Page 5 - La Gatineau 31 janvier 2013

JEUDI 31 JANVIER 2013 - La Gatineau 5
Tempête : dégâts estimés à plus d’un million de dollars
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Cela fait maintenant cinq semaines que la Vallée-de-la-Gatineau tente de se relever tant bien que mal de ce véritable désastre pour l’économie régionale. Le comi- té SOS Vallée-de-la-Gatineau, formé pour venir en aide aux organismes et entreprises de la MRC touchés par les deux tempêtes de neige fin décembre, tenait une conférence de presse lundi 28 janvier.
En début de réunion, la députée Stéphanie Vallée a réagi à l’annonce faite vendredi par le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, qui a décidé de rendre les sinistrés de la tempête admissibles au Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents (lire ci-dessous).
«Le ministère reconnaît que la région a vécu une situation qui sort de l’ordinaire, selon Stéphanie Vallée. Cela permet d’aller chercher des aides pour les frais supplémen- taires engendrés par la tempête, comme l’ouverture de centres d’hébergement. C’est un premier départ mais il faut s’assurer que les différents ministères donneront aussi un coup de pouce financier aux différents
secteurs concernés. Il faut s’assurer que les entreprises sylvicoles et les propriétaires de forêts privées aient l’aide nécessaire pour réorganiser les forêts. Que ce soit aussi les acériculteurs, pourvoyeurs, clubs de moto- neige et de VTT, il faut agir dans chacun de ces secteurs.»
Stéphanie Vallée va demander à Stéphane Bergeron, également ministre de l’Outaouais, qu’il soit «notre porte-parole et sensibilise ses collègues afin qu’ils donnent des aides. Le préfet Pierre Rondeau travaille aussi pour la reconnaissance des Territoires non organisés de la MRC qui ont été touchés».
Des dégâts considérables
Le directeur du Centre local de dévelop- pement, Marc Dupuis, a présenté le résultat de la première évaluation des coûts estimés, qui s’élèvent à 1,2 million de dollars. Cela comprend les dommages et les dépenses occasionnées.
Il manque encore des informations concer- nant la forêt publique et les pourvoyeurs. Selon Marc Dupuis, le total pourrait être proche de 3 millions de dollars.
«Nous voulons demander de l’aide mais de façon raisonnable», commente André Riopel, chargé des opérations sur le terrain. Ses deux
vols en hélicoptère lui ont permis de faire une carte pour détermi- ner les zones affectées et de prendre des photos qui té- moignent de l’étendu des dégâts.
Levée de fonds
Une campagne de finance- ment a été mise en place pour que tout le monde puisse faire des dons. Sonny Constantineau, coordinateur, a présenté les trois façons de contribuer : «En allant sur le site Internet du comité où les gens peuvent émettre un don de façon sécuritaire avec une carte de crédit, en se rendant à la Caisse populaire de la Vallée-de- la-Gatineau et dans tous les bu- reaux municipaux ainsi que celui de la MRC. L’argent ira dans le compte SOS Vallée-de-la- Gatineau et des reçus d’impôt seront émis.»
Le comité mise aussi sur l’orga- nisation d’événements. Ainsi, l’argent amassé lors du souper de fèves au lard du maire de
Les membres du Comité SOS Vallée-de-la-Gatineau avec, de gauche à droite : Marc Dupuis, Sonny Constantineau, Denis Bonhomme, Tony Lavoie, Christian Major, André Riopel et Pierre Monette.
de plus décidé de donner au comité les rede- vances issues du Rallye Perce-Neige et qui s’élèvent à 8 500 $.
Par ailleurs, une fois par semaine, un sé- jour chez un pourvoyeur sera offert à une personne qui a fait un don, par tirage au sort. Neuf pourvoyeurs de la région ont embarqué dans le projet.
«Nous allons aussi faire des affiches avec
des images qui parlent, précise Sonny Constantineau. Elles seront mises dans les commerces pour sensibiliser la population.»
Pour suivre l’actualité du comité et l’évolu- tion du dossier, il est possible de se rendre sur la page Facebook «SOS Vallée-de-la- Gatineau» ainsi que sur le site Internet, réa- lisé par Michel Gauthier de Sogercom, à l’adresse www.sos.vallee-de-la-gatineau.net
CHRONIQUE
Parler de la mort, c’est préparer l’avenir...
