Page 12 - La Gatineau 25 Octobre 2012
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La Gatineau - JEUDI 25 OCTOBRE 2012
La Commission scolaire est désormais sur Facebook
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Transmettre des infos à un maximum de personnes. Permettre aux élèves, parents, enseignants, de com- muniquer plus facilement. Ce sont les ob- jectifs de la Commission scolaire des Hauts-Bois-del’Outaouais (CSHBO) en s’inscrivant sur Facebook. Elle est ainsi la première commission scolaire de l’Ou- taouais à avoir sa page.
Celle-ci a été officiellement lancée mardi 23 octobre. Plusieurs personnes étaient réunies au centre administratif de la CSHBO : le directeur général Harold Sylvain, le vice-président Daniel Moreau, le responsable des communications Charles Millar, les commissaires Chantal Lamarche et Chantal Tremblay, le direc- teur du service des Ressources technolo- giques Richard Leblanc. La présidente de la CSHBO, Diane Nault, était aussi pré- sente par visioconférence, en direct de l’école Sieur-de-Coulonge.
Cela fait plusieurs mois que la CSHBO travaille sur la création de sa page Facebook. «Les membres du conseil des
De gauche à droite : Daniel Moreau, vice-président de la commission scolaire ; le responsable des communications Charles Millar ; Chantal Lamarche, commissaire ; le directeur du service des Ressources technologiques Richard Leblanc ; la com- missaire Chantal Tremblay ; le directeur général Harold Sylvain.
commissaires se sont réunis en février 2012 pour évaluer le bienfondé d’intégrer les médias sociaux aux pratiques de commu- nication de la commission scolaire, ex- plique Charles Millar. Décision a été prise, alors, d’aller de l’avant dans ce projet.» Un comité mixte a été mis en place pour le mener à bien. Il est composé des commis- saires Denise Miron Marion, Chantal Lamarche et Chantal Tremblay, ainsi que de Richard Leblanc et Charles Millar. «Jusqu’en juin 2012, le comité s’est réuni à trois reprises pour discuter de plusieurs points, poursuit Charles Millar. Entre autres, il a été nécessaire de définir quel média social retenir. Dans ce contexte, la page Facebook a été privilégiée, du moins dans un premier temps.»
Cette page contient des informations utiles aux parents et aux membres de la commu- nauté en général. Il y a une section photos, une autre pour les vidéos et un espace pour annoncer les principaux événements.
Les membres du comité mixte se rencon- treront dans les prochains mois pour faire un bilan. Il est aussi prévu d’en faire un autre dans un an et de le présenter au conseil des commissaires en juin 2013.
Des sœurs dévouées aux personnes dans le besoin
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Nouvelle venue dans la ré- gion. Sœur Suzanne Vallières, des Sœurs de la charité d’Ottawa, fait désormais partie de l’équipe du dépannage alimentaire
Christ-Roi. Avec Sœur Gertrude Touzin et Sœur Denise Malette, elle vient en aide aux familles dans le besoin.
Originaire de Buckingham, Sœur Suzanne Vallières est entrée dans les ordres à l’âge de 20 ans. Sa vocation l’a emmenée aux quatre coins du Québec et de l’Ontario. «Nous sommes comme des oiseaux sur la branche, explique-t-elle. Nous allons là où on a besoin de nous, c’est le conseil provincial qui décide. Avant de venir à Maniwaki, j’ai été pendant 5 ans à Orléans, au couvent St- Louis. Je connaissais la Vallée-de-la-Gatineau mais c’est la première fois que je viens en mis- sion ici.»
Cela fait 142 ans que les Sœurs de la cha- rité d’Ottawa sont implantées à Maniwaki. Mère Elizabeth Bruyère a fondé l’ordre à Ottawa en 1845, la mission de Maniwaki a vu le jour en 1870.
Aujourd’hui, les sœurs ne sont plus pré- sentes dans les écoles et hôpitaux. Mais elles ont gardé leur mission fondamentale : tendre lamainauxpauvres.LeCentrededépan- nage alimentaire Christ-Roi gère le nord de Maniwaki, Egan Sud, Bois Franc. Depuis le 1er octobre, Montcerf et Grand-Remous se sont ajoutées.
«De janvier à septembre, le centre a aidé 108 familles, pour un total de 387 dépan- nages, précise Sœur Suzanne Vallières. Les
personnes viennent ici chercher de la nourri- ture, des légumes, de la viande, des pâtisse- ries, etc. Nous avons eu des réunions derniè- rement avec d’autres centres de dépannage et nous constatons
beaucoup d’humilité. Dernièrement, une femme, qui a eu besoin un jour du dépannage alimentaire, est venue nous apporter des ma- rinades, elle voulait redonner au suivant.
que les besoins sont importants, beaucoup de personnes ont perdu leur travail.»
En plus de distribuer la nourriture, les sœurs offrent une oreille at- tentive à ces per- sonnes qui ont parfois besoin de parler. «Les gens sont très polis et recon- naissants, pour- suit Sœur Suzanne Vallières. Faire la démarche de venir nous voir et dire qu’on a besoin d’aide, cela prend
De gauche à droite : Sœur Suzanne Vallières, Sœur Denise Malette et Sœur Gertrude Touzin
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