Page 14 - La Gatineau 27 juin 2013
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14 La Gatineau - JEUDI 27 JUIN 2013
La Zec Bras-Coupé Désert veut diversifier son offre
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – «Diversifier notre offre de produits, pour faire face à la baisse de la clientèle traditionnelle et à la nouvelle génération ayant une demande différente concernant la nature. Prendre la voie récréotouristique.» Ce sont les objectifs présentés par la Zec Bras-Coupé Désert lors d’une conférence de presse, jeudi 20 juin dans ses bureaux de la rue Laurier.
Pour cela, l’organisme a fait appel au Centre local de développement et au ninistère du Développement économique, de
l’Innovation et de l’Exportation, afin de faire une étude de faisabilité en vue d’élaborer un plan d’action devant s’étaler sur cinq à sept ans.
Selon cette étude, la clientèle que la Zec doit cibler prioritairement est une clientèle urbaine de Gatineau-Ottawa, qui aime les séjours en nature, la chasse, la pêche et le quad, essentiellement des familles, couples et groupes d’amis.
Le plan d’action prévoit huit projets, pour un montant total de 831 600 $ : six chalets «confort» de 4 à 6 personnes avec toilette, eau courante et BBQ, 600 000 $ ; deux chalets rustiques de 2 à 4 personnes avec toilette
sèche, lampe à l’huile et bac pour vaisselle, 40 000 $ ; quatre refuges avec poêle à bois, toi- lette sèche, banc, table de pique-nique, 50 000 $ ; deux wi-tentes équipées, sur plancher de bois et poêle à bois à l’intérieur, 34 000 $ ; deux tentes «prêt à camper» tout équipées, sur plancher de bois et poêle à bois, 34 000 $ ; un camping amménagé de 34 emplace- ments, bloc sanitaire, fosse septique et toilette sèche, 60 000 $ ; trois aires de pique-nique sur des îles, avec tables et places à feux, 2 100 $ ; circuit VTT-Quad de 210 km, signalisa- tion et endroits pittoresques à visiter, 1 500 $.
Trois lacs avec des belles plages seront prioritairement développés : les lacs Tortue,
Désert et David. «Il ne faut plus seulement miser sur la chasse et la pêche, commente Julie Jolivette, adjointe à la direction. Il faut développer les activités récréotouristiques. Des pourparlers sont en cours avec le minis- tère des Finances et le CLD. Deux tentes équipées et deux chalets rustiques pourraient être aménagés d’ici cet automne.»
La Zec Bras-Coupé Désert est une associa- tion à but non lucratif dans le domaine de la chasse, de la pêche et du plein air. Elle fêtera ses 35 ans cette année. C’est un beau terrain de jeu qui enregistre 33 000 à 35 000 pas- sages par an.
France Talbot candidate pour devenir conseillère
France Talbot espère obtenir un siège de conseillère municipale. Elle invite les gens à venir lui dévoiler leurs attentes.
SYLVIE DEJOUY
BOUCHETTE – Elle fait partie des quelques femmes qui ont décidé de se lancer en campagne en vue des élections munici- pales de novembre. France Talbot est candi- date pour devenir conseillère. Elle vise le siège numéro 1, celui d’André Patry lui- même candidat pour devenir maire. France Talbot est oginaire de Sainte- Thérèse, dont son grand-père Homer Talbot a été maire pendant plusieurs années. «C’est mon modèle, commente-t-elle pleine d’admi- ration. Il me disait toujours, n’oublie jamais que l’impossible est vrai. C’était un homme d’unité, rassembleur, visionnaire, comme moi.»
France Talbot vit à Bouchette depuis 2008. «Les épreuves de la vie m’ont amenée ici et finalement je suis jamais repartie, explique
la candidate. De plus, j’ai appris dernière- ment que mes ancêtres sont de Bouchette.» Entre temps, elle a eu un parcours riche en multiples expériences. France Talbot a des certificats en droit, en technique de réseau et en informatique de gestion, ainsi qu’un bac- calauréat ès Sciences sociales spécialisation Science économique. Elle a 15 années d’ex- périence comme programmeur-analyste et 10 en technique informatique et de réseau. En 2010, France Talbot a créé une entre- prise à personne morale, J-Emmanuelle Solutions Universelles Symétriques ( JESUS) Inc. dont le mandat principal est la justice et le bon droit. Elle est aussi à l’origine de sa filiale, à but non-lucratif, l’Association de la ligue des vieux poêles, dont le mandat est de préserver l’autonomie des personnes âgées de 50 ans et plus.
La candidate pense pouvoir mettre à profit ses expériences pour servir Bouchette : «Mes
qualifications vont faire que je serai une ex- cellente médiatrice entre les citoyens et le conseil. Nous avons besoin de développer notre région, de prendre un autre virage. Je rêve d’une usine de chocolat à Bouchette par exemple. Je veux aussi contribuer au travail de l’Association de la route de l’eau vive.» Secteur qui lui tient particulièrement, l’agri- culture : «J’ai possédé pendant dix ans une ferme équestre donc je suis fortement sen- sible à ce que vivent les agriculteurs. 95% des terres à Bouchette sont agricoles, il y a du développement à faire.»
