Page 31 - La Gatineau 8 Novembre 2012

JEUDI 8 NOVEMBRE 2012 - La Gatineau 31
‘’Le perroquet riait, criant toujours, du matin jusqu’au soir, tous les jours, ‘’Ha, Ha, Ha! Gula! Mes amours’’ ‘’ - Émile Nelligan
‘’Speak white, nous savons que la liberté est un mot noir (comme le poêle)’’ - Michèle Lalonde
‘’Ben oui on s’habille sexy, avec des jeans ben serrés, c’t’un nouveau look que t’as jamais vu, fais-toé en pas, j’suis pas toute nue’’ - Marie- Chantal Toupin
‘’D’une main dans sa poche et d’un bon coup d’genou, il faisait d’une roche deux p’tits tas de cailloux, Louis Cyr’’ - Jean-Pierre Ferland
‘’Voudrais-tu une dent en or? Un avant gout de la mort? Voudrais-tu un meilleur sort? Non.’’ - Les trois accords
‘’Taré Taré Taré, mon père est un méchaaaannntttt... Taré!’’ - Caro, La petite vie
‘’La nuit s’infiltre dans mon âme où vient de s’éteindre l’espoir’’ - Jean Aubert Lo- ranger
‘’Di de la da, da di de la da, di de la di de la di de la da, di de la da, da di de la da, di de la di de la di de la da!’’ - Paul Piché
‘’Y’a pas grand chose dans l’ciel à soir, y’a pas grand chose, y’a rien à woir, y’a rien à woir, y’a pas d’lumière, qu’est-cé j’vas faire dans l’ciel à soir?’’ - Paul Piché
‘’Porque tu eres mi vida entera, mi vida amor, cuen- tas conmingo’’ -Shakira (Dans la vie il faut savoir se débrouiller en plusieurs lan- gages)
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Denis Bonhomme au 819-449-2881
Thème de la semaine:
C’est le temps de l’année où tout le monde est bizarre. Je vous ai donc trouvé le poème ou le texte qui vous représente le plus. D’ha- bitude, on y cherche un deuxième sens, mais là, je vous conseille de tout prendre au pied de la lettre. Taisez-vous et laissez parler l’artiste en vous.
‘’T’as la bouche pleine de ‘’J’aurais voulu être italienne
‘’katchup’’’’- Femme sortant pour te dire ‘’adieu’’ et ‘’je
du McDonald’s
t’aime’’, ...italienne’’ - Gi- nette Reno
Horizontalement
1. Faculté d'être présent en plusieurs lieux à la fois - Point de départ. 2. Publié - Remplir un vide.
3. Liquide sucré - Condition marginale.
10. Fardeau - Assécher.
11. Déclic - Épluche-légumes. 12. On le brûle - Évalués.
4. Instruite d'un secret - Joli.
contacter le spécia5. Pourchasser.
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6. Poème lyrique - Paresseux didactyle -
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- Insulaire.
8. Pas à moi - Ils ne boivent plus.
9. Propre (à) - Éprouve vivement.
7. Du pif - Insulaire.
8. Pas à moi - Ils ne boivent plus. 9. Propre (à) - Éprouve vivement. 10. Fardeau - Assécher.
11. Déclic - Épluche-légumes. 12. On le brûle - Évalués.
1. Lettre grecque - Terme de théâtre. 2. ...-marie - Mammifère marin.
3. Courroucés - Poudre douce.
4. Contingent - Agile.
Solution de la semaine dernière Solution
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MOTS CROISES
Dépouillée.
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1. Faculté d'être présent en plusieurs lieux à la fois - Point de départ. 2. Publié - Remplir un vide.
