Page 2 - La Gatineau 27 juin 2013
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2 La Gatineau - JEUDI 27 JUIN 2013
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU – Cela fait partie des nouvelles activités mises en place afin de diversifier l’offre au Camp le terrier. Cet été, une clinique de ski nautique et sécurité aquatique sera proposée. Une nouveauté mise en place par Caroline Marinier, directrice du camp ; Joanne Lafrenière et sa fille Nataniel Caron-Lafrenière, entraîneuses certifiées en ski nautique ; Mélissa Vachon, monitrice en sauvetage et sauveteure nationale.
Trois dates sont à retenir : les 27 et 28 juillet pour les 6-12 ans ; les 20 et 21 juillet pour les 13-17 ans ; les 10 et 11 août pour les femmes. Le coût est de 275$ par per- sonne. Cela inclut le repas et l’héberge- ment. Il faut s’inscrire à l’avance car le nombre de places est limité à 15
participants.
L’activité se tiendra au lac Achigan,
dans un très bel environnement. Le groupe sera divisé en trois : 5 feront du ski nau- tique, 5 suivront l’atelier de sensibilisation à la sécurité aquatique, 5 feront des activi- tés dans le camp. Pour le week-end réservé aux femmes, plusieurs animations sont pré- vues, notamment avec la présence d’une massothérapeute.
«Nous verrons les techniques de base avant de partir en bateau et de les mettre en pratique, le but étant le plaisir», précise Joanne Lafrenière. Elle et sa fille sont cer- tifiées par le programme «Brave la vague» de la Fédération de ski nautique et de planche du Québec.
Du potentiel
Joanne Lafrenière est une grande adepte de ski nautique. Avec son conjoint, elle a possédé une école il y a plusieurs années.
C’est d’ailleurs elle qui fournit une bonne partie de l’équipement. «Revenir au ski nautique, c’est donc revenir à une passion, explique-t-elle. Nous voulons faire décou- vrir un autre sport aux gens de la région. On a décidé de commencer petit mais de qualité, nous verrons ensuite en fonction de la demande.»
Un partenariat avec le PERO est no- tamment envisagé. Avec ses 3 200 lacs, la Vallée-de-la-Gatineau pourrait devenir un formidable terrain de jeu pour les ama- teurs de ski nautique.
Renseignements et inscriptions : 819- 441-0373, info@campleterrier.com, www. campleterrier.com, la page Facebook du Camp le terrier.
Du ski nautique au Camp le terrier
Joanne Lafrenière donnera des cours de ski nautique avec sa fille Nataniel Caron-Lafrenière.
Michel Merleau intéressé à succéder à Pierre Rondeau
SYLVIE DEJOUY
LA GATINEAU - «Il me reste encore quelques personnes à consulter, notamment dans mon entourage. Je veux aussi rencontrer un maximum de maires. Mais à toute fin utile je serai candidat au poste de préfet.»
Michel Merleau n’a pas encore pris sa décision définitive mais il admet être fortement intéressé pour succéder à Pierre Rondeau, qui a décidé de ne pas se représenter.
Son parcours
Michel Merleau a grandi à Bouchette. Il a quitté la région pour aller au collège St-Alexandre, à Gatineau, avant d’obtenir un bac de l’université de Laval puis un autre en Sciences politiques de l’université Carleton à Ottawa. C’est alors qu’a commencé sa carrière de journaliste : étudiant, il est devenu reporter à temps plein pour CKCH puis
a travaillé au Droit comme chroniqueur sportif pendant trois ans.
Michel Merleau a enseigné le journalisme au collège algonquin. Puis il est devenu correcpondant pour le Droit dans la Vallée-de-la-Gatineau et les Hautes-Laurentides. A cette époque, il était aussi pigiste pour Radio Canada. «En 1979, Jacques Carrière, alors maire de Maniwaki, m’a demandé si je serais intéressé à mettre en place une corporation de développement économique, explique-t-il. J’ai pris un congé sans solde du Droit et je n’y suis jamais retourné. O’Neil Grondin m’a proposé de travaillé avec lui à La Gatineau comme journaliste et responsable de la publicité, j’y suis resté 18 mois.»
La carrière de Michel Merleau s’est ensuite orientée vers le monde municipal. Après avoir été relationniste au gouvernement fédéral pour Approvisionnement et services Canada, il a été directeur général de Maniwaki, Buckingham,
Chambly, St-Jean-sur-Richelieu. Entre temps, il a travaillé pour Montréal international et a été coordonnateur du développement économique du Grand Montréal.
«Depuis février 2008, je suis consultant en environnement, développement durable et affaires municipales, explique Michel Merleau. J’ai travaillé pour Lac Sainte-Marie, Blue Sea, Messines, Sainte-Thérèse, afin de les aider à se développer. Je veux travailler à la mise en place d’outils qui aident les petites municipalités à planifier leur développement malgré leurs petites ressources et sans que cela ne leur coûte trop cher.» Michel Merleau a ainsi mis sur pied les mini PADD, plans d’action en développement durable.
Une suite logique
A travers ses nombreuses expériences, Michel Merleau a appris à travailler avec les maires. Quand Pierre Rondeau a annoncé qu’il ne se représenterait pas, plusieurs maires lui ont demandé s’il ne serait pas intéressé à lui succéder. «Plus j’y pense, plus ça m’intéresse, commente-t-il. C’est une suite logique. Je souhaite aider les municipalités.»
Michel Merleau se définit comme étant très attaché à sa région et croit dur comme fer qu’elle a beaucoup de potentiel pour se développer : «Je crois à un avenir par rapport à la proximité de la région avec Gatineau-Ottawa. Compte-tenu de notre positionnement, on a presque pas le droit de ne pas être plus prospères qu’on ne l’est. C’est juste
ma perception, je sais que j’ai encore des choses à apprendre.»
S’il ne confirme pas encore totalement sa candidature, Michel Merleau a déjà une idée de ses objectifs s’il devient préfet : «On doit travailler sur la gouvernance, s’assurer que les bonnes personnes sont au bon endroit, que tout le monde travaille avec une vision partagée et un plan d’action. On doit arrêter de vivre accrochés à des subventions, c’est nous-même qui pouvons régler nos problèmes.»
Michel Merleau voit dans la préfecture «un beau défi, la chance de faire aboutir de nombreuses études réalisées au fil des ans et qui n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. Je n’ai pas la prétention de sauver la région mais je veux faire travailler les gens ensemble».
Première convention pour La Gatineau
LA GATINEAU – C’est une première qui mérite d’être soulignée. Vendredi 21 juin, la première convention collective du Syndicat des travailleurs et travailleuses du Journal La Gatineau (CSN) a été signée. Un moment
historique pour tous les employés du journal. Sur la photo, de gauche à droite : Patricia Lévesque, Martin Aubin, Denise Lacourcière, André Lapointe, Jannick Larivière, Stéfane Bogé, Pierre Vallée.


































































































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