Maintenant qu’elle a obtenu le nombre de signatures nécessaires pour être candidate, France Talbot souhaite que «les gens viennent à moi pour apposer leurs signatures sur ma déclaration de candidature. Cela me permettra de mieux connaître leurs attentes et ce dont Bouchette a besoin.»
Contact : talbot.france@gmail.com
Pas de bateau dans le lac avant de le faire rincer
SYLVIE DEJOUY
CAYAMANT – La municipalité a profité de son grand tournoi de pêche annuel, samedi 15 juin, pour lancer son nouveau service de rinçage des bateaux et remorques. Une mesure destinée à protéger l’un de ses biens les plus précieux : son lac.
Trois jeunes filles ont été formées par Yves Lamarche, de Récré Enviro, et des bénévoles. Il s’agit de Maude Pétrin, Nancy Cousineau et Valérie Villeneuve. Deux seront sélectionnées pour occuper ce travail d’été. La municipalité a amménagé un espace, près de la salle com- munautaire, où les propriétaires de bateaux doivent se rendre avant d’aller au lac.
«L’objectif est d’éviter la propagation de toutes sortes d’algues et de bactéries d’un lac à l’autre, explique Yves Lamarche. Les bateaux sont lavés à l’aide d’un pistolet à eau. Il faut au minimum 1 500 livres de pression et une eau à au moins 20°C, cela permet de retirer 100% des bactéries qui se décolent ou meurent. Nous n’utilisons pas de savon, chlore ou produits
chimiques. Cela prend en moyenne 5 minutes et c’est essentiel de le faire pour protéger notre lac.»
Problème particulièrement visé : la propa- gation de la moule zébrée, qui a fait son appa- rition dans certains lacs de l’Outaouais notam- ment dans le parc de la Vérendrye. Ces colonies de moules s’ancrent à toute surface, piliers de pont, coque des bateaux, quais. Elles filtrent un litre d’eau par jour et empêchent les poissons de se nourrir de plancton, altérant de ce fait la biodiversité des lacs.
«De l’oeuf à l’âge adulte, la moule zébrée ne se voit presque pas, explique Yves Lamarche. Une fois adulte, elle mesure maximum un cen- timètre de long. On ne peut rien faire pour les algues déjà établies dans le lac mais on peut encore agir pour empêcher la propagation de nouvelles espèces nuisibles.»
Dans un premier temps, pendant un an, le rinçage se fera sur une base volontaire et il sera gratuit, les personnes étant invitées à faire des dons. Pendant ce temps, la municipalité devra faire un règlement, qui le rendra par la suite obligatoire et payant.
Cayamant est la seule muni- cipalité de la Vallée-de-la- Gatineau a avoir mis en place de service. S’il est plutôt bien accueilli par les villégiateurs, c’est plus difficile de le faire accepter par les résidents. La municipalité devra donc les convaincre de sa nécessité pour protéger le lac.
Le rinçage sera proposé jusqu’au 18 août. Voici les ho- raires : lundi 11h à 18h, mardi 11h à 18h, mercredi 11h à 18h, jeudi 11 h à 19h, vendredi 10h à 20h, samedi 7h à 20h, di- manche 7h à 19h.
De gauche à droite : Nancy Cousineau, étudiante ; Valérie Villeneuve, étu- diante ; Eliane Pétrin, bé- névole ; Yves Lamarche, formateur ; Maude Pétrin, étudiante.
LA GATINEAU – C’était la Journée nationale des autochtones vendredi 21 juin. A cette occasion, des représentants des Premières nations ont défilé sur la colline parlementaire, à Ottawa.
Une délégation de Kitigan Zibi Anishinabeg était notamment présente, avec le chef Gilbert Whiteduck. Pour la première fois, le drapeau de la commu- nauté a été hissé devant l’hôtel de ville, parmi ceux des autres nations canadiennes.
Le chef Kirby Whiteduck des
Algonquins de Pikwàkanagàn et le chef Gilbert Whiteduck de la Première Nation de Kitigan Zibi Anishinabeg, se sont joints au maire d’Ottawa, Jim Watson, à l’occa- sion de la cérémonie de lever du drapeau, pour marquer et reconnaître la Journée nationale des Autochtones.
Le drapeau des Algonquins de Pikwàkanagàn et celui de la Première Nation de Kitigan Zibi Anishinabeg ont été hissés durant la cérémonie qui mar- quait la tenue, pour la première fois, d’un tel événement à l’hôtel de ville.
Le chef Gilbert Whiteduck lors de la cérémonie de lever du drapeau.
Le drapeau de Kitigan Zibi à Ottawa


































































































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