Page 7 - La Gatineau 17 janvier 2013
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JEUDI 17 JANVIER 2013 - La Gatineau 7
Un gros travail pour sauver la saison de la pourvoirie
SYLVIE DEJOUY
GRAND-REMOUS – Ils ont essuyé leurs premières grosses tempêtes de neige. Depuis un peu plus d’un an, Diane Lemelin et Alain Verpaelst gèrent le Domaine Bitobi, situé chemin des Quatre-Pattes.
Le couple est originaire des cantons de l’est. Dans une autre vie, lui était pay- sagiste, elle designer d’intérieur. Ils ont décidé de tout laisser afin de se lancer, pour la première fois, dans le domaine de la pourvoirie.
«L’opportunité de faire ce travail et d’être en contact avec la nature s’est pré- sentée, explique-t-ils. Cela s’est fait vite, en peu de temps nous avons lâché nos travails et vendu notre maison. Ça n’a pas été trop dur, nous nous sommes vite adaptés.»
La pourvoirie, qui appartient à des gens vivant à l’extérieur de la région, compte cinq chalets dont deux ouverts l’hiver. Le couple vient de finir un loft luxueux, lui aussi proposé durant la sai- son hivernale.
Ici, les clients viennent chasser, pê- cher, faire diverses activités de plein air. Surtout, la pourvoirie est Relais motoneige pour la première année. Elle est reliée par un sentier au sentier régio- nal 322 qui appartient au club des Ours blancs. «Nous sommes à 6 km de ce sen- tier, explique Diane Lemelin. Alain a défriché et travaillé fort cet automne pour recevoir les touristes.»
Diane Lemelin et Alain Verpaelst gèrent le Domaine Bitobi depuis un peu plus d’un an.
Alain Verpaelst près de l’entrée du sentier qui mène au sentier régional 322 appar- tenant au club des Ours blancs.
Avec l’aide de plusieurs personnes, Alain Verpaelst a dû dégager les arbres et branches tombés sur le sentier.
Mais les deux tempêtes de neige ont mis à mal ce travail. «Nous avons tra- vaillé à quatre durant le temps des fêtes et après, poursuit Alain Verpaelst. Nous avions de la neige jusqu’aux genoux. Il a fallu s’équiper en tronçonneuses. Nous avons surtout travaillé sur 2 km, un sec- teur boisé. Cela a pris une quarantaine d’heures. Il a fallu engager quelqu’un. Nos frais s’élèvent à 300 $ d’équipement et 150 $ de salaire.»
Le couple et les personnes qui les ont aidés ont dû faire vite pour sauver la saison. Ici les motoneigistes s’arrêtent pour manger et dormir avant de repartir par le sentier. Ils viennent de Gatineau, Maniwaki, Mont-Laurier, Val-d’Or. «Nous sommes un point de passage ma- jeur, concluent les gérants. Nous avons évité de grosses pertes. Nous souhaitons dire un gros merci à Alexandre, notre fils, Thierry, Patrick et Françis, pour leur aide.»
À VENDRE
Polaris dragon (IQ) 750 CC TURBO
6 995$
62, Route 105, Egan-Sud Maniwaki
449-1744
2010


































































































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