Page 22 - La Gatineau 21 novembre 2013
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22 21 novembre 2013 La Gatineau TVG
Tony Lavoie quitte la direction
MANIWAKI - Après 6 ans à la direction de Tourisme Vallée-de-la-Gatineau, Tony Lavoie quitte son poste pour de nouveaux horizons. Il part s’installer avec ses deux fils et sa conjointe à Salaberry-de-Valleyfield, sur la rive sud-ouest de Montréal.
Tony Lavoie a quitté ses fonctions la semaine dernière. Il a rejoint sa conjointe, Marie-Josée Dumas, intervenante à la Cité étudiante où elle a laissé sa marque. Elle coordonnera le programme «Engagement jeunesse» pour la Conférence régionale des élus de la Vallée-du-Haut-St-Laurent.
Tony Lavoie fait un bilan positif de ces six dernières années, avec «plusieurs belles réalisations». D’abord, TVG a poursuivi sa mission première à savoir faire la promotion de la région via le guide touristique, la carte vélo et la carte routière. «Il s’agit d’outils promotionnels de qualité, commente Tony Lavoie. On les a améliorés chaque année.»
Cet hiver, TVG lancera son troisième site Internet, réalisé par Michel Gauthier. «Un outil indispensable pour faire la promotion de la région», assure Tony Lavoie.
L’organisme a aussi pour mission de faire du développement en proposant une expertise en tourisme, des services conseils, pour orienter les différents intervenants de l’industrie touristique de la région.
L’année où Tony Lavoie est arrivé, TVG
a pris en charge l’accueil des touristes et l’information touristique. «Nous avons d’abord installé des panneaux de bienvenue dans la Vallée-de-la-Gatineau, à six points d’entrée de la MRC, explique Tony Lavoie. TVG a pris en charge tous les lieux d’accueil (Maniwaki, Low, Grand-Remous, Aumond). Cela a permis une harmonisation de l’information touristique, d’avoir du personnel formé et qualifié pour desservir la clientèle.»
À cela s’est ajouté le mandat de gestion et d’exploitation du parc linéaire en 2009, sur lequel se déploit la Véloroute des draveurs. «Nous avons pris la relève de la Forêt de l’aigle, explique Tony Lavoie. Ça prenait un organisme du milieu et TVG avait les ressources. Deux ans plus tard, on réintroduisait la vélo-patrouille et l’été dernier il y avait quatre patrouilleurs à vélo.»
En 2009, TVG a gagné un prix Azimut, pour la restructuration de l’accueil touristique, aux Journées annuelles de l’accueil touristique. À cela se sont ajoutés plusieurs autres projets comme l’organisation des Grands prix de la ruralité, d’Artistes en fête, du concours «À notre image». Pendant deux ans TVG a assuré le mandat de surveillance et de maintenance du pont de pierre.
Il y a aussi la mise en œuvre de la stratégie de concertation de l’industrie touristique
val-gatinoise. Elle a abouti à la mise en place d’un programme de publicité coopérative par lequel TVG aide des entreprises et organismes touristiques de la région à faire de la promotion dans des revues et guides touristiques distribués à l’extérieur.
La nouvelle signature touristique «Viens faire un tour» fait partie du plan de commercialisation quinquénal créé en 2011. TVG s’est doté d’une nouvelle image corporative avec un nouveau logo. Sans oublier la parution de la première carte routière de la Vallée-de-la-Gatineau.
Il n’existe pas d’indicateur fiable qui permette de voir l’évolution du nombre de visiteurs dans la région. Les seules données fournies concernent l’ensemble de l’Outaouais et elles montrent qu’il n’y a pas eu d’augmentation de l’achalandage touristique durant les dernières années.
Selon Tony Lavoie, il faut «renforcer l’accueil, le service à la clientèle. Toutes les régions au Québec sont en compétition donc il ne faut pas négliger le premier contact avec le touriste, l’image que les gens ont en arrivant dans la région. Il faut se doter d’outils pour qu’une culture touristique s’installe. Les formations, le développement des compétences du personnel dans les établissements touristiques, sont importants».
▲ Pour le moment, la personne qui remplacera Tony Lavoie n’a pas été nommée. En attendant, c’est son adjointe administrative, Ginette Labonté, qui assurera la direction.
Tony Lavoie assure aussi qu’il faut miser sur les forces de la région que sont «la nature, les plans d’eau et une biodiversité incroyable. Il faut axer le développement touristique sur le développement durable pour ne pas perdre nos acquis».
Sylvie Dejouy
avance
ressources humaines, relations de travail, sur la valorisation et l’appréciation des employés municipaux, 1 207$ ; comité sur le contrôle de la qualité, de l’embellissement et de l’environnement, 536$ ; comité de l’urbanisme, du développement, de l’aménagement, du tourisme et de l’emploi, 402$.
Sylvie Dejouy
CONSEIL MUNICIPAL
Le projet de centre d’achats
MANIWAKI - Première réunion de travail pour le nouveau conseil municipal et la toute première pour Francine Fortin et Michel Lyrette. Comme le veut la loi, un mois avant la présentation du budget 2014, le maire a déposé son discours annuel.
