Page 4 - La Gatineau 3 janvier 2013

4 LaGatineau - JEUDI 3 JANVIER 2013
Les Ours blancs recherchent des bénévoles
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Le verglas et la tem- pête de neige ont fait d’énormes dégâts sur les sentiers du club de motoneigistes Les Ours blancs. Tous ont été fermés. Plusieurs arbres sont tombés à travers les sentiers et d’autres penchaient dangereu- sement au dessus. Sur les 600 km du ré- seau, 450 étaient impraticables.
«Avant Noël et même le lendemain, des équipes de bénévoles membres du club ont commencé à travailler fort, explique le président François Saumure. Pour sauver la saison, cela va prendre beaucoup de bras pour dégager les arbres qui em- pêchent nos opérateurs de surfaceuse de passer. Nous lançons un appel à tout le monde, membres du club ou non, en par- ticulier les personnes qui ont des scies mécaniques et des débroussailleuses.»
Les besoins sont les suivants : repérer les endroits où les sentiers sont encombrés, prêter main forte aux bénévoles en charge des différents secteurs.
L’an dernier déjà, 125 km de sentiers avaient été fermés suite à une tempête.
Oui il y a un sentier là ! C’est la Trans-Québec qui relie Maniwaki à Mont-Laurier. Cette photo montre à quel point le club Les Ours blancs a besoin d’un coup de main pour ouvrir le réseau.
Cela avait coûté 31 000 dollars au club et nécessité trois semaines de travail avec trois pelles mécaniques. «Mais cette an- née nous n’avons pas les moyens de cou- vrir des tels frais, poursuit François Saumure. D’où l’urgence de trouver des bénévoles.»
Ces derniers ont commencé par re- mettre en état les sentiers Trans-Québec : le Parc linéaire de Maniwaki à Kazabazua, le tronçon Maniwaki-Bois- Franc, Maniwaki-Grand-Remous, Bois- Franc-Montcerf-Lytton. Ils s’occuperont des autres ensuite. Des professionnels de la Société sylvicole de la Haute-Gatineau devaient prêter main forte.
Tous ceux et celles qui souhaitent don- ner un coup de main sont invités à com- muniquer avec François Saumure au 819 334-4854.
Tous les membres du club motoneige Les Ours blancs sont invités à faire preuve d’indulgence suite aux caprices de dame nature. L’organisation tentera de vous te- nir informés via son site internet www. oursblancs.com dans la section «condi- tions des sentiers» ou via sa page Facebook.
Hommage au personnel du Foyer père Guinard
Je tiens à remercier sincèrement tout le personnel, plus spécifiquement le person- nel soignant si dévoué du 2e et du 3e étage, qui a su si bien prendre soin de mes parents : Léoplold Richard, décédé le 8 février 2011 à l’âge de 95 ans, et Cécile Morin- Richard, décédée le 13 décembre 2012 à l’âge de 92 ans, un beau couple de 70 ans de mariage au décès de mon père.
Ces soignantes se donnent entièrement pour les résidents du foyer, ce qui m’a vrai- ment touché, elles ont une vocation. Elles aiment vraiment les personnes qu’elles soignent, toujours de bonne humeur, l’une chante une p’tite ritournelle, l’autre y va d’une p’tite farce, personne n’est laissé pour compte. Je peux en témoigner, j’y ai passé près de 5 semaines pour accompa- gner maman dans son grand voyage et je m’y suis laissée prendre à la bonne humeur qui y règne.
J’ai souvent entendu dire, malheureuse- ment, quand on entre au foyer c’est pour y mourir. Oui c’est une vérité affligeante mais je peux vous assurer que c’est dans la
dignité et le respect que le personnel vous accompagne dans vos derniers moments. Ils accompagnent également la famille qui désire demeurer avec son parent, vous ne manquez pas d’encouragements, de rensei- gnements et d’intimité. Le personnel vient s’enquérir du moindre de vos besoins, café, biscuits, etc. Ils sont à notre disponibilité entièrement. Mes parents avaient demandé de mourir dans la dignité et je me devais de respecter leurs dernières volontés.
Toute personne a droit de demander ce qu’elle veut avant de mourir et nous devons respecter ces volontés, c’est une obligation. Le Foyer Père Guinard avait le mandat de faire respecter également ces volontés et s’y est formellement engagé, je les remercie.
Je remercie le docteur Mariam Mendoza pour tout l’appui qu’elle m’a apporté du- rant la maladie de maman. J’ai pu com- prendre que la maladie d’Alzheimer gagne toujours et elle a fait en sorte que maman soit toujours bien malgré les souffrances que la fin amène. Elle m’a été d’un grand réconfort et toujours franche.
Mais il y a d’autres personnes au foyer. Notre bonne secrétaire toute souriante qui nous accueille à l’entrée. Pour n’oublier personne, je vous parle de la cuisine. Allez dîner ou souper avec vos parents, le meil- leur resto en ville, mais il faut réserver. On y mange très bien et aux sons de la mu- sique, rien de trop beau pour nos per- sonnes âgées. Menu varié excellent et vous feriez tellement plaisir à votre parent que vous ne voyez peut-être pas souvent. En plus pas de vaisselle à faire. Le personnel est courtois et heureux de vous voir. En plus des repas, nos bénéficiaires ont droit à de généreuses collations en après-midi et en soirée. Ils ne sont pas affamés, je vous l’assure.
Il y a les activités organisées par Isabelle Ross et ses dévoués bénévoles, de vraies petites abeilles, elles y voient à leur affaire. Le bingo, la grosse activité, combien im- portante pour les bénéficiaires. J’ai vu l’organisation d’un bingo, ce n’est pas une mince affaire, les présences, qui s’occupe de qui, je vous assure qu’il y a toute une
machine qui tourne au foyer. Les autres activités, je ne les connais pas toutes mais j’entendais des commentaires positifs. Les décorations, les repas des familles, des acti- vités de Noël et j’en passe. Mais parmi cela, n’oubliez pas d’aller visiter vos parents, ils ont besoin de vous voir, vous êtes leur plus beau cadeau.
Le personnel d’entretien ménager qui passe, le réparateur à tout faire, une coif- feuse qui vient directement au foyer. Si j’oublie quelque chose je m’en excuse, mais je voulais que la population voit le Foyer Père Guinard comme un endroit où il fait bon vivre et ne pas juste avoir en tête que c’est un endroit pour y mourir. Moi mes parents étaient âgés, mais ce n’est pas le cas de tous les bénéficiaires qui y logent.
Sur ce, je souhaite que le Foyer Père Guinard soit une institution qui demeure pour les années à venir pour d’autres per- sonnes qui auront besoin de soins de qualité.
Camille Richard.
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