Page 7 - La Gatineau 29 Novembre 2012

JEUDI 29 NOVEMBRE 2012 - La Gatineau 7
La course aux achats de Noël est lancée
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Les décorations sont installées, les chants de Noël commencent à se faire entendre. A un peu moins d’un mois des fêtes de fin d’année, les com- merces s’activent. Objectif : rattraper l’automne plutôt morose qui a pénalisé bon nombre de commerçants.
Mais entre Internet et les centres com- merciaux de Gatineau, Ottawa et Mont- Laurier, la concurrence est rude. Il faut faire des efforts pour garder les clients dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Chez «Fleurs et p’tits caprices», Emmanuelle Michaud et Mélanie Lyrette s’apprêtent à vivre leur premier Noël à la tête de leur commerce. «Les gens ont com- mencé leurs achats depuis une à deux se- maines, explique Emmanuelle Michaud. Nous pensions commencer les centres de tables seulement à partir du 15 décembre mais nous avons déjà de la demande.»
Pour attirer la clientèle, les deux jeunes femmes ont décidé de miser sur l’origina- lité : «Nous proposons des créations qué- bécoises, des produits différents que les clients ne retrouveront pas ailleurs. Nous misons beaucoup sur les artisans québé- cois et les articles recyclés.»
Francesca Gargantini n’est pas une novice, cela fait 15 ans qu’elle est à la tête de «Machine à coudre et aspirateur Gargantini», un commerce qui existe de- puis plus de 55 ans. Selon elle, il faut aller dans deux directions gagnantes : «D’abord, vendre des choses spécialisées
que l’on retrouve en ville, pour éviter aux clients d’avoir à faire le déplacements. Par exemple je propose une très grande varié- té de thés. Ensuite, offrir une variété de produits dans Maniwaki, ne pas proposer les mêmes choses. De ce côté-là, on dirait que ces dernières années nous sommes sur un bon élan.»
A la tête de la Shop informatique, Michel Lamoureux est persuadé que son atout principal, c’est le service à la clien- tèle : «Il faut être compétitif dans les prix mais aussi exceller dans le service, deux critères que j’essaye toujours d’appliquer le plus possible. J’offre moins de choses que dans les grands magasins mais j’ai une grande proximité avec mes clients. Je leur pose des questions, quelles sont leurs habi- tudes, ce qu’ils veulent faire avec leur achat, etc, pour répondre à leurs besoins et pas pour leur vendre quelque chose à tout prix. De plus, ils peuvent revenir me voir facilement ensuite en cas de pro- blème. Ceux qui ne s’y connaissent pas aiment qu’on prenne le temps de leur expliquer.»
Deuxième employeur
Les commerces sont le deuxième em- ployeur de la région, après le centre de santé. Selon Christian Major, directeur de la CCIM, la plupart des gens magasinent dans la Vallée-de-la-Gatineau, ils vont à Gatineau et Mont-Laurier s’ils ne trouvent pas ce qu’ils cherchent ou si c’est plus cher qu’en ville. Ils ont aussi un autre réflexe : aller profiter des spéciaux à Gatineau.
«Mais il faut penser avant d’acheter, insiste-t-il. Faire ses achats dans notre
Chez «Fleurs et p’tits caprices», Emmanuelle Michaud et Mélanie Lyrette s’ap- prêtent à vivre leur premier Noël à la tête de leur commerce.
région c’est soutenir nos commerces donc les emplois qu’ils génèrent. On contribue à garder nos commerces ouverts donc à garder nos gens dans la région. L’économie est directement reliée à ce qui se dépense dans la région.»
Côté commerçants, son premier conseil : trouver un moyen de faire entrer les gens dans leurs boutiques. «C’est ce que nous avons voulu faire avec le Rallye des fêtes, expli-que-t-il. Des personnes n’avaient ja- mais mis les pieds dans certains
commerces. Là, les vendeurs ont pris le temps de montrer leurs produits. Au total, 74 commerçants de la Vallée-de-la- Gatineau ont participé.»
A cela s’ajoute des efforts à faire tout au long de l’année : «Il faut travailler notam- ment sur le service à la clientèle. Par exemple, la CCIM est partenaire de la SADC pour la Vallée de l’art de vivre. Ainsi, une formation «marchandisage» est proposée pour apprendre à bien placer ses produits et, ainsi, attirer l’œil des clients.»
Francesca Gargantini mise sur des produits spécialisés, notamment une grande variété de thés.
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Combien allez-vous consacrer à l’achat de vos cadeaux de Noël cette année ? Vous avez cinq choix de réponses : je n’achète pas de cadeaux, moins de 100 dollars, entre 100 et 500 dollars, entre 500 et 1 000 dollars, plus de 1 000 dollars.
Répondez à ce sondage sur notre nou- veau site Internet lagatineau.com
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62, Route 105, Egan-Sud Maniwaki
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2010