Page 16 - La Gatineau 14 mars 2013
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16 La Gatineau - JEUDI 14 MARS 2013
Projet pour des partenariats d’affaire franco-québécois
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Eux-mêmes sont la preuve qu’une coopération franco-québécoise peut marcher puisque Gaston Bolduc et Pierre Cardinal sont Québécois, Patrice Sautereau du Part Français. A eux trois, ils forment Coop VG consultants, qui a pour projet d’aider à la mise en place de partenariats d’affaires entre la pro- vince et l’outre-Atlantique.
«Les PME et PMI en France subissent des pressions gouvernementales et fiscales difficiles, expliquent Patrice Sautereau du Part et Pierre Cardinal. De plus, le développement européen est à son plus bas niveau. Elles cherchent donc à se développer et s’implanter ailleurs qu’en France. Certaines se sont tournées vers le Québec car c’est un territoire francophone. De plus, c’est l’antichambre de l’Amérique du Nord et l’Amérique latine. Il y a ici un savoir-faire en réseaux qu’il est intéressant pour les Français d’étudier avant de s’étendre au reste de l’Amérique.»
Coop VG Consultants a donc décidé de s’en- gager dans ce marché prometteur. En France, ils se concentrent pour le moment sur les Pays de la Loire. «Nous avons déjà des relations cultu- relles avec cette région en raison des nombreux échanges qui ont été faits, précise Patrice
Sautereau du Part. En 2005, un pont avait été créé avec la Sarthe et la Vendée. Des gens d’affaires et élus étaient allés là-bas, des Français étaient venus ici. Mais cela ne s’est pas concré- tisé. Coop VG consultants a repris le flambeau en gar- dant ce territoire.»
Ils ciblent des
entreprises fran-
çaises «qui ont du
potentiel, des fi-
nances, un savoir-faire technologique intéres- sant, des entrepreneurs qui ont de la volonté». Trois secteurs sont particulièrement visés : «La Vendée a des similitudes avec notre région dans les domaines du récréotourisme, de l’agriculture et de la foresterie, avec une avance sur nous.»
Ici, Coop VG consultants intervient en Outaouais et dans les Hautes-Laurentides. «Le but est la réussite économique de la région, pré- cisent Pierre Cardinal et Patrice Sautereau du Part. Nous recherchons ici des gens intéressés à trouver des partenaires français, qui veulent
vendre en France, innover ou vendre leur affaire.»
Pour les aider dans leurs dé- marches, les trois hommes se sont associés à des entrepre- neurs vendéens qui ont vendu leur entreprise
peuvent plus se développer. Ici il y a des possibi- lités de développement, des matières premières, un art de vivre, mais on manque cruellement de promoteurs. Donc c’est le moment. Combien de temps ça va durer, on ne sait pas, mais il faut sauter sur l’opportunité.»
Il y a déjà des demandes de Vendéens qui cherchent à investir dans l’agriculture, d’autres sont prêts à acheter des carrières. Une société veut s’installer en Outaouais et faire du transfert de technologie en récréotourisme. Coop VG travaille aussi avec l’école supérieure du bois de Nantes, qui veut envoyer des stagiaires, peut- être de futurs promoteurs.
«Ici aussi des gens se montrent intéressés, assurent les deux hommes. Ce seront unique- ment des alliances privées, des gens qui feront affaire entre eux. Seules les chambres de com- merce seront sollicitées. Aucun élu n’a de droit de regard.»
A côté de ce projet, Coop VG consultants propose aussi une aide aux organismes de déve- loppement, municipalités, institutions bancaires, coopératives et associations, moyennant fi- nances, sur l’ensemble de la Vallée-de-la- Gatineau. Les trois co-présidents apportent aux entités de la région un appui dans plusieurs do- maines : stratégie, finances, ressources hu- maines, communication, animation et formation.
en France et ont Sautereau du Part, co-présidents de Coop VG monté une so-
De gauche à droite : Pierre Cardinal et Patrice consultants. Il manque Gaston Bolduc.
ciété de services à Montréal : Aviso interna-
tional. «Nous leur transmettons les demandes de notre région puis ils les transmettent en Vendée. Cette «Alliance» dispose de tous les services juridiques et administratifs pour mener à bien toute transaction internationale et répondre effi- cacement et concrètement aux besoins des de- mandeurs, avec un engagement sur une confi- dentialité totale dans le cadre de leurs relations d’affaires».
Selon Pierre Cardinal et Patrice Sautereau du Part, le contexte est parfait pour ce projet : «En France, il y a des promoteurs mais ils ne
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