3. Liquide sucré - Condition marginale.
4. Instruite d'un secret - Joli.
5. Pourchasser.
6. Poème lyrique - Paresseux didactyle - Dépouillée.
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5. Granule. 12
6. Préfixe - Célèbre agent secret - Engrais azotés. 7. Araignée.
8. Embarras - Bon à rien - Exprime l'ordre d'arrêter. 9. Poupon - Fou.
10. Fait se succéder - Divinité grecque.
11. Imbécile - Commun.
12. Tour de mie - Cheminées.
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La murale
fait peau
neuve
LAC SAINTE-MARIE – La vie fourmille en bordure d’un lac qui a toute une histoire. Il y a sept ans, la municipalité de Lac Ste-Marie a eu la merveilleuse idée de faire peindre une murale par Daniel Riel, un artiste de l’Ou- taouais, en plein coeur du village.
«Nous avons pu célébrer notre 125ème et mon- trer aux résidents, villégiateurs et touristes avec fierté d’où nous venions, explique Nadine Pinton. Cette murale, qui représentait l’his- toire de notre communauté, s’est dégradée au fil des saisons, laissant des vestiges de peinture, des parcelles d’histoire plus difficiles à raconter.»
Alors que tout n’était pas encore effacé, des citoyens et citoyennes se sont mobilisés pour offrir à sa municipalité, la réfection de cette murale. Des personnes motivées se sont mises à l’ouvrage, le temps d’un été, quelques heures à la fois, un travail qui n’a pas pu être terminé. La peinture s’écaillait encore et encore sur ce mur qui a vu tant de passants flâner.
L’été dernier, la municipalité a décidé de tout recommencer. «En achetant des panneaux de bois, nous avions plus de chance que l’histoire du lac perdure avec le temps, poursuit Nadine Pinton. Une dizaine de personnes, des citoyens et citoyennes de Lac Ste-Marie, se sont ras- semblées au Chalet du trappeur au Mont Ste- Marie, pour repeindre avec leurs touches per- sonnelles des pans de notre histoire. L’objectif était d’inaugurer la murale pour la journée de la culture, le 29 septembre dernier, ce qui fut fait sans tambour ni trompette. Derrière les frontières d’une commune, il y a des citoyens et citoyennes qui ont à coeur leur village et qui, en toute modestie, vous offrent leur histoire.»
Sur une vingtaine de panneaux de bois, plu- sieurs pans de l’histoire locale sont représentés. La présence autochtone d’abord, qui est par- tout, dans les familles qui ont à coeur la nature et remercient la terre pour toute sa nourriture.
Un panneau montre la présence des tortues qui est importante au Lac Ste-Marie. Ce sont elles qui sillonnent le lac et en sortent pour pondre au printemps sur les terreaux moelleux du rivage.
Plusieurs autres panneaux racontent l’histoire de la drave, les maisons, l’église, la présence d’Hydro sur les terres ensevelies, apportant chaleur et lumière au coeur des foyers.
«On voit également des chevaux fougueux, frisons ou canadiens, nos alliés qui demeurent ces êtres sur qui on peu compter, ajoute Nadine Pinton. On retrouve aussi l’évolution dans le temps marqué par les saisons. Le temps a filé, les saisons ont bien avancé, la chasse et la pêche marquent nos calendriers. On dis- tingue nos montagnes verdoyantes tout au long de l’année, sur lesquelles de nombreux jeunes ont fait leura premièrea classea. Aujourd’hui, nous sommes fiers de compter parmi eux une championne mondiale de planche à neige. L’histoire se poursuit au présent où des cour- seurs, nageurs et cyclistes pratiquent leur art d’être en santé. Certains d’ailleurs sont même allés cette année jusqu’à faire le Iron Man.» Tout est là sur cette murale, une reproduction de l’histoire avec les touches personnelles des artistes qui se sont impliqués. «Venez en fa- mille ou en solitaire vous reposer quelques instants, arrêter le temps et découvrir des pans de notre histoire, conclut Nadine Pinton. Vous comprendrez mieux notre communauté qui vit près de ses racines, qui continue de travailler fort pour embellir ses terres pour elle et les générations futures et qui pour rien au monde n’échangerait sa vie pour la grande ville.»
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