Page 4 - La Gatineau 11 juillet 2013

4 LaGatineau - JEUDI 11 JUILLET 2013
Pour tous les goûts au Déléage auto show
ÉMÉLIE CADIEUX
DELEAGE – «On est chanceux d’avoir le soleil de notre bord.» Nathalie Roy est venue de Gatineau avec sa Camaro pour participer au Déléage auto show, qui se tenait samedi 6 juillet sur le terrain du parc municipal. L’évènement a été organisé par les pompiers de la municipalité pour lever
Une Chevrolet Chevelle, pour les ama- teurs de voitures classiques.
des fonds afin d’acheter du matériel de caserne.
C’était l’occasion idéale de faire d’une pierre deux coups car plus de 50 exposants de voitures spéciales de tous genres étaient fiers de pouvoir participer à un tel évène- ment, certains pour la première fois, d’autres pour la troisième fois déjà.
Il s’agissait, en plus d’une exposition, d’un concours. Les voitures étaient divisées en trois catégories : antique, modifié et camion. Les visiteurs devaient voter pour leur voiture préférée. Bernard Martel s’est vu remettre une plaque pour sa voiture antique, Mariane Plouffe pour sa voiture modifiée et Luc Langevin pour son ca- mion. Tout le monde était heureux de pou- voir exposer son véhicule dans le parc, car c’est pour plusieurs un projet qui leur tient à cœur et duquel ils sont fiers.
Les gens venus des quatre coins de la province étaient accueillis par un dîner hot-dog, un bar ainsi que de beaux espaces pour manger et discuter autos. Des
vendeurs de pièces de voitures étaient éga- lement sur place pour satisfaire les ama- teurs de tous genres.
Mais ce sont aux pompiers de Déléage à qui ça a fait le plus plaisir d’accueillir tant de personnes. «Les gens viennent exposer
des voitures, d’autres viennent jeter un coup d’œil et tout le monde passe une belle journée», a indiqué Richard Lacourse, le pompier responsable de la troisième édi- tion de l’activité qui fut un succès encore une fois.
Un très bel hommage aux bâtisseurs
Les gagnants du concours. Bernard Martel s’est vu remettre une plaque pour sa voiture antique, Mariane Plouffe pour sa voiture modifiée et Luc Langevin pour son camion.
SYLVIE DEJOUY
BOUCHETTE – «C’est un monument unique en hommage à nos ancêtres qui ont bâti notre petit village pittoresque à la sueur de leur front.» Le maire, Réjean Major, était fier d’inaugurer, dimanche 7juillet, la plaque généalogique des familles bâtisseuses des cantons de Bouchette et Cameron.
Une cérémonie était organisée au parc des bâtisseurs. Près de 900 personnes étaient at- tendues. Les dignitaires ont rejoint la foule, depuis l’église, en voitures anciennes. Ils ont été accueillis notamment par le conseiller André Patry, qui jouait le rôle de maitre de cérémonie.
Tout le monde a pu enfin admirer ce monu- ment, composé d’un monolithe de 20 tonnes, du même granit de l’église, sur lequel deux plaques sont fixées de part à d’autre. Sur ces plaques a été inscrite la généalogie des 167 familles bâtisseuses de Bouchette, leurs ma- riages, leurs enfants et les mariages de ces en- fants. Ainsi, elle compte plus de 4 000 noms.
Ce beau projet est né dans la tête de Marc
Le dévoilement de la plaque généalo- gique qui rend hommage aux familles bâtisseuses de Bouchette.
Saumur. Il est parti du livre «Bouchette et Cameron au fil des ans», de Diana Paul- Lefebvre et Louise Rochon-Carle, publié en 1989. A partir de cet ouvrage, les 167 familles bâtisseuses ont été répertoriées et leurs généa- logies ont été mises à jour à l’aide de sites informatiques.
Marc Saumure a reçu le support de l’Asso- ciation de la route de l’eau vive. Il a fait un travail colossal pendant deux ans avec Diana Paul-Lefebvre. Ils ont été aidés d’un groupe de bénévoles qui ont accumulé plus de 3 000 heures sur ce projet : Karo Poirier, Flore Pelletier-Binette, Florentine Larivière, Lionelda Gagnon, Suzanne Bergeron-Patry, Léona Carle-Patry, Jérôme Patry, Cécile Lefebvre, Hugues Larivière, Jean-Yves Patry.
Il a fallu en particulier contacter toutes les familles afin notamment de leur demander un don de 100$ et plus, pour un total de 11 000 $. La MRC a donné 5 000 $ et la municipalité 2 000 $.
Réjean Major a remercié les bénévoles, son équipe, les employés municipaux et les fa- milles. Selon lui, avec des projets comme celui- ci, «la municipalité se positionne un peu plus chaque jour en faveur du développement tou- ristique de la région». Le préfet Pierre Rondeau y voit «toute une réussite, d’autant plus que ça a été réalisé par des bénévoles. Félicitations et continuez votre participation».
Le député Mathieu Ravignant a affirmé qu’il n’a jamais vu un monument comme celui- ci dans les municipalités de son comté : «Avant d’être politicien j’étais chercheur, je sais le tra- vail que cela représente. C’est un lègue pour la jeunesse qui a besoin de savoir d’où elle vient.»
Les dignitaires au musée agricole à ciel ouvert avec, de gauche à droite : Réjean Major, Mathieu Ravignat, Marc Saumure, Karo Poirier, Stéphanie Vallée, Pierre Rondeau, Mgr Lortie, les prêtres Mario Thibault et Anastase.
Selon la député Stéphanie Vallée, «c’est impor- tant de mettre en valeur la Vallée-de-la- Gatineau par des initiatives qui bien souvent viennent de la population. Ce monument est un beau clin d’œil aux gens qui ont choisi de s’installer à Bouchette».
En fin de cérémonie, l’évêque Mgr Lortie a béni le monument, rappelant que cette initia- tive «s’inscrit dans le devise qui nous est chère au Québec : je me souviens».
Musée agricole
La municipalité en a profité pour inaugurer aussi le nouveau musée agricole à ciel ouvert, situé au bord de la rivière Gatineau. Il se com- pose de plusieurs machines, témoins d’un autre temps, données par Michel Poirier, Daniel Patry, James Harris, Pierrette Cyr, Royal
Céré, Jean-Yves Patry. On y retrouve par exemple une charrue à trois raies, un semoir à patates ou encore une herse à disques.
Ce projet a également été coordonné par Marc Saumure. «J’en ai eu l’idée il y a quatre ans quand nous avons élaboré le concept de Bouchette village des traditions, explique-t-il. Nous avons lancé l’idée avec l’Association de la route de l’eau vive, en particulier Diana Paul- Lefebvre, Rodrigue Lafrenière, Michèle et Richard Fournier. Puis d’autres bénévoles se sont joints à nous, la MRC et la municipalité nous ont aidés.»
Un concours a été lancé auprès de la popu- lation afin de donner un nom au musée. Ainsi, le parc de la détente devient le parc des pionniers.
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