Les funérailles, une cérémonie qui se prépare...
Il y a une multitude de bonnes raisons pour faire ses arrangements préalabales. La plus importante étant sans doute de profiter d’une dernière chance de faire vivre à nos proches une cérémonie d’adieu à notre image et qui tient compte de leurs besoins. Les choix que nous ferons seront une autre façon de leur indiquer qu’ils sont importants pour nous et que nous sommes toujours avec eux, même au-delà de notre mort.
Faire ses arrangements préalables, c’est alleger les soucis de ceux qui restent.
Beaucoup de gens ont peur de parler de la mort comme si cela contribuait à l’attirer... Heureusement, il y a des gens qui savent que non seulement on peut parler de la mort, mais qu’on peut aussi l’apprivoiser et réfléchir au sens que l’on souhaite donner à l’événement.
Le contrat préalable d’arrangements funéraires est une pensée rassurante pour ceux que nous aimons. Il épargne à nos proches, le poids de demarches et de décisions souvent difficiles dans des circonstances déjà éprouvantes.
Faire ses arrangements préalables c’est :
- payer au prix d’aujourd’hui et se protéger des augmentations de coûts. faciliter les choix pour la famille et lui indiquer nos volontés quant à nos funérailles, en fonction de nos croyances personnelles et de notre budget; - pouvoir étaler ses paiements sur plusieurs mois, sans intérêts;
- avoir la possibilité de transférer sans frais nos arrangements presque partout au Québec, soit dans plus de 100 points de services des Coopératives funéraires, en cas de déménagement dans une autre ville.
Nous avons à cœur les émotions, les souvenirs et le recueillement des gens qui vivent un deuil. Afin que votre famille puisse s’y consacrer, contactez-nous pour en discuter.
Un geste prévoyant:
Nous vous suggérons de régler vos arrangements préalables au moment où vous êtes en santé et en possession de vos moyens. La rencontre se déroule alors dans une ambiance plus sereine, dans un
context de réflexion plus éclairée de votre part et dans un
objectif de consensus pour votre famille.
La carte qui présente les secteurs touchés par les Maniwaki, pendant la Pakwaun, fortes précipitations en neige fin décembre. soit 1 067 $, lui a été remis. Le
Tempête de neige : une aide pour les sinistrés
LA GATINEAU – Bonne nouvelle pour les sinistrés de la tempête de neige du 21 dé- cembre. Le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a décidé de les rendre admissibles au Programme général d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents.
Sur les 14 municipalités concernées, 11 sont situées sur le territoire de la Vallée-de- la-Gatineau : Aumond, Blue Sea, Bouchette, Cayamant, Déléage, Egan-Sud, Gracefield, Grand-Remous, Lac-Sainte-Marie, Maniwaki, Montcerf-Lytton.
Ce programme vise à soutenir les munici- palités, les citoyens, les entreprises et les orga- nismes qui ont été touchés par un sinistre. Il constitue une aide de dernier recours et cou- vrira notamment les dépenses additionnelles aux dépenses courantes engagées par les municipalités pour la mise en place de di- verses mesures d’intervention et de
rétablissement relatives à la sécurité de leurs citoyens, dont l’ouverture de centres d’hébergement.
La tempête avait entraîné des chutes de branches et d’arbres sur des fils électriques et causé des pannes de courant prolongées. Certaines municipalités avaient alors dû ou- vrir des centres d’hébergement.
«Le rôle du ministère est de tout mettre en œuvre pour soutenir les autorités municipales et venir en aide à tous les Québécois et Québécoises afin d’assurer leur sécurité et celle de leurs biens», a déclaré le ministre Bergeron.
Pour plus d’information au sujet de ce pro- gramme ou pour obtenir les formulaires de réclamation, communiquez avec la Direction du rétablissement au 1 888 643-AIDE (2433) ou consultez le site Web du ministère de la Sécurité publique à www.securitepublique. gouv.qc.ca
conseil municipal de Maniwaki a