Page 16 - La Gatineau 26 Juillet 2012
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16 La Gatineau - JEUDI 26 JUILLET 2012
Le club régional de quad se porte très bien
et possiblement plus.
Ce grand bénévole se souvient justement du
travail qu’il fournissait pour un club de Ste- Thérèse (le Paradis de l’Autoneige) tout juste avant que les «petits» clubs locaux ne se réu- nissent pour former le premier club régional. C’était au temps où les «trois roues», mainte- nant jugés très instables et donc dangereux, régnaient en rois et maîtres sur des sentiers de fortune ouverts par des entrepreneurs locaux.
«Une chance qu’on l’a ; faudrait pas qu’il décide de partir ; ce serait un homme dur à remplacer ; il a le bénévolat dans le sang ; c’est un travailleur acharné, un gars d’équipe et de confiance, un homme qui sait se faire aider», voilà ce qu’a confié le président Beaudoin à propos de son responsable principal des sentiers.
Des portes ouvertes sur les autres clubs avoisinants
Le travail sur les sentiers divers de la Vallée-de-la-Gatineau a débouché finalement sur la jonction avec les autres clubs des régions ou sous-régions voisines.
Par exemple, peuvent «se rendre sur notre territoire val-gatinois les sportifs d’aussi loin dans le sud que Gatineau, via Buckingham, Notre-Dame-du-Laus, Notre-Dame-de- Pontmain et Déléage», confirme Mantha.
D’autre part, Ferme-Neuve et Mont- Laurier peuvent faire de même via St-Jean- sur-Lac et Déléage. Puis Grand-Remous a la possibilité de joindre notre région via le sentier de la Pointe-à-David, le Relais du lac La Framboise, et Déléage.
Finalement Déléage est devenue un point de jonction majeur des sentiers situés au nord- est de notre territoire ; elle ouvre aux touristes motorisés et à tous membres résidants l’accès à Ste-Thérèse, Maniwaki et il semblerait qu’il soit possible de penser à un raccord avec
RODRIGUE LAFRENIERE
LA GATINEAU - Le président du club Quad Vallée-de-la-Gatineau, Mario Beaudoin, confirme que «l’organisation du quad dans la région se porte bien, et même très bien, mal- gré le travail très exigeant que le développe- ment du sport hors-route sur 4 roues exige de tous les bénévoles impliqués».
Cette affirmation est confirmée par l’admi- nistrateur Mario Mantha, premier respon- sable de la signalisation et de l’entretien des centaines de kilomètres de sentiers devenus des voies d’accès qui permettent maintenant aux sportifs des autres clubs des régions environ- nantes de se rendre dans nos municipalités, du moins dans celles qui se sont prises en main pour aider à développer ce sport chez nous.
Travailleur acharné, Mario Mantha se montre fier de la dernière réalisation de son club. En effet, le raccordement amélioré par- tant du site du Pont de pierre et de la munici- palité de Ste-Thérèse au Relais des Copains, dans le voisinage du lac Achigan, est mainte- nant chose faite, après un travail réalisé sur 8 kilomètres.
Ce qui signifie que l’élargissement du sen- tier, la pose de ponceaux, l’épandage de gra- vier et tout autre travail connexe sont mainte- nant terminés et que tout quad peut circuler avec le plus grand plaisir sur cette section du grand parcours du club.
Mario Mantha : l’homme aux 27 années de bénévolat
Le président Mario Beaudoin a senti le besoin de souligner que plusieurs bénévoles de son équipe comptent un nombre surprenant d’années d’implication à leur actif, mais que Mario Mantha a battu tous les records, ayant travaillé sans relâche dans le domaine du «trois et quatre roues» depuis au moins 27 ans
Le président Mario Beaudoin et l’homme aux 27 années de bénévolat, Mario Mantha, posent ici avec des éléments de signalisation de sentiers prêts à installer. Ils dé- clarent que le club quad Vallée-de-la-Gatineau se porte très bien et qu’il ouvre gra- duellement les territoires avoisinants à leurs membres sûrement heureux de savoir que tous les équipements du club sont maintenant payés en totalité.
Bouchette dans un avenir pas si lointain. Il ne manquerait qu’une ou deux signatures de droits de passage. Plus à l’ouest, par la zone de la Forêt de l’Aigle, Fort-Coulonge et les membres du club du Pontiac sont invités sur notre territoire, via Lac-Cayamant, Messines et Maniwaki.
Tout l’équipement du club est maintenant payé
«Toutes ces jonctions représentent évidem- ment des retombées potentielles pour la ré- gion», soulignent Mario Beaudoin et Mario Mantha. «C’est pour le développement écono- mique qu’on travaille et, bien certainement, pour le plaisir de nos membres qu’on invite à faire du bénévolat pour que le club fasse en- core mieux sur notre territoire», soutiennent-ils.
Ils en profitent pour rappeler qu’un
bénévole du club, président durant quelques années, est dernièrement décédé, à savoir Paul-André Langlois. «On peut le remercier pour le travail qu’il a fait», insistent-ils.
Ces derniers se montrent heureux que tout l’équipement du club soit maintenant payé. Les deux surfaceuses (à 70 000$ chacune), le tracteur (108 000$) et tout outil de service sont actuellement propriété entière du club quad.
Les tout prochains objectifs ? «Installer un relais à la traverse de la 117, dans le voisinage du Camp des Bouleaux, en direction de Grand-Remous ; améliorer le sentier à partir du lac La Framboise jusqu’au «chemin du Kingston» ; installer un pont, déjà bâti, à Grand-Remous ; améliorer le sentier jusqu’au chemin du lac Philip, et bien entretenir ce qui est déjà fait», assurent les deux grands bénévoles.
Le point sur le TOC
Vous classez vos livres par ordre alphabétique, vous revérifiez trois fois si vous avez bien verrouillé la porte d’entrée lorsque vous sortez, vous devez placer chaque chose à sa place. Avez-vous éteint la cuisinière avant de quitter la maison? Avez-vous verrouillé la portière de la voiture? Avez-vous rentré le chien?
Le TOC, ou trouble obsessionnel-compulsif, est une maladie psychologique qui se manifeste par des obsessions et des compulsions. Qu’est- ce qui différencie ces deux termes? Et bien, l’obsession se définit par des pensées ou des images mentales qui reviennent à répétition et que l’on a du mal à chasser! Pour sa part, la compulsion s’observe par des gestes répétitifs qui sont effectués dans le but de se débarrasser d’une obsession. Par exemple, une personne obsédée par les microbes se lavera les mains quatre fois de suite (compulsion) pour être certaine qu’elles sont propres.
Sachez qu’il existe différents niveaux dans le TOC. Il peut survenir n’importe quand dans la vie d’un individu, mais apparaît le plus souvent entre la fin de l’adolescence et l’âge de 35 ans. Si vous croyez présenter un TOC, référez- vous à votre médecin. Une évaluation est nécessaire pour le diagnostiquer. Et rassurez-vous, il existe des moyens et des traitements pour contrôler le TOC et diminuer les symptômes associés.
En attendant, rappelez-vous que des changements majeurs dans votre vie, un traumatisme ou encore une grande fatigue peuvent contribuer à l’apparition d’un TOC ou en exacerber les symptômes. Mais ne vous affolez pas si vous négligez à l’occasion de verrouiller la porte de la maison en sortant... des oublis sont tout à fait normaux!
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
