Page 12 - La Gatineau 27 juin 2013
P. 12

12 La Gatineau - JEUDI 27 JUIN 2013
La chapelle St-Eugène rouvre ses portes pour l’été
SYLVIE DEJOUY
BLUE SEA - «Quand je suis revenue vivre ici il y a trois ans et que j’ai vu cette chapelle, c’est devenu évident que ça deviendrait un projet de vie.» Monique Fortin, marguillère de la Fabrique, se bat pour préserver la chapelle St-Eugène, située chemin du lac Long, près du lac des Iles.
L’édifice est resté fermé durant tout l’hiver, sauf pour la messe de Noël. Samedi 29 juin, une fête sera organisée afin de lancer son ouverture pour l’été. Une messe sera célébrée par Mario Thibault, à 16h. A 18h, un souper de steak au BBQ, préparé par le maire Laurent Fortin, sera servi sous un chapi- teau. «Nous le remercions car c’est la troi- sième année qu’il fait ça», commente Adrien Renaud, Grand chevalier des Chevaliers de Colomb conseil 9744, qui participent à l’organisation de cette
journée.
La chapelle sera ensuite ouverte
jusqu’en septembre. Une messe y sera célébrée tous les samedis à 19h, en alter- nance par Mario Thibault et Anastase.
Sauver la chapelle
Monique Fortin en est persuadée, «j’ai sûrement été baptisée ici. De plus, une grande partie de ma famille est enterrée ici». D’où son attachement pour la cha- pelle St-Eugène, qui fait partie de l’his- toire de Blue Sea.
L’édifice a été construit en 1954. Avant il s’agissait d’une grande église, détuite en partie par une tempête durant l’hiver 1971. «Elle est alors devenue une cha- pelle, rénovée quelques années après par Alain Carpentier et des amis pour un mariage», précise Monique Fortin.
Un cimetière se situe juste à côté, dont s’occupe la marguillère Françoise Ritchot. Il y a aussi un parc à l’arrière avec quelques plantations et une belle vue sur le lac. «Je tiens à remercier pour leur
CHRONIQUE
La croissance à la suite d’une perte Le calme après la tempête
Un deuil, c’est un rendez-vous avec l’inconnu, avec la douleur brute et, souvent, avec le chaos. Une période de deuil est faite de zones sombres et de méandres que chacun affronte à sa façon, avec les forces et les faiblesses qui font de lui un être unique.
Traverser le désordre
Il est entendu que chaque deuil est unique et que la personne qui le traverse le vivra différemment de son voisin. Par contre, l’endeuillé pourrait s’attendre à voir sa vie chamboulée, à voir le désordre s’y installer. Avec la perte, le monde familier se transforme en un lieu désordonné, à l’image de son état d’âme. Il y a de fortes chances que l’endeuillé se sente à la fois engourdi et envahi par des émotions imprécises, bourdonnantes. Ce n’est qu’au sortir de cette confusion qu’il pourrait constater l’ampleur de sa douleur.
Rencontre avec l’absence
Pour l’endeuillé, c’est lorsque le brouillard, causé par le choc initial, se dissipe que la réalité reprend ses droits. Il se retrouve alors plongé dans un monde tourbillonnant d’incertitudes. Débute alors une longue période où la personne en deuil pourrait s’interroger sur le sens de la mort, sur sa relation avec le défunt, sur la façon dont celui-ci lui manque. C’est une étape où est souvent réévalué le passé, les valeurs ainsi que les choix de vie.
Lors de cette période, l’endeuillé vit peut-être déjà des moments où naît l’espoir d’une vie nouvelle. Bien sûr, cette période de transition est longue et parsemée d’embûches, toutes aussi douloureuses les unes que les autres, mais elle est également remplie de promesses pour celui qui accepte de la traverser les yeux et le cœur ouverts.
Accueillir la vie
Ayant confronté la fragilité de la vie, la personne qui voit la lumière au bout de son deuil a probablement constaté à quel point la vie est précieuse. Il pourrait s’ensuivre une prise de conscience de l’importance de vivre de façon authentique, en accomplissant le beau, le vrai dans sa vie de tous les jours.
Demeurer dans sa peine en ne cédant pas à la tentation de s’en échapper est une démarche aussi douloureuse que nécessaire. Le deuil ainsi vécu peut alors devenir une expérience déterminante, qui permettra d’entrer à nouveau dans la vie.
Traverser le deuil en regardant sa douleur droit dans les yeux n’est certes pas une expérience facile. Mais de cette expérience, l’être humain mortel peut apprendre beaucoup. La richesse qui pourrait rester dans le cœur de l’endeuillé, au sortir de cette épreuve, façonnera à jamais son histoire et ouvrira la voie à sa vie transformée.
Adrien Renaud et Monique Fortin dans la chapelle St-Eugène, qui rouvrira ses portes pour l’été à partir de samedi prochain.
aide les Chevaliers de Colomb, les prêtres, les jeunes qui sont allés en voyage huma- nitaire au Pérou et qui ont nettoyé le ter- rain, commente Monique Fortin. Il y a encore beaucoup de réparations à faire, tout don en argent ou en matériel sera bienvenu. De plus, nous recevrons la vi- site de Mgr Lortie en août.»
Outre la pelouse de la chapelle, les Chevaliers de Colomb s’occupent aussi des deux cimetières de Gracefield et de celui de Blue Sea. Adrien Renaud lance un appel à toute personne qui accepterait de donner un coup de main.
Coût du souper : 20$. Billets en vente auprès d’Adrien Renaud, 819-463-3645.
La SNQ a réélu ses dirigeants
LA GATINEAU - La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes- Rivières annonce la réélection de ses dirigeants pour l’exercice 2013-2014 : Richard Gagnon (Lac-Saguay) à la présidence, Guy Crépeau (Sainte-Adèle) à la vice-présidence, ainsi que Paul Coulombe (Maniwaki) au poste de secrétaire-trésorier.
Chacune des MRC concernées par le territoire de la Société nationale est ainsi représentée, soit celles des Laurentides, d’Antoine-Labelle et de la Vallée-de-la-Gatineau.
L’élection a eu lieu à l’occasion de la plus récente séance du conseil d’administration de la SNQHR, le 19 juin dernier.
Paul Coulombe, secrétaire-trésorier ; Richard Gagnon, président ; Guy Crépeau, vice-président.


































































































   10   11   12   13   14