Page 7 - La Gatineau 6 juin 2013

JEUDI 6 JUIN 2013 - La Gatineau 7
Le Calacs a désormais son site Internet
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (Calacs) tenait son assemblée générale annuelle, jeudi 30 mai, devant plus d’une dizaine de membres militants impliqués auprès de l’organisme de près ou de loin. Les responsables du Calacs en ont profité pour présenter leur nouveau site Internet.
«Il a été réalisé par Jimmy Crytes, de PC/Média, commente Cathy Marinier, intervenante communautaire. C’est un site conçu en toute humilité, une porte d’entrée vers le centre. Il s’agit de donner les infor- mations en gros, afin d’inciter les gens à nous appeler pour en savoir plus. Le site se veut une source d’information sur la pro- blématique de l’agression à caractère sexuel, mais surtout un outil incontour- nable afin de venir en aide aux victimes d’actes criminels. Pour ce faire, un formu- laire de demande d’information a été mis en place directement sur le site.»
Le site, disponible à l’adresse calacsvg. ca, comprend plusieurs rubriques : l’ac- cueil, la mission, l’histoire, le territoire, l’aide offert, des liens pratiques, les contacts.
Autres points à l’ordre du jour
Durant l’assemblée, le rapport annuel d’activités pour l’année 2012-2013 a été présenté aux membres ainsi que les états financiers au 31 mars 2012.
«Le centre a compté une légère
De gauche à droite : Cathy Marinier et Maude Bélair, intervenantes communautaires au Calacs de Maniwaki.
aux personnes aînées, ce projet s’inscrivait dans le cadre du plan d’action gouverne- mental en matière d’agression sexuelle. Les aînées ont été rejointes à travers les associa- tions pour personnes retraitées, les clubs de l’âge d’or et les résidences. Béatrice Gakobwa, chargée de projet, a rencontré plus de 600 personnes afin de diminuer le tabou entourant l’agression à caractère sexuel chez les personnes aînées.»
Deux membres de la collective ont été élus lors de l’assemblée. Il s’agit de Manon Brouillard et Mélanie Guénette. Les membres continuant leurs mandats sont France Gingras qui a été nommée prési- dente, Diane Grondin nommée pour le poste de secrétaire. Cathy Marinier, Béatrice Gakobwa et Maude Bélair conti- nuent leur travail d’administratrices. Cette dernière, nouvellement embauchée, a re- joint l’équipe des intervenantes depuis le 3 juin.
Le Calacs intervient sur l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau ainsi qu’auprès des deux communautés autochtones. Il a trois mandats : intervention avec aide directe, prévention par des ateliers et formations, défense des droits notamment en organi- sant des activités. «Merci aux membres pour leur intérêt et leur énergie qu’elles investissent année après année», conclue Cathy Marinier.
Contact : 819-441-2111, calacsmaniwa- ki@bellnet.ca, urgence 1-888-933-9007. Le Calacs est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30. Il y a aussi la page Facebook.
augmentation de la clientèle cette année, mais surtout une grande augmentation des ateliers de prévention grâce à l’excellente collaboration du Centre Notre-Dame-du- désert (éducation des adultes à Maniwaki), commente Cathy Marinier. L’organisme compte poursuivre ses démarches de pré- vention l’an prochain et espère que d’autres établissements de la commission scolaire suivront le pas.»
La participation aux activités de défense de droits a augmenté et la tenue d’une pièce de théâtre en septembre dernier a été un grand succès, plus de 200 personnes se sont présentées. «Les membres de la collec- tive sont fières d’annoncer que l’activité sera de nouveau au calendrier le 20 sep- tembre 2013, poursuit Cathy Marinier. Par ailleurs, le centre a mis sur pied au cours de l’année un projet de prévention dédié
Un inventaire du patrimoine bâti et une exposition
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Après le lancement régional il y a quelques semaines à Gatineau, le projet d’inventaire du patrimoine bâti de l’Outaouais a été présenté mercredi 29 mai au Château Logue.
«C’est une démarche qui a commencé en 2008, explique Anne-Marie Gendron, direc- trice régionale du ministère de la Culture et des Communications. Cela représente un investissement de 300 000 $, assumé à parts égales par le ministère et la Conférence ré- gionale des élus de l’Outaouais. Le but était d’accroître notre connaissance du patri- moine bâti.»
Bâtiments de fermes, édifices religieux, témoins de l’histoire forestière et industrielle, etc. Au total, 2 443 éléments ont été réperto- riés dans l’ensemble de l’Outaouais, dont 359 dans la Vallée-de-la-Gatineau. Ce premier inventaire sera par la suite régulièrement mis à jour.
De plus, la liste a été ajoutée au répertoire du patrimoine culturel du Québec. Il est possible de la consulter en ligne sur le site
De gauche à droite : François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu ; Anne-Marie Gendron, directrice régionale du ministère de la Culture et des Communications ; Réjean Lampron, de la Conférence régionale des élus de l’Outaouais ; Marie-Eve Patry, agente de développement cultu- rel au Centre local de développement.
Internet www.patrimoine-culturel.gouv. qc.ca
«Cet inventaire va surtout servir à sensi- biliser les élus, urbanistes et autres acteurs, afin de préserver le patrimoine bâti, explique Marie-Eve Patry, agente de développement culturel au Centre local de développement. Plusieurs projets ont vu le jour dernièrement comme le circuit patrimonial de Maniwaki ou la sauvegarde de l’école de rang de Bouchette. Mais un gros travail de sensibili- sation reste à faire.»
«Nous espérons ainsi contribuer à déve- lopper un esprit de conservation, ajoute Anne-Marie Gendron. Sensibiliser les jeunes aux enjeux de la protection des ressources.»
Dans la Vallée-de-la-Gatineau, plusieurs personnes ont apporté leur aide afin de réa- liser cet inventaire : Mélanie Auger, Louis- André Hubert, François Ledoux et Carole Brousseau.
Ce travail a donné lieu à une exposition itinérante intitulée «De bois, de pierre et de brique : le patrimoine bâti de l’Outaouais». Elle est visible jusqu’au 21 mai. plusieurs panneaux ont été installés au Château Logue.