Nouveau centre d’achats
Il semblerait que le nouveau centre d’achats, près de l’hôpital, devrait voir le jour. Un gros projet qui aurait des retombées économiques importantes. En mai dernier, Mike McConnery, fils du propriétaire du terrain Allan McConnery, était venu à la réunion du conseil car la vente de ce terrain à des promoteurs était conditionnelle à l’offre des services, comme l’eau, par la municipalité. Mais cette offre tardait à voir le jour. Les promoteurs envisageaient même de commencer la construction du centre au printemps dernier.
Le maire explique que depuis un an il travaille avec les promoteurs pour l’implantation du complexe commercial : «À ce jour, le changement de zonage souhaité a été officialisé. Nous avons octroyé un contrat à une firme d’experts dans la recherche des meilleures solutions pour amener les conduites d’eau potable et des eaux usées à ce site. Par la même occasion, nous explorons les avenues de développement des terrains dans la montagne, à l’arrière de l’hôpital.»
Le maire définit par ailleurs les orientations pour les années à venir, qui reprennent en grande partie ses promesses électorales : travailler sur la fusion de services avec les municipalités voisines, poursuivre la politique familiale et celle de
«municipalité amie des aînés», diversifier l’économie en collaboration avec le CLD et la MRC, travailler avec la commission scolaire et le réseau de l’éducation pour «adapter et améliorer les services éducatifs dans le milieu», travailler pour augmenter la population, revoir le fonctionnement du service d’urbanisme et la réglementation, continuer d’améliorer les infrastructures, créer un comité de jeunes citoyens.
Robert Coulombe promet par ailleurs de faire profiter à Maniwaki «de mon expertise et mes connaissances au niveau provincial, fédéral. Continuer de m’impliquer au sein de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération canadienne des municipalités au bénéfice des citoyens de Maniwaki».
Budget
En 2012, la Ville de Maniwaki a enregistré un surplus d’opérations de 265 461$, qui a été injecté au budget 2013 afin de réaliser des travaux. Pour l’année 2013, le surplus budgétaire devrait s’élever à environ 150 000$. «Ce surplus s’explique par des coûts réels moindres pour certains projets et une saine gestion des finances municipales», explique Robert Coulombe.
Rémunérations
Pour l’année 2013, la rémunération du maire est de 49 135$ : 29 049$ de rémunération, 4 424$ pour les comités, 15 662$ d’allocation de dépenses. Pour le maire suppléant, elle est de 3 343$ : 2 229$ de rémunération et 1 114$ d’allocation de dépenses. Enfin, pour les conseillers et conseillères, elle est de 11 145$ : 7 430$ de rémunération et 3 715$ d’allocation de
dépenses.
Par ailleurs, la Ville verse une rémunération annuelle en plus aux membres du conseil qui siègent sur différents comités : comité des travaux publics, assainissement des eaux, de l’eau potable, enfouissement sanitaire, des parcs et espaces verts, 737$ ; comité de la culture, des loisirs et de la jeunesse, 603$ ; comité incendie, sécurité civile et sécurité publique, 536$ ; comité des finances et appel d’offres, 402$ ; comité des
M. Richard prend la parole
MANIWAKI - L’ancien candidat à la mairie, Maurice Richard, était présent à la réunion du conseil. Durant la période de questions, il a d’abord félicité les per- sonnes élues : «La population a voté et je respecte ce choix. Je ne suis ni déçu, ni amer, mais je suis déjà passé à autre chose. J’ai été approché pour un défi intéressant dans le récréotourisme et bientôt, comme décideurs, vous aurez des choix logiques à faire pour le meilleur intérêt de notre faible et pauvre population. La seule chose que j’espère c’est que vous aurez rajeuni et modernisé le service d’urbanisme pour qu’il y ait une vision plus large et compré- hensive pour ne pas décourager les investisseurs.»
Maurice Richard a ensuite parlé du «dossier des poubelles qui me fait suer depuis que ce service a été donné à une autre ville, pour ne pas la nommer Mont- Laurier. Ce n’est pas normal que deux petites municipalités comme Messines et Montcerf aient leur propre service de
cueillette. Je sais que vous allez peut-être me répondre que c’est moins de trouble, moins dispendieux ou encore que des employés syndiqués coûtent cher. Mais ce qui coûte encore plus cher ce sont les pertes d’emplois».
S’adressant aux membres du conseil, l’ancien candidat a souligné : «Si acheter un camion local c’est une dépense inutile, si faire la maintenance locale du camion est inutile, si acheter le carburant local est inutile, si la création d’au moins deux emplois locaux est inutile, si la dépense provenant du salaire de ces employés que j’estime à environ 50 000$ est inutile, si la Ville offre ce service à plus ou moins 200 000$ annuellement environ à une autre ville, comment voulez-vous prêcher l’achat local ?»
Robert Coulombe a répondu que ces propositions seront prises en considération : «Le contrat n’est pas encore signé. Il faut voir le dossier dans son ensemble et le conseil prendra la meilleure décision.»


































































































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