Page 11 - La Gatineau 7 novembre 2013
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La Gatineau 7 novembre 2013 11 Plus favorables que prévu
RÉSULTATS FINANCIERS DE LA CSHBO
LA GATINEAU - Le déficit enregistré lors de l’année financière 2012-2013 s’est avéré beaucoup moins important que prévu, selon les états financiers déposés lors de la rencontre mensuelle des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais.
Selon ces états financiers, le déficit enregistré l’an dernier s’est monté à 155 316 $, soit nettement moins que le déficit qui était prévu au budget (477 224 $). Malgré les compressions budgétaires qui la frappent depuis maintenant plusieurs années et qui s’intensifient d’une année à l’autre, la commission scolaire a réussi à réduire la perte
NÉCROLOGIE
qui était anticipée.
Au chapitre de la réduction des dépenses administratives, la CSHBO les a réduites de 28 % par rapport à 2009-2010. Il faut savoir que le ministère a fixé une cible de réduction de dépenses administratives de l’ordre de 10 %, sur quatre ans.
«La commission scolaire a donc non seulement atteint sa cible mais elle l’a aussi nettement dépassé, avec des économies presque trois fois plus importantes que ce qui est demandé par Québec, de dire le directeur général, M. Harold Sylvain. C’est là le résultat d’une gestion serrée et d’une vigilance
de tous les instants.»
Effectifs
Autre bonne nouvelle : les commissaires ont appris que la baisse des effectifs a été moins forte que prévue. En mars 2013, la commission scolaire s’attendait à une diminution de 89 élèves pour la présente année scolaire (de 2 618 élèves à 2 529). Finalement, au décompte officiel de septembre, les effectifs réels montraient une baisse de 79 élèves, soit un total de 2 539 étudiants.
La commission scolaire connaît une baisse constante de ses effectifs depuis plus de dix
financement, poursuit David Logue. Charlie était le promoteur numéro un de la dernière personne qu’il a rencontré ou la dernière fondation qu’il a présidé. C’était un homme comme ça, généreux, tout comme les gens de Maniwaki.»
À ses funérailles, au «Basilica St Patrick d’Ottawa», plus de 1 100 personnes sont venues lui dire au revoir. La communauté d’affaires de la grande région d’Ottawa lui a rendu hommage le mois passé lors d’une activité de levée de fonds à la résidence officielle de l’ambassadeur d’Irlande, en donnant son nom au nouveau Centre d’excellence de dermatologie de l’Hôpital général d’Ottawa. Un projet sur lequel il a beaucoup travaillé.
«Pas pire pour un petit gars né dans un camps de bûcherons à Bark Lake et élevé à Maniwaki», commente son neveu.
ans. Le rythme de cette diminution tend cependant à s’atténuer. Ainsi, de septembre 2010 à septembre 2011, la baisse a été de 111 élèves. Ensuite, de septembre 2011 à septembre 2012, la baisse a été de 101, puis de 79 élèves de 2012 à 2013.
En fait, les prévisions démographiques du ministère laissent entrevoir une stabilisation des effectifs en 2015, suivie d’une lente remontée. Il est important de préciser qu’il s’agit cependant d’extrapolations tirées de tendances actuelles et qui ne tiennent pas compte de facteurs difficilement contrôlables, comme la fermeture ou l’ouverture d’usines, par exemple.
Décès de Charles Logue
LA GATINEAU - Charles A. Logue est décédé en août dernier. Né à Bark Lake en 1932, il était le fils de Jack Logue et d’Élizabeth Gagnon de Maniwaki. Charles A. Logue a grandi à Maniwaki avec ses trois frères, John, James et William, ainsi que sa soeur Marjorie (Logue) O’Leary. C’est à Ottawa qu’il a fait ses études secondaires et universitaires.
S’il a fait carrière comme comptable agrée à Ottawa, il n’a jamais oublié ses racines et faisait, chaque fois qu’il le pouvait, la promotion de Maniwaki. Il venait par ailleurs souvent dans la région, notamment pour chasser et pêcher. Pour lui, Maniwaki a toujours été sa ville natale.
Charles A. Logue était aussi fier de ses racines Irlandaises et Amérindiennes. Il avait d’ailleurs fait connaitre Maniwaki à
l’ambassadeur d’Irlande au Canada. À sa maison à Ottawa, il exposait fièrement, depuis toujours, une photo du Château Logue.
«Mon oncle était tellement fier d’être originaire de Maniwaki qu’il a choisi d’y être enterré, dans l’ancien cimetière à côté de sa conjointe et de toute sa famille dont les deux Charles Logue», explique son neveu, David Logue.
Charles A. Logue était un philanthrope hors pair. Rien ne lui faisait plus plaisir que de pouvoir aider quelqu’un, organisation ou fondation. «De son implication de la sauvegarde des berges du lac McGregor où il avait un chalet, aux conseils d’administration et fondations qu’il a présidé ou dont il a été membre, mon oncle était toujours entrain de s’assurer du succès des campagnes de


































































































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