Page 22 - La Gatineau 9 mai 2013
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22 La Gatineau - JEUDI 9 MAI 2013
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Le 1er juin, le Relais pour la vie reviendra à Maniwaki. Une activité de levée de fonds au profit de la Société canadienne du cancer. D’ici là, chaque semaine, nous vous dresserons le portrait de personnes qui sont passées par la terrible épreuve du cancer. Une ru- brique présentée en collaboration avec Pierre Myre, directeur communication et marketing du Relais pour la vie à Maniwaki, et CHGA-FM.
Douzième témoignage, celui de Marcel Bédard. Il y a six ans, il a appris qu’il avait un cancer colorectal, à un stade très avancé. Un cancer fréquent chez les hommes. «J’étais très malade, j’avais per- du 25 livres durant les quatre derniers mois, raconte-t-il. Le médecin m’a dit, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est le cancer, la bonne, ça ce soigne. Quand je suis allé le voir, il était temps sinon peu de temps après ça aurait été trop tard. Dès le lendemain matin j’ai fait une biopsie. Ensuite je suis allé voir un grand chirurgien à Montréal car il n’y avait pas l’équipement nécessaire à Maniwaki.»
Marcel Bédard a dû passer par des trai- tements très lourds, de la chimiothérapie
Marcel Bédard a survécu à un cancer colorectal. Aujourd’hui, il témoigne afin d’inci- ter les gens à participer au Relais pour la vie.
apprendre à vivre avec. Mais pour épar- gner ses proches, Marcel Bédard disait souvent «ça va bien».
Depuis deux ans, il se porte bien, même si la maladie a laissé des traces. «L’hiver dernier, j’ai eu des problèmes aux reins, qui ont été affectés par la chimio, explique Marcel Bédard. Ce sont des effets secon- daires. Je suis suivi régulièrement pour s’assurer que tout va bien.»
Marcel Bédard appelle la population à participer au Relais pour la vie : «Ça prend de l’argent pour la recherche. Si ça m’était arrivé il y a 15 ou 20 ans, proba- blement que je serais mort. Quand j’étais malade, il y a eu le Relais pour la vie, à ce moment-là je me comptais à 50 % mort. J’y suis allé. J’ai vu tous les survivants avec les gilets jaunes, je me suis dit finalement, j’ai peut-être 75 % de chance, ça m’a en- couragé. Depuis, tous les ans je participe au tour des survivants. C’est comme une sortie en famille.»
Alors le samedi 1er juin, venez marcher au profit de la Société canadienne du can- cer. Les survivants et survivantes du can- cer sont aussi invités à participer en grand nombre. Inscription auprès de Diane Larche au 819-449-1683, Louise Joly au 819-449-4135, Lise Pelletier au 819-449- 2072, Georges Carle au 819-449-5196. Il y a aussi le site relaispourlavie.ca
LA GATINEAU – La députée Stéphanie Vallée a adressé une demande au pré- sident de la Commission de la santé et des services sociaux, afin de proposer
aux membres de se saisir prioritairement d’un mandat d’initiative portant sur les conditions de vie des adultes hébergés en Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Elle a adressé cette demande en tant que porte-parole de l’opposition officielle en matière de Services sociaux, d’Adoption et pour la Protection de la jeunesse, au nom de la porte-parole de l’opposition officielle en matière des Aînés et députée de Saint- Henri-Sainte-Anne, Marguerite Blais.
«Aucun compromis ne doit être fait sur la santé et la sécurité de nos aînés qui ont bâti le Québec, ils doivent recevoir les meilleurs soins et les meilleurs ser- vices possibles, a affirmé madame Blais.
Chaque cas de maltraitance est un cas de trop et nous devons mettre tous les moyens en place afin que de telles situa- tions ne se produisent pas. Nous croyons que la commission parlementaire que nous souhaitons instaurer permettrait de mieux comprendre la réalité des adultes hébergés en CHSLD et d’apporter des solutions éclairées aux problèmes qu’ils vivent.»
«Améliorer les conditions de vie des ainés en CHLSD et des adultes dont l’état de santé commande ce type d’hé- bergement a toujours été une de nos priorités, a ajouté madame Vallée. Ainsi, l’opposition officielle souhaite que ces auditions publiques puissent être tenues
dans l’enceinte du Parlement et égale- ment à l’extérieur des édifices de l’As- semblée nationale afin que différents groupes puissent être entendus sur le sujet.»
Stéphanie Vallée rappelle que «lorsque le Parti libéral du Québec for- mait le gouvernement, il a resserré et amélioré le processus des visites d’inspec- tion des CHSLD en ajoutant quatre ins- pecteurs. Grâce à leur initiative, 18 per- sonnes provenant du ministère de la Santé et des Agences de la santé font maintenant des visites d’inspections, à celles-ci se sont greffés des observateurs du Conseil provincial des malades et de la Table de concertation des aînés».
Histoires de survivants du cancer
et de la radiothérapie. «Le premier traite- ment était graduel, avec une bonbonne qui m’envoyait de la chimio à plein temps, 24 heures par jours, 7 jours par semaine, pendant 35 jours, explique-t-il. Ensuite, une fois par mois, j’avais cinq jours de
chimio. Les premiers jours ce n’était pas si mal mais ensuite j’avais hâte d’arrêter. Je ne récupérais que le mercredi de la se- maine suivante.»
Quand une personne apprend qu’elle a le cancer, c’est toute la famille qui doit
Améliorer les conditions de vie en CHSLD
MANIWAKI - Plus de 50 citoyens aînés de Maniwaki ont répondu à un question- naire dans lequel ils devaient identifier les avantages, pour eux, de vivre à Maniwaki. Voici ce que l’on retrouve parmi les principaux commentaires de citoyens qui y vivent depuis longtemps.
Dans cette ville «propre et paisible», la majorité des répondants aux question- naires ayant entre 70 et 79 ans y vivent depuis toujours et estiment que «tout le monde se connaît et qu’on n’est jamais mal pris en cas de besoin». Cette carac- téristique des petits milieux favorise chez eux le sentiment de sécurité plusieurs fois signalé lors des consultations.
La tranquillité de la ville et la proxi- mité des services font partie des éléments que recherche cette catégorie de citoyens que l’on dit de «l’or gris». Toujours selon leurs commentaires, les gens y sont en général accueillants et très sociables.
De plus, ils estiment que davantage d’activités sportives, sociales et cultu- relles s’offrent à eux. Considérant la
proximité des services, ils peuvent se déplacer plus facilement que dans un grand centre tout en ayant accès à la nature, notamment au sentier de bois qui côtoie la rivière, endroit privilégié des marcheurs.
Finalement, pour plusieurs d’entre eux il est important de souligner que le coût de la vie y est abordable et qu’ils ont ac- cès à un service médical de qualité, ca- ractéristique de plus en plus recherchée par cette catégorie populationnelle.
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