Page 6 - La Gatineau 3 janvier 2013
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6 La Gatineau - JEUDI 3 DÉCEMBRE 2013
Encore plus de 200 foyers étaient sans électricité
La chute d’arbres sur les lignes électriques est la principale cause des pannes enregistrées par Hydro-Québec. Plusieurs arbres se sont affaissés sur des lignes électriques en raison du poids de la neige.
Près de 250 abonnés d’Hydro-Québec dans la Vallée-de-la-Gatineau étaient toujours dans le noir, jeudi soir (veille de notre bouclage) presque une semaine après le dé- but des premières pannes. Dans l’ensemble du Québec, il ne restait plus que des pannes isolées, principalement dans les Laurentides et dans Lanaudière, surtout dans des endroits difficiles d’accès. La deuxième tempête du jeudi 27 dé- cembre a causé d’autres pannes, mais la majorité des clients ont été rapide- ment rebranchés.
Les témoignages de personnes sans électricité pendant plusieurs jours se sont multipliés. La situa- tion est devenue critique pour de nombreuses fa- milles privées de chauf- fage ou d’alimentation en eau, surtout dans les sec- teurs ruraux.
d’Hydro-Québec, dépêchés des autres régions de la province, ont passé Noël sur la route, loin de leurs familles, afin de poursuivre le travail de rebranchement. Puisque plusieurs clients se trouvent dans des endroits isolés ou reculés, les travail- leurs d’Hydro-Québec ont dû chausser des raquettes ou emprunter des moto- neiges pour atteindre certains secteurs.
L’entraide
La chute d’arbres sur les lignes élec- triques est la principale cause des pannes enregistrées par Hydro-Québec. Plusieurs arbres se sont affaissés sur des lignes électriques en raison du poids de la neige. Beaucoup de poteaux ont dû être remplacés, ce qui a fait en sorte que les manoeuvres des équipes de la société d’État étaient plus longues.
Des intervenants des services de santé s’inquiétaient de l’utilisation de généra- trices. Deux personnes ont été intoxi- quées au monoxyde de carbonne à Maniwaki mais heureusement elles ne sont pas décédées.
L’entraide était de mise. Entre voisins, les gens se sont beaucoup aidés. Plusieurs refuges avaient été ouverts avant Noël dans la région, dont un au Centre des loisirs de Maniwaki, mais également à Messine, à Montcerf, à Low, à Lac Ste- Marie, à Kazabazua, à Blue Sea et à Gracefield.
Le nombre très important de pannes dans la Vallée-de-la-Gatineau indique que les opérations d’émondage pratiquées par Hydro-Québec dans la région ne sont pas adéquates et que le réseau est mal protégé en cas de tempête comme celle qui vient de s’abattre sur la Vallée- de-la-Gatineauetl’ensembleduQuébec.
LA GATINEAU – Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne pouvait pas plus mal tomber. La tempête de neige du vendredi 21 décembre a obligé des mil- liers de foyers à fêter Noël aux chandelles ou avec une génératrice.
Dans tout l’Outaouais, 22 000 mé- nages ont été plongés dans le noir. Au
plus fort de la tempête, plus de 110 000 clients ont été privés d’électricité, seule- ment dans les Laurentides. Geneviève Chouinard, porte-parole d’Hydro-Qué- bec, fait valoir que cette tempête était exceptionnelle étant donné le nombre de pannes différentes qui ont été causées sur le réseau.
Entre 700 et 800 tra- vailleurs étaient toujours à pied d’œuvre la semaine dernière pour rétablir le courant dans les trois régions. Hydro-Québec espérait réparer toutes les pannes avant Noël mais les dommages aux lignes étaient trop importants et des milliers de personnes ont dû se résigner à
passer le réveillon dans la noirceur.
De nombreux employés
J’ai 58 ans. Aussi loin que je peux me
Mais l’ambition de retourner aux études était toujours présente en moi, et je n’hésitais pas à m’inscrire à des formations par-ci par-là qui suscitaient mon intérêt, tout particulièrement sur la dyslexie et la dysphasie.
C’est à l’âge de 48 ans que j’ai décidé de faire
le grand saut : celui de retourner aux études, à l’université. Je voulais légaliser ma situation professionnelle : obtenir mon brevet d’enseignement. Je me suis donc lancée dans une aventure de
4 ans d’études à temps plein, à près de 2h de ma résidence... avec pour énergie ma passion pour l’éducation! Après de nombreux efforts, en novembre 2007, à l’âge 53 ans, je montais sur la grande scène pour l’obtention de mon diplôme. Quel beau moment!
Un an après mon retour aux études, j’ai eu le grand plaisir de me joindre à l’équipe de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Je fais d’ailleurs toujours partie de cette belle équipe. Ensemble, jour après jour, nous travaillons sans relâche à la réussite du plus grand nombre d’élèves. Je crois fermement que le moindre petit geste peut faire toute une différence dans la réussite d’un élève.
À toi qui hésites à faire le grand saut, qui est tenté de tout lâcher : «Ne laisse jamais personne détruire tes rêves, peu importe le temps que tu prendras, tu peux y arriver. Quand on veut, on peut! »
Pauline Labelle-Légaré
souvenir, j’ai toujours eu un intérêt marqué pour le
monde de l’éducation. Je suis l’aînée de 6 enfants : avec mes
frères et sœurs, mon jeu préféré était de jouer à faire l’enseignante.
Pour différentes raisons, je n’ai cependant pas poursuivi mes
études. Par contre, j’ai toujours fait partie du milieu
scolaire par le bénévolat, la suppléance et l’enseignement- ortho. J’ai également donné
des cours privés à plus d’une trentaine de jeunes.
Témoignage de Pauline Labelle-Légaré


































































































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