Page 23 - La Gatineau 18 Octobre 2012
P. 23

JEUDI 18 OCTOBRE 2012 - La Gatineau 23
Logement : la population invitée à témoigner
LA GATINEAU – L’ASEC-HG (Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Haute-Gatineau) a été invitée par le FRAPRU (Front d’ac- tion populaire en réaménagement urbain) à collaborer à la Commission populaire itinérante sur le droit au logement, qui se tiendra dans 17 régions du Québec, dont la Vallée-de-la-Gatineau lundi 29 octobre.
Le FRAPRU est un regroupement national de lutte pour le droit au loge- ment. Cette commission est organisée afin de mettre en lumière les différentes fa- cettes des problèmes de logements vécus par des locataires et les personnes mal-logées.
«Au Québec, une crise du logement
persiste, assure Danielle Beaudry, coor- donnatrice de l’ASEC-HG. Pénurie de logements, insalubrité, coûts trop élevés, manque de logements sociaux, ect. L’objectif de cette commission est de connaître les problématiques, les besoins des citoyens et citoyennes de la Vallée-de- la-Gatineau et de partout au Québec, per- mettre aux locataires et aux groupes so- ciaux de témoigner des situations qu’ils rencontrent au quotidien.»
Payez-vous un prix trop élevé pour votre logement ? Attendez-vous depuis des mois, voire des années, pour obtenir un logement social ? Devez-vous sacrifier d’autres besoins essentiels pour vous loger ? Habitez-vous un logement social qui risque de perdre ses subventions au cours
des prochaines années ? Êtes-vous aux prises avec un logement mal isolé ou en- core insalubre ? Vivez-vous entassés dans un logement trop petit ? « Votre témoi- gnage est important pour faire en sorte que les choses changent.»
Les participants seront entendus par des commissaires issus de différents mi- lieux ( juristes, groupes de défense des droits humains et sociaux, locataires, chercheurs en politiques sociales, etc.) Après ces audiences, un rapport final des- tiné aux gouvernements fédéral et provin- cial sera produit. Il s’agira de brosser un portrait des problèmes de logements vécus partout au Québec afin d’inciter les gou- vernements à agir. Un documentaire trai- tant de la crise du logement dans la
province sera également réalisé. Tous les témoignages recueillis resteront confiden- tiels et aucun nom ne sera mentionné.
«L’ASEC-HG et le FRAPRU solli- citent votre participation et votre collabo- ration très essentielle pour faire en sorte que le dossier du logement avance auprès de nos élus, poursuit Danielle Beaudry. A vous de parler.»
L’audience publique de Maniwaki aura lieu lundi 29 octobre, de 9h à 12h, à l’Au- berge du draveur, salle des Trembles. Un dîner gratuit sera servi à l’issue de la rencontre.
Inscription auprès de Danielle Beaudry par courriel à asec.haute-gatineau@hot- mail.com ou par téléphone au 819 449-6779.
Century 21 Multi-Services Inc.
CELL.: 819-210-0046 Pour vente ou achat
Agence immobilière Courriel: lynn.saumier@yahoo.ca Lynn Saumier, Courtier immobilier
63, Ch. du Bois-Franc Cayamant J0X 1W0 (Ch de la Montagne)
Maison de campagne ou chalet quatres saisons, idéal pour VTT, pêche (truite, brochet) beaucoup de rénos dans les dernières années, portes, fenêtes, toiture, champ d’épuration ainsi que la fosse septique. À 10 minutes du Village. Idéale pour premier acheteur, logez-vous pour moins que 400.00$ par mois. Vendeur très motivé. SIA: 9664611
«Oui à plus de place pour notre histoire nationale»
LA GATINEAU – La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes- Rivières (SNQHR) se joint au Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ) et se réjouit de la volonté exprimée par la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport de «donner une place plus impor- tante à notre histoire nationale au secon- daire et de revoir son intégration au cursus scolaire québécois».
Selon Chantale Trottier, présidente du MNQ, «un peuple qui ne connaît pas son passé n’est plus un peuple. La connaissance de notre histoire est le fondement même de notre identité nationale. Nous sommes fort heureux de constater que le nouveau
gouvernement respecte ses engagements et corrige les nombreuses lacunes en la matière».
La révision de la place de la question nationale dans les cours d’histoire est aussi de mise. «Nous jugeons que l’école est le lieu où nous formons les citoyens de de- main, de renchérir madame Trottier. Il nous apparaît impératif que la question nationale occupe une place importante dans les cours d’histoire au secondaire. Cette question touche notre vie politique quotidienne, on ne peut le nier. L’objectif n’est pas de convaincre qui que ce soit des bienfaits de la souveraineté ou du fédéra- lisme, mais plutôt de donner une
connaissance suffisante de cette question qui a marqué, et marque toujours, le pay- sage politique québécois. En aucun cas, nous ne croyons qu’il s’agisse d’un endoc- trinement politique, mais plutôt d’une vo- lonté de former les jeunes élèves pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens conscients des choix qu’ils ont à faire.»
Fondé en 1947, le MNQ regroupe au- jourd’hui 18 Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste, dont celle des Hautes- Rivières, réparties sur tout le territoire du Québec. Il compte au total quelque 110 000 membres. Sa mission : défendre et pro- mouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine.
78 500$


































































































   21   22   23   24   25