Page 8 - La Gatineau 8 Novembre 2012
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La Gatineau - JEUDI 8 NOVEMBRE 2012
Robert Giard quitte la direction de la Cité étudiante
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Robert Giard quittera le 23 novembre son siège de directeur de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Le 10 dé- cembre, il prendra les fonctions de directeur des Ressources humaines au Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau. Entrevue.
Pourquoi quittez-vous la direction de la Cité étudiante ?
J’ai été approché pour faire partie d’un processus de sélection. Puis le Centre de santé m’a demandé si j’acceptais la direction des Ressources humaines. Après un temps de réflexion, j’ai accepté de relever le défi. Il faut savoir que j’ai travaillé pendant dix ans dans le domaine de la santé, dans les Laurentides, comme directeur général d’un organisme communautaire qui offrait des services de maintien à domicile. Je connais donc très bien le réseau de la santé. C’est un peu par acci- dent que je m’étais retrouvé dans le domaine de l’éducation. J’étais venu dans la région il y a dix ans, le temps d’un week-end. Il y avait un poste d’ouvert pour diriger le primaire et le secondaire à Gracefield. J’y suis resté 7 ans.
Après quatre années à la direction de la Cité étudiante, Robert Giard sera bientôt directeur des Ressources humaines au Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la-Gatineau.
Comme gestionnaire, j’ai travaillé beaucoup là-dessus. Je pense que nous avons fait un bout de chemin, même si tout n’est pas parfait car nous ne sommes que des êtres humains. J’ai rencontré des professeurs, des parents, des élèves, tous les jours. J’ai toujours arpenté les corridors de la Cité étudiante. Il est impor- tant que le directeur soit en contact avec les gens sur le terrain.
Quels souvenirs garderez-vous ?
Etre gestionnaire c’est le plus grand exer- cice d’humilité. J’ai beaucoup appris des élèves, parents, enseignants. Il y a deux ans par exemple, j’ai voulu mettre en place la période de devoirs et leçons tous les jours en milieu de journée. Finalement, j’ai constaté que le taux de réussite ne changeait pas. J’ai donc décidé de reculer car cela ne donnait pas les résultats attendus, ce qui n’est pas fa- cile à admettre pour un directeur. Mais une mobilisation s’est ensuite mise en place dans l’école et les enseignants ont monté des projets.
Quels conseils donnez-vous à la personne qui vous succédera ?
De faire confiance à l’équipe en place. De toujours dialoguer avec les parents, élèves, le personnel. Il faut lutter contre tout ce qui peut empêcher un élève d’être à l’école. Un élève absent multiplie par dix le risque d’échec. S’il manque plus de quatre jours consécutifs, il met en péril sa réussite.
Un mot de la fin ?
Cela a été un honneur pour moi de travail- ler au sein de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais. Je suis très recon- naissant à l’égard de la direction. Je suis très heureux de ce que j’ai vécu. Ces dix années m’ont beaucoup appris.
Cela faisait quatre ans que je dirigeais la Cité étudiante. Je pars avec un pincement au cœur car j’ai eu une excellente collaboration avec
mes patrons et collègues. Depuis l’annonce de mon départ j’ai eu de nombreaux messages. Mon travail semble avoir été apprécié.
Quels sont les principaux changements que vous avez voulu
apporter ?
Quand je suis arrivé ici, deux choses méri- taient d’être travaillées : le niveau de confiance de la part de la communauté à l’égard de la Cité étudiante et le climat in- terne. Le personnel enseignant était en souf- france, avec un manque de reconnaissance. Le taux de décrochage est trop important. Cela ne peut pas changer sans un climat de confiance et une étroite collaboration.
Qui lui succédera ?
Pour le moment, le nom n’est pas connu. La Commission scolaire des Hauts-Bois- de-l’Outaouais (CSHBO) a mis en place un comité de sélection. Le poste est d’abord affiché à l’interne et les éventuels candidats passeront des entrevues. Si au- cun successeur n’est trouvé, le poste sera ensuite affiché à l’externe. Dans
l’hypothèse où il n’y aurait toujours pas de nouvelle directrice ou nouveau directeur le 26 novembre, date du départ de Robert Giard, une personne sera nommée pour assurer les fonctions par intérim. «Ce qui est sûr c’est que le 26 novembre il y aura quelqu’un», assure le directeur général de la CSHBO, Harold Sylvain.
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