
Cette distribution massive a été rendue possible grâce à la participation finan- cière du Parti québécois de Bertrand, de Labelle ainsi que du Bloc québécois de Laurentides-Labelle.
La SNQ-HR adresse ses remercie- ments aux stations de radio régionales pour leur collaboration au projet, aux commerces qui ont permis la tenue de kiosques sur leurs lieux, ainsi qu’aux coordonnatrices, membres du conseil d’administration et bénévoles pour leur implication lors de la distribution des drapeaux-autos.


































































































   19   20   21   22   23