Page 15 - La Gatineau 7 mars 2013

JEUDI 7 MARS 2013 - La Gatineau 15
LA DÉPRESSION SAISONNIÈRE
Pendant l’hiver, avez-vous les blues? Vous sentez-vous très fatigué, triste, plus irritable qu’à l’habitude? Vous souffrez peut-être de dépression saisonnière, un type de dépression assez fréquent aussi connu sous le terme trouble affectif saisonnier. Ce trouble est dû au manque de lumière naturelle durant les mois d’hiver (octobre à mars, surtout en novembre, décembre et janvier) et tend à disparaître avec l’arrivée du printemps. Voici un tableau vous montrant l’intensité de la lumière selon la saison et l’endroit où vous vous trouvez :
Journée d’été ensoleillée______________ 50 000 à 100 000 lux1 Journée d’hiver ensoleillée ____________ 2 000 à 10 000 lux
À l’intérieur d’une maison _____________ 100 à 500 lux
Dans un bureau bien éclairé ___________ 400 à 1 000 lux
1 Unité de mesure de l’éclairement lumineux d’une surface qui reçoit un flux de lumière de manière uniforme.
Il faut ici différencier la dépression saisonnière des blues de l’hiver. Dans ce dernier cas, les symptômes dépressifs légers ne nous empêchent pas de vaquer à nos activités quotidiennes. Par contre, la dépression saisonnière présente des symptômes plus sévères : fatigue généralisée, anxiété, irritabilité ou tristesse, troubles de concentration, baisse de la libido, besoin exagéré en sommeil, augmentation de l’appétit, prise de poids, etc.
Pour vous aider à lutter contre la dépression saisonnière, voici quelques trucs :

heure par jour.

voient leurs symptômes réduits de 50 % à 80 %. C’est une pratique qui consiste de lumière blanche (et non bleue) doit être placée à la hauteur des yeux, à une distance d’environ 25 cm. Il n’est pas nécessaire de regarder la lumière directement. Cependant, il est important de consulter votre médecin avant de débuter ce type de traitement.
Venez nous rencontrer pour de plus amples renseignements!
Le 8 mars, c’est la Journée internationale de la femme
LA GATINEAU – Les femmes de la Vallée-de-la-Gatineau sont invitées à se rassembler pour célébrer la Journée in- ternationale de la femme, vendredi 8 mars.
Le Comité-Femme Vallée-de-la- Gatineau organise une soirée. Il y aura de la danse, sur le thème «musique des générations». Années 80, country, disco, etc. Les femmes sont invitées à se vêtir selon leur musique préférée.
Au programme aussi, des activités
brise-glace pour mieux se connaître, inauguration du logo du comité et tout au long de la soirée plusieurs tirages dont un crédit voyage dans les Caraïbes.
L’entrée est gratuite. Rendez-vous à l’Auberge du Draveur dès 19h. Toutes les femmes de la Vallée-de-la-Gatineau sont invitées à venir danser et s’amuser.
«Aujourd’hui, la Journée internatio- nale de la femme est plus qu’une journée pour s’offrir du bon temps, commente
Danielle Beaudry, du Comité-Femme Vallée-de-la-Gatineau. Elle demeure un moment durant lequel toutes les femmes se rassemblent dans différentes activités pour partager, s’encourager et continuer de faire avancer la cause des femmes auprès de nos gouvernements comme travailleuses et comme femmes.»
Le Comité-Femme Vallée-de-la- Gatineau travaille «afin que les femmes de la région soient informées sur les acti- vités reliées aux enjeux sociaux, sur les
services et organismes qui existent pour les femmes d’ici, ajoute Danielle Beaudry. Il est important pour nous que les jeunes femmes d’aujourd’hui pour- suivent ce que d’autres ont fait avant nous. Les femmes avant nous ont vrai- ment travaillé fort afin que nous puis- sions avoir une meilleure place au sein de notre société. D’où l’importance d’impliquer les jeunes femmes dans les activités de sensibilisation, afin de faire avancer la cause des femmes».
Le saviez-vous ?
Au début des années 1900, en Europe et aux Etats-Unis des femmes se sont rassemblées pour revendiquer l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. La Journée internationale des femmes a été offi- cialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays à célébrer une journée pour les droits des femmes.
En 2001, suite à l’initiative de la Fédération des femmes du Québec, le mouvement de la marche mondiale des femmes est né. Tous les cinq ans, des femmes se rassemblent pour mar- cher et revendiquer l’égalité entre hommes et femmes, que ce soit au ni- veau économique, de l’éducation, la justice, etc.