Page 15 - La Gatineau 30 mai 2013
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JEUDI 30 MAI 2013 - La Gatineau 15
Lutte contre la pauvreté : d’autres projets à venir
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – La sécurité alimentaire, un service d’accompagnement communautaire pour outiller les personnes, la complicité sociale entre les organismes de la Vallée-de-la-Gatineau. Ce sont les trois priorités du Plan d’action de la MRC pour la solidarité et l’inclusion sociale 2012-2015.
Bada Bah est chargé de projet pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale à la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau (TDS). Il a fait der- nièrement le point sur les projets qui ont été sélectionnés dans le cadre du plan d’action. «Il y a deux types de projets, explique-t-il. Des projets communs validés par tous les partenaires et ceux sélectionnés par appel de projets.»
Un appel de projets avait été lancé en octobre 2012. Sept ont été déposés auprès du comité de sélection, quatre ont été retenus et financés dont deux fondus en un. L’Entraide de la Vallée, en collaboration avec les centres de dépannage, a reçu 47 000 $ afin de boni- fier les services alimentaires. «La demande d’assiettes est passée de 18 000 à 25 000 ces cinq dernières années», précise Bada Bah.
La Maison amitié a reçu 15 000 $ pour
Des membres de la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau, qui entourent Bada Bah (deuxième en partant de la droite) chargé de projet pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
des habits de neige et du matériel scolaire aux enfants issus de familles à faibles revenus.
Projets à venir
Un deuxième appel de projet a été lancé dernièrement. «J’invite les municipalités, les ONBL et les coopératives à soumettre des projets, commente Bada Bah. Le but est d’utiliser les fonds disponibles pour lutter contre la pauvreté, qui demeure dans la Vallée-de-la-Gatineau. En 2006, selon les statistiques il s’agissait de la quatrième MRC la plus pauvre au Québec.» Ces fonds s’élèvent à 667 142 sur trois ans, dont 580 000 pour les deux années à venir.
Par ailleurs, plusieurs projets communs à l’ensemble des partenaires sont à venir : bo- nifier les services alimentaires, avoir du loge- ment social, un protocole de référence unique afin de bien orienter les gens d’un organisme à l’autre, aller vers les gens pour les faire sortir de l’isolement et leur montrer les organismes existants.
Marc Dupuis, le directeur du Centre local de développement, est membre du comité de suivi du plan d’action. Il insiste : «On a de l’argent donc c’est le temps d’investir dans nos communautés.»
Les personnes intéressées par l’appel de projets peuvent appeler au 819-441-0213.
ses repas communautaires, qui ont com- mencé le 21 décembre 2012 à Maniwaki. «Le service a été étendu à d’autres munici- palités, précise Bada Bah. Le but est d’offrir un repas communautaire et favoriser l’inclu- sion sociale. Cela n’est pas réservé
aux personnes ayant un problème de santé mentale, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent.»
Enfin, la Maison de la famille a reçu 20 000 $ pour son Magasin partage et la distri- bution d’habits de neige, qui visent à offrir
Des fleurs et p’tits caprices qui les ont menées loin
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Emmanuelle Michaud et Mélanie Lyrette ont commencé leurs carrières en tant que directrices générales, la première à Déléage, la seconde à Sainte- Thérèse-de-la-Gatineau. Un jour, elles ont eu cette idée un peu folle mais audacieuse de quitter leurs emplois stables pour fonder leur entreprise. Elles sont les quatrièmes d’une série de six entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, dont nous vous dresserons le portrait dans les mois à venir.
Depuis février 2012, les deux jeunes femmes sont à la tête de leur boutique «Fleurs et p’tits caprices», située au 204 de la rue Notre-Dame. Un magasin dans
lequel ont peut trouver des produits 100% québécois : des fleurs mais aussi des objets de décoration, des vêtements, des meubles fabriqués par les Ateliers Boirec.
Emmanuelle avait déjà un pied dans le commerce par le biais de son père, pro- priétaire de Nettoyeur unique. Mélanie avait fait des études de gestion, «dans le but de monter mon entreprise un jour».
L’opportunité s’est présentée lorsque le magasin de fleurs de la rue Notre-Dame a été mis en vente. La conjugaison s’est faite avec la volonté des deux amies de changer de carrière. Le gros problème au début, comme pour beaucoup de jeunes qui se lancent en affaires, ça a été l’argent. «Mais parents ont acheté la bâtisse car nous n’avions pas de mise de fonds», ex- plique Emmanuelle, qui travaille aussi
pour une firme comptable.
Cette mise de fonds est de 25% pour un
édifice commercial. Aujourd’hui, les deux commerçantes louent leur boutique aux parents d’Emmanuelle. Elles ont aussi reçu de l’aide financière du Centre local de développement qui a également contri- bué au plan d’affaires et aux prévisions budgétaires, du Centre local d’emploi avec le Programme de soutien aux travailleurs autonomes, de la Caisse populaire Desjardins.
Rapidement, Emmanuelle et Mélanie se sont faites un nom auprès des clients. «Ça marche bien, on dirait que nous sommes en affaires depuis 10 ans», lancent-elles. Il faut dire qu’elles tra- vaillent fort. «Notamment en raison des décès, des mariages les fins de semaines. Nous sommes tout le temps joignables.» Des efforts qui leur ont valu le prix de Nouvelle entreprise lors du dernier Gala de la PME de la Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki.
Comme beaucoup d’entrepreneurs,
9, chemin de la Beurrerie Ste-Cécile de Masham (Québec) J0X 2W0
Emmanuelle et Mélanie apprécient d’être leurs propres patronnes. «Mais il ne faut pas compter ses heures», nuancent-elles. A un jeune qui voudrait suivre leurs traces et monter son entreprise, elles conseilleraient de «faire un stage et voir quels sont tous les services d’une entreprise. Il faut aussi croire en son projet». Pour elles, l’autono- mie, la créativité et l’innovation sont des valeurs entrepreneuriales primordiales.
Comme chaque entreprise dont nous vous avons parlé jusqu’ici, «Fleurs et p’tits caprices» vous propose de participer à un concours : vous êtes invités à aller sur la page Facebook de Complicité-Emploi et cliquez sur «j’aime» pour «Fleurs et p’tits caprices». Vous courez la chance de ga- gner un certificat cadeau de 100$. Le ti- rage aura lieu le 26 juin et le nom du ga- gnant ou de la gagnante sera annoncé à CHGA.
Une initiative de Sandra Fortin, agente au Défi de l’entrepreneuriat jeunesse, et Mélanie Marchand, de Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
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Maison le Ricochet «Ici l’espoir renaît»
L’ATELIER DE
MENUISERIE
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Lundi au vendredi 9 h à 15 h Monday to Friday 9 am to 3 pm
De gauche à droite : Sandra Fortin, agente au Défi de l’entrepreneuriat jeunesse au Carrefour jeunesse emploi ; Emmanuelle Michaud et Mélanie Lyrette, propriétaires de «Fleurs et p’tits caprices» ; Mélanie Marchand, de Complicité emploi Vallée-de- la-Gatineau au Carrefour jeunesse emploi.
www.maisonlericochet.com
maisonlericochet@qc.aira.com


































































































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