Page 10 - La Gatineau 26 septembre 2013
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10 26 septembre 2013 La Gatineau MUSÉE BORÉALIS
Tournage au centre d’interprétation
MANIWAKI - Le musée Boréalis de Trois-Rivières était de passage à Maniwaki, jeudi 12 et vendredi 13 septembre, dans le cadre d’une tournée provinciale afin de recueillir les témoignages de certains pionniers et pionnières de notre glorieuse époque forestière. Ils se sont arrêtés au Centre d’interprétation de l’historique de la protection de la forêt contre le feu.
Boréalis est le centre d’histoire de l’industrie papetière au Québec. Il loge dans l’ancienne usine de filtration d’eau de la CIP à Trois-Rivières, un magnifique endroit à découvrir. Comme notre région possède un nombre très important de travailleurs et travailleuses de la forêt retraités ou encore actifs, le directeur du centre d’interprétation, François Ledoux, tenait absolument à ce que des témoignages de gens d’ici fassent partie de cette banque de données. Celle-ci sera gardée au musée Boréalis pour consultation future ou pour certaines expositions sur le sujet.
Une imposante liste de personnes a été dressée et envoyée à Catherine-Lampron Desaulniers, responsable du projet pour Boréalis. Après avoir établi des contacts avec un bon nombre de ces personnes, madame Lampron-Desaulniers a obtenu l’accord de cinq d’entre-elles afin de capter leurs témoignages sur pellicule. Jeannine St-Denis, infirmière, et Rollande Paquette, cuisinière, ont été les premières à briser la
glace. Elles ont été suivies par Jacques Carpentier, contremaître pour la CIP, et Yvon Morin, contremaître pour EB Eddy. C’est finalement Éloi St-Amour, draveur émérite, qui a clos cette série de témoignages vendredi après-midi 13 septembre.
Le centre d’interprétation désire remercier ces cinq personnes pour leur aimable collaboration ainsi que Manon Leroux, détentrice d’une maîtrise en histoire et auteure du Guide de découverte du patrimoine L’AUTRE OUTAOUAIS, paru à l’automne 2012, qui a mis en contact le centre d’interprétation avec Boréalis. Madame Leroux avait d’ailleurs procédé au lancement de son livre le 12 décembre 2012 à la Bibliothèque J.R. L’Heureux de Maniwaki.
L’équipe de Boréalis était composée de Catherine Lampron Desaulniers, recherchiste, Simon Rodrigue, réalisateur, Helgi Piccinin, cinéaste. «Nous sommes très reconnaissants envers Boréalis et madame Lampron-Desaulniers d’avoir choisi notre région et son centre d’interprétation pour le tournage des images, commente François Ledoux. La porte est maintenant ouverte pour des collaborations futures entre les deux institutions.» Ce projet est rendu possible grâce au soutien du ministère de la Culture et des Communications du Québec.
▲ De gauche à droite : Catherine Lampron-Desaulniers, recherchiste et responsable du projet pour Boréalis, Simon Rodrigue, réalisateur, Rollande Paquette, cuisinière, Jeannine St-Denis, infirmière, Manon Leroux, historienne et auteure, Helgi Piccinin, cinéaste.
VALEURS QUÉBÉCOISES
La SNQ approuve la charte
LA GATINEAU - La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes- Rivières (SNHQR), et le Mouvement national des Québécoises et des Québécois (MNQ ) ont réagi au dépôt de la Charte sur les valeurs québécoises proposée par le ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, Bernard Drainville. Les deux organismes se réjouissent «du dévoilement des grandes lignes du texte de la Charte, plus particulièrement les quatre grands principes fondamentaux qu’elle met de l’avant, soit : le respect de l’égalité des hommes et des femmes, l’égalité de tous les citoyens entre eux et face à l’État, la neutralité de l’État en matière religieuse, le respect et la préservation du patrimoine culturel et historique québécois».
Selon la SNQ et le MNQ , «la crise des accommodements a montré qu’il existait un décalage important entre la conception de la laïcité, autrefois défendue par le gouvernement, et celle à laquelle adhérait l’immense majorité des Québécois. Depuis lors, rien n’avait été entrepris pour répondre
aux préoccupations des citoyens en matière d’accommodements religieux. Ce projet de loi fera en sorte que les demandes d’accommodements ne seront plus traitées au cas par cas, à l’intérieur de balises floues et, souvent, difficilement justifiables».
Tout comme le président du MNQ , Gilles Laporte, le président de la SNQHR, Richard Gagnon, est persuadé que «la Charte sera un formidable outil d’intégration des immigrants. En plus de mettre des balises claires en matière d’accommodements religieux, elle assurera l’égalité et la neutralité de l’État envers tous les citoyens du Québec. La promotion de notre héritage historique est au cœur de la mission du MNQ et de ses Sociétés. Celles-ci ne peuvent donc que se réjouir que la place du patrimoine culturel et religieux du Québec soit reconnue à l’intérieur de cette charte».
Enfin, la SNQHR encourage la population «à se manifester publiquement en faveur du projet de loi et à communiquer son opinion afin d’alimenter le débat de façon démocratique».


